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Monthly Archives: septembre 2018
25 septembre 2018 – Tract UD CGT 04 pour la mobilisation du 9 octobre
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24 septembre 2018 – Anne Roumanoff : « Ami chômeur, traverse la rue ! » (vidéo)
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23 septembre 2018 – L’Hôpital à fleur de peau : Mardi 25 septembre à 20h50 sur France 5
20 septembre 2018 – Du Plan Pauvreté au Plan Santé : les annonces de révolutions (et surtout de manipulations) se succèdent
Emmanuel Macron présentait le 13 septembre son Plan Pauvreté qui entend s’attaquer prioritairement à la pauvreté infantile sans aucun objectif chiffré, en continuant d’exclure les 18/25 ans des minima sociaux, en menant une politique qui va à l’encontre de la création d’emplois…
Or, c’est d’une véritable politique de lutte contre les inégalités qu’il faut mettre en place et d’une politique de redistribution des richesses nationales, il faut stopper la politique de dérégulation du marché du travail, supprimant des protections et précarisant toujours plus de travailleurs.
Une autre « révolution » a été annoncée le 18 septembre, au travers d’un Plan Santé « le Président ambitionne de mettre le patient au cœur du système ». Attention aux annonces qui paraissent répondre à de bons choix mais qui constituent une belle manipulation des mots et des idées : « Suppression du Numerus Clausus! » – « Supprimons la T2A (tarification à l’activité) ! » – « Réseau ville hôpital » – « Centre de santé » – « Hôpital de proximité ». Sur le numerus clausus, le problème, c’est qu’avec la réforme des universités, ce sont désormais les présidences d’universités qui répartissent le nombre des étudiants et les disciplines de leurs différentes facs. La question qui pourrait se poser serait donc de mettre une limite non pas maximale mais au contraire minimale au nombre d’étudiants que nous voulons impérativement dans les formations médicales et les formations paramédicales si non nous n’aurons pas le nombre nécessaire. Avec parcours sup et le manque de financement, la question de la sélection reste posée.
On ne peut pas laisser une liberté totale au niveau des présidences des facs, il parait nécessaire ainsi de mettre en place un niveau minimum.
Cela ne répond pas au manque de médecins dans les hôpitaux et les difficultés d’accès à des soins généralistes.
Sur la T2A, elle n’est pas remise en cause et de toutes façons on reste dans une enveloppe fermée et insuffisante (ONDAM +2,5%).
L’enveloppe supplémentaire (400 millions) est surtout fléché sur la création de 4000 postes d’un nouveau métier « assistant médical », entre la secrétaire et l’infirmière (???). Ainsi les médecins libéraux qui jusque là avaient à leur charge le personnel administratif se voit donner un coup de pouce dont ils n’ont pas forcément besoin financièrement parlant (surtout les spécialistes). Le monde libéral, et surtout les patients, souffrent surtout d’un manque de professionnels sur le terrain et d’une organisation des soins en souffrance.
Sur la question du réseau ville hôpital, centre de santé, hôpital de proximité deux annonces concrètes: 400 généralistes (sur l’ensemble du territoire) financé pour assurer les prises en charge dans les établissements et territoires des zones rurales.
Reste les propositions concernant la « gouvernance », elles vont toujours dans le même sens: éloignement des pouvoirs de décisions, réduction du rôle des salariés, contournement des statuts par la recherche de nouvelles formes juridiques de « coopérations ».
Ces annonces confortent le besoin de mobilisation des salariés et des usagers pour défendre l’ambition d’une politique de santé de haut niveau. La situation est très dégradée, il serait temps de le prendre en compte. Ces ambitions doivent aussi prendre en comptes les besoins dans les EHPAD et services de prises en charge à domicile, les IME, les Foyers de l’Enfance et l’ensemble des services sociaux.
>> Ci-joint le communiqué fédéral sur le Plan Santé : CLIQUER ICI
19 septembre 2018 – Tract 4 pages USD CGT Santé et Action Sociale 04
17 septembre 2018 – Envoyé Spécial le 20 septembre 2018 à 21h00 sur France 2 – Enquête sur la gestion des maisons de retraite et ses dérives
« Une enquête de Julie Pichot et Vincent Liger, programmée (sous réserve de modification) jeudi 20 septembre sur France 2. Lors du magazine Envoyé spécial présenté par Elise lucet.
Nourriture rationnée, soins bâclés, personnels insuffisants ou intérimaires : nos parents et nos grands-parents sont-ils maltraités dans les Ehpad, ces maisons de retraite médicalisées dans lesquelles beaucoup vont finir leurs jours ?
Près d’un quart de ces établissements sont gérés par de grands groupes souvent cotés en bourse et affichent des taux de profit records. Comment parviennent-ils à une telle rentabilité ? Font-ils des économies sur le dos de nos aïeux ?
À travers les témoignages édifiants d’aides-soignants, d’infirmiers ou de cuisiniers et le décryptage de documents internes, enquête sur la gestion de ces maisons de retraite et ses dérives. »
16 septembre 2018 – Hôpital Public : enjeu sociétal primordial
>> La situation dans laquelle les politiques de santé nous ont menées aujourd’hui…
Depuis une trentaine d’années, les réformes de notre système de santé se sont succédées. L’enjeu officiel étant d’en améliorer le fonctionnement afin de l’adapter à l ‘évolution des besoins de la population.
Que ce soit les réformes hospitalières avec l’absurde système de la T2A (tarification à l’activité) ou bien les réformes de notre protection sociale (remise en cause permanente du salaire socialisé), le bilan est unanime : notre système agonise !
Non contentes d’avoir fait disparaître près d’un tiers des établissements publics de santé en France, les politiques de santé enfoncent le clou depuis le début de notre décennie avec la mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire (GHT) ! Une nouvelle ineptie mais qui risque de sceller définitivement le destin de nos établissements publics de santé.
Partant du principe que le service public hospitalier est inefficace et particulièrement coûteux, les GHT proposent purement et simplement de supprimer, ce que les « responsables » politiques appellent des « doublons ». l’idée étant de fermer des établissements (ou plus politiquement correct de les vider de leur substance) et de concentrer les activités médicales éliminées sur une seule structure hospitalière ( « établissement pivot ») arbitrairement désignée par les ARS (Agence Régionale de Santé) !
Non seulement ce système ne tient absolument pas compte des besoins réels d’une population donnée et entraîne de fait de dangereux déséquilibres en terme d’offres de soins, mais il crée en plus de graves dysfonctionnements au niveau de l’établissement pivot incapable de répondre à une suractivité puisque devant lui aussi se contenter de moyens largement sous dotés imposés par les restrictions budgétaires.
Cette situation est catastrophique tant pour les usagers que nous sommes tous que pour les personnels qui y travaillent. Un mécanisme d’autant plus pernicieux puisqu’il fait la fausse démonstration que les établissements publics de santé sont obsolètes et inefficaces… !
Et dire que ce triste tableau est le seul et unique résultat d’une volonté politique ! Celle dévouée corps et âme au système économique hyperlibéral, est la signature, une de plus, d’un échec cuisant des méthodes capitalistes qui s’imposent à nous et qui ne cessent de dégrader notre quotidien !
>> Redonnons tout son sens à l’Hôpital Public en le plaçant au cœur d’une dynamique collective positive et pérenne !
A l’instar du Comité Action Publique 2022 (CAP 22) que présente le gouvernement Macron, c’est l’ensemble du Service Public Français qui est attaqué et menacé de disparaître à l’horizon de la prochaine décennie.
C’est dire si l’enjeu est important et compte tenu de la situation gravissime dans laquelle se trouvent les établissements Publics de Santé en France aujourd’hui, il est grand temps de stopper net ce désastre et de proposer un véritable « contre projet » partant des besoins de santé réels en tenant compte de toutes les spécificités et ceci sur la totalité de notre territoire.
Comme cela a été dit plus haut, seule une volonté politique peut permettre d’inverser les choses et repenser un système socio-économique véritablement au service de tous pour le bien collectif.
Passer ainsi de l’idée archaïque qu’un Établissement Public de Santé est une entité onéreuse et dysfonctionnelle dont il faut à tout prix se débarrasser à une source dynamique sociale et économique positive devient tout à coup possible et évidente ! Quelle meilleure façon de contrecarrer tous les maux de notre société que façonne depuis trop longtemps le néolibéralisme agressif que nous imposent les politiques actuelles ?
Un projet collectif au service de tous ! La création d’un établissement public de santé deviendrait alors le cœur d’un élan dynamique commun : en terme de projet social et d’offre sanitaire bien évidement mais également en terme de retombées économiques locales. À condition de faire appel à la main d’œuvre locale et péri-locale par le biais des PME. Permettre l’embauche des jeunes (et ou leur formation) qui se retrouveraient ainsi au centre d’un projet collectif d’envergure et tellement valorisant ! Pour cela, il faudra revoir les mécanismes d’appels d’offres en évitant qu’une multinationale basée au Panama vienne « rafler » encore une fois le marché public en faisant des offres aux plus bas prix, gages d’une réalisation de piètre qualité.
Quelle fierté pour la population de voir au plus près de leurs besoins une structure sanitaire publique construite par eux et pour eux, pour tous ceux qui en ont besoin ! Depuis la maternité en passant par la crèche, depuis le service médecine générale jusqu’à la réanimation de pointe, depuis le service d’imagerie médicale jusqu’aux blocs opératoires, ou encore d’un service d’urgences capable de prendre en charge rapidement tout type de blessés… sans parler des centres de formation ( IFSI, IFAS,…) !
Combien d’emplois pérennes et bénéficiant de garanties solides basées sur le statut d’une Fonction Publique renforcée, plutôt que détruite seraient ainsi créés ?
Et si l’on sort des murs de l’établissement, l’impact économique pour une large zone géographique serait considérable : à condition d ‘élargir ce modèle dynamique afin qu’il soit réellement profitable.
Et c’est là que ce projet centré sur l’hôpital public prend toute sa dimension ! Car pour que ce projet soit une totale réussite collective , il est essentiel que certaines infrastructures suivent la même dynamique :
les transports (SNCF), l’habitat (plus de logements neufs et fonctionnels abordables à tous), l’éducation (plus d’écoles et de structures péri-scolaires), les administrations publiques aux services de la population (Mairies, Bureaux de Poste), finalement toutes ces structures publiques, tous ces SERVICES PUBLICS qui disparaissent tous les uns après les autres !
>> Le financement…
Bien évidement, un tel projet passe par une volonté politique radicalement opposée à celle que nous connaissons depuis ces 20 dernières années où les enjeux financiers et les colossaux bénéfices prédominent outrageusement sur le bien-être collectif.
Privée ainsi d’une juste redistribution des richesses, nous nous voyons imposer des mécanismes qui détruisent des socles fondamentaux comme celui de la Sécurité Sociale à grands coups de réformes néolibérales chargées de détruire le salaire socialisé basé sur la répartition solidaire des travailleurs et de faire des « cadeaux » (CICE par exemple) de plusieurs dizaines de Milliards d’Euros au grand capital mondial !
Des évidences tellement claires qu’elles semblent paradoxalement éblouir le plus grand nombre d’entre nous !
Oui ! Ce n’est qu’un question purement idéologique car notre pays se classe toujours, quoi qu’on en dise, parmi les plus riches au monde :
le PIB de la France : 581 milliards d’Euros en 2018 (534 Milliards en 2014) ! ( source : statista.com).
Soit un différentiel positif de 50 Milliard d’Euros sur 4 années !
On peut rajouter à cela les 60 Milliards d’Euros de CICE depuis 2013 (avec la plus forte progression cette année : soit 21 Milliards d’Euros!!).
(source : PLF 2018)
Au total, 110 Milliards d’Euros : de quoi mettre en œuvre très rapidement notre projet d’autant que les bénéfices (humains s’entend, ceux qui font que notre vie peut être bien meilleure), seraient extraordinairement grands (surtout si on multiplie cette initiative partout en France voire ailleurs!), vous ne croyez pas ?
>> Unissons-nous tous pour concrétiser nos idées communes !
Pour arriver à convaincre une large majorité du bienfait d’un tel projet, il nous faudra un appui de toutes les forces politiques de notre pays qui pensent comme nous que pour répondre aux besoins (de Santé ainsi que tous les autres) passent par une offre publique adéquate sans arrières pensées intéressées.
Les élus partageant nos convictions doivent se saisir de tous les moyens dont ils disposent pour relayer ce projet (députés et sénateurs lors des débats du PLFSS 2019 comme les élus locaux via des réunions publiques dans leur commune), ainsi que les médias.
Car la bataille des idées ne pourra se gagner que si elle est efficacement relayée médiatiquement et c’est en cela que nous avons besoins de mettre en commun nos forces et nos ressources !
11 septembre 2018 – Bonjour, je suis convoquée de manière orale et agressive à un entretien avec la direction, que dois-je faire ? Merci
Bonjour, ce type d’entretien est fréquent dans nos EHPAD et hôpitaux. Le premier conseil qu’on peut vous donner c’est de ne jamais vous rendre seule à un entretien de ce type, et vous faire accompagner d’un représentant du personnel CGT.
En général, les directions acceptent que vous soyez accompagnée, et la simple présence du représentant CGT suffit en général à ce que l’entretien se passe dans de meilleures conditions.
Y aller seul est très risqué et se solde souvent par une sorte de procès à charge où on vous fait tous les reproches du monde sans vraiment avoir la possibilité de vous défendre, en essayant de vous faire porter la responsabilité de dysfonctionnements institutionnels ou pour des faits basés sur de simples rumeurs.
Si la direction refuse que vous soyez accompagnée, le mieux nous semble-t-il est de refuser cet entretien pour le moment.
En effet, les entretiens non formels peuvent exister mais à partir du moment où ils servent à faire des reproches à un agent, on est dans le pré-disciplinaire et l’agent est en droit de les refuser ou de quitter l’entretien en exigeant une convocation écrite respectant ses droits. Le seul entretien annuel obligatoire est celui sur la formation professionnelle.
Dans les entretiens pré-disciplinaires, l’agent doit être informé qu’il a le droit d’obtenir la communication intégrale de son dossier individuel et de se faire assister par un ou plusieurs défenseurs de son choix. Il doit être invité à prendre connaissance du rapport introductif de l’administration précisant les faits reprochés et les circonstances dans lesquelles ils ont été commis. Cela suppose donc qu’il faut un écrit de l’administration précisant la nature de l’entretien et les éléments indiqués.
Enfin, nous vous invitons à lire le Décret n°89-822 du 7 novembre 1989 qui encadre la procédure disciplinaire applicable aux fonctionnaires de la FPH : CLIQUER ICI