1er mars 2020 – Macron, y a le téléphone qui sonne mais y a jamais personne qui répond ! (Urgences de Sisteron)

une bonne centaine de personnes s’est mobilisée lundi 24 février pour continuer d’exiger la réouverture des Urgences de Sisteron 24h/24 et 7 jours/7. Nous avons commencé par un pré-rassemblement au quartier Beaulieu afin d’aller au contact de la population, les sensibiliser à l’importance d’agir pour défendre les services publics et particulièrement sur la question des urgences qui est un service d’intérêt général vital pour l’ensemble des citoyens. Nous nous sommes ensuite retrouvés devant les urgences pour un défilé animé avec prises de paroles sur la thématique du soir : « Je boycotte les écrans et je rejoins la mobilisation à Sisteron ! ». J’utilise mon temps de cerveau disponible à réfléchir et à agir pour l’intérêt général !

En effet, la télécratie s’est développée au départ pour contrôler les comportements de la population au service du marketing, pour faire que progressivement, l’impératif du consumérisme soit adopté par chacun d’entre nous. Ce qui a conduit à la célèbre intervention de Patrick Lelay en 2004 sur le temps de cerveau disponible.

Patrick Lelay, alors PDG de TF1, avait expliqué que le job de la télé c’est de vendre du temps de cerveau disponible et d’aider les grands groupes à vendre leurs produits : « Il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages (publicitaires) ».

Donc, ils captent l’attention des gens pour modifier leurs modes de vie, leurs modes de consommation. Et la captation de cette attention conduit progressivement à la destruction d’une autre forme d’attention… l’attention profonde. Attention profonde sur laquelle repose la citoyenneté, qui fait que nous sommes capables de lire et de réfléchir par nous-mêmes et collectivement également. Cela constitue un processus de destruction de la démocratie. Ce qu’explique très bien le philosophe Bernard Stiegler dans son ouvrage « La télécratie contre la démocratie ».

Donc, on a des médias de masse qui se sont progressivement substitués à l’école. Ensuite, on a une majorité des gens qui disent ne pas aimer la télévision. Mais, ils la regardent quand même. Cela s’appelle un phénomène d’addiction.

De même, une très grande majorité des gens considèrent la société de consommation comme négative. Mais, ils continuent de consommer. Donc, là encore nous avons de plus en plus des consommateurs addicts et qui ne sont pas heureux.

D’où le message qu’on a fait passer lundi soir :
Eteignez vos télévisions ! Eteignez vos écrans ! Et rejoignez la mobilisation pour la réouverture des urgences 24h00/24 et 7 jours/7 à Sisteron ! Faites une cure de réflexion, d’esprit critique, et rejoignez une lutte utile pour l’intérêt général !

Pour lundi prochain, le 2 mars, nous avons une autre thématique, c’est : « Macron, y a le téléphone qui sonne mais y a jamais personne qui répond ! ».

En effet, à chaque nouvelle crise, à chaque nouveau problème soulevé, le gouvernement a une manière bien particulière d’y répondre. Il y répond par un nouveau numéro vert.

Et au téléphone, vous aurez :
« Gouvernement, Bonjour,
Si vous avez des punaises de lit, Tapez 1
Si vous avez le coronavirus, Tapez 2
Si vous êtes harcelée, Tapez 3
Si vous êtes un étudiant affamé, Tapez 4
Si vous êtes malade, et que vos urgences viennent de fermer, Tapez 5
Pour toute autre demande, faites l’étoile (sur le clavier) »

On lâche rien et RDV lundi prochain !

>> Ci-joint le tract appelant à la mobilisation du lundi 2 mars :
Tract Urgences Sisteron 2 mars 2020

23 février 2020 – Utilisez au mieux votre temps de cerveau disponible- Urgences de Sisteron 35ème

Plus de 100 personnes se sont rassemblées devant les urgences de Sisteron lundi soir pour la 34ème mobilisation consécutive. Le thème de la soirée était « Tous contre le Macronavirus ! ».

Dès le départ une « alerte Virus » a été lancée. Nous avons demandé à la population d’écouter ce message avec la plus grande attention. En effet, nous connaissons à ce jour un risque de contamination très important.

En effet, un virus de la famille des Patronaviridae se développe très rapidement dans tout le pays : il s’agit du Macronavirus. Les personnes infectées perdent leur faculté d’esprit critique et font preuve d’une arrogance extrême. Ensuite, apparait une envie soudaine de tout privatiser : Les retraites, la santé et tout le reste !

La transmission du virus se fait essentiellement par voie médiatique et par voie financière. Nous avons pu analyser de nombreux cas de tolérance et de résistance. La tolérance s’accompagne généralement de signes tels que les costumes 3 pièces et le dernier 4X4 en vogue. La résistance à l’infection se caractérise généralement par l’apparition de gilets jaunes ou gilets rouges.

Pour le moment, il n’existe pas de vaccin sûr et efficace contre l’infection par le Macronavirus. La recherche pharmaceutique privée a en effet jugé un tel vaccin non rentable, alors même que des millions de Français sont exposés quotidiennement au virus.

Le meilleure façon de s’en prévenir reste à ce jour : le tous ensemble, la convergence des luttes et l’intelligence collective !
C’est pourquoi nous devons continuer à renforcer les zones de confinement et les zones de résistance !

Lundi 24 février, le thème de la prochaine soirée sera « Je boycotte les écrans et je rejoins la mobilisation à Sisteron ! ». Utilisez votre temps de cerveau disponible à réfléchir et à agir pour l’intérêt général !

RDV à 17h30 au quartier Beaulieu pour un pré-rassemblement (1er feu rouge à l’entrée de la ville…au bout de l’avenue du stade, après le lycée).
Puis à 18h00 devant les urgences.
On lâche rien !

>> Ci-joint le tract appelant à la mobilisation du lundi 24 février 2020 :
1231. Tract urgences de Sisteron 24 février 2020

>> Ci-joint l’article du journal « La Provence » du 18 février (cliquer sur l’image pour agrandir) :
1231. Article La Provence du 18 février 2020

>> Ci-joint l’article du journal « Le Dauphiné » du 19 février (cliquer sur l’image pour agrandir) :
1231. Article Le Dauphiné du 19 février 2020

>> Pour voir l’article de Haute Provence Info, cliquer sur ce lien : CLIQUER ICI

22 février 2020 – Suite de la grève et du rassemblement à l’hôpital de Forcalquier

Suite au préavis de grève du 14 février, une délégation CGT a été reçue pendant 3 heures par la direction de l’hôpital de Manosque / Banon / Forcalquier.
Plusieurs engagements ont été pris par la direction, portant notamment :
– sur la réalisation de travaux dans les offices alimentaires
– un poste d’animateur supplémentaire
– un renforcement de l’équipe ASH (nombre à déterminer rapidement)
– la réorganisation de la cuisine
Etc…
Le syndicat CGT et les personnels resteront vigilants dans les prochains jours sur le respect des engagements.

>> Ci-joint l’article du journal « La Provence » du 15 février (cliquer sur l’image pour agrandir) :
1230. Article La Provence du 15 février 2020

>> Pour voir l’article du journal « Haute Provence Info », cliquer sur ce lien : CLIQUER ICI

>> Pour visionner le reportage de DICI TV, cliquer sur ce lien :

14 février 2020 – Tous contre le Macronavirus à Sisteron à Sisteron lundi 17 février à 18h00

Encore une belle mobilisation lundi 10 février au soir à Sisteron. Une centaine de personnes était présente pour cette 33ème mobilisation consécutive. Pour cette mobilisation « No Future », de nombreuses affiches ou pancartes évoquaient des messages comme « Rendez nous nos urgences ! Rendez nous nos vies ! » avec ce besoin de retrouver davantage d’humanité et d’espoir dans l’avenir.

Nous sommes dans une société consumériste, du très court terme et du désinvestissement permanent.
Cela nous conduit à quoi ?
– A la Crise des Subprimes
– A Fukushima
– Au scandale du Médiator et du laboratoire Servier
– Et actuellement, cela nous conduit au fait qu’il y a des malades du cancer qui n’ont plus de médicaments, qui ne peuvent pas prendre leur traitement, cela réduisant leur chance de guérison.

Et par rapport à cette politique là et à ses conséquences, ils font quoi ? Ils font l’autruche !
D’ailleurs la crise des Subprimes, on n’en parle plus et on ne met rien en place pour ne pas que cela se reproduise.
Fukushima, c’est pareil !
Le Médiator, c’est pareil !
Les ruptures de stocks pour les malades, c’est pareil !
Il y a un déni permanent, ils essaient de faire regarder les gens ailleurs, de faire diversion pour ne pas qu’on réfléchisse aux choses importantes.

C’est pareil pour la santé. On voit de moins en moins de maternité, de moins en de services d’urgences, de moins en moins de réanimation. Pourtant ce sont des services vitaux pour la population !

Il y a une politique du très court terme et du désinvestissement permanent qui met en danger les populations, qui détruit toutes les infrastructures du pays, tout le maillage territorial en termes de services publics ou parapublics.
Par exemple, en ce moment ils mènent des réflexions pour voir comment ils pourraient ne pas laisser ouvert des services d’urgences 24h00/24, c’est à dire légaliser le fait d’avoir des services d’urgences ouvert à mi-temps. Et dans le même temps, ils mènent des réflexions pour voir comment ils pourraient laisser ouvert des supermarchés 24h00/24. Cet exemple est très révélateur de leur politique actuelle, qui est une absence de politique. Et ils poussent toujours plus loin la société d’hyper consommation, la société d’hyper contrôle, la société d’inhumanité.

Aujourd’hui si le système de santé est malade c’est que la politique qui est basée sur le prendre soin est malade. Et le prendre soin en politique est malade parce que notre démocratie est malade.

Il nous faut réinventer la démocratie. Elle est tellement dans un état lamentable, que c’est un véritable chantier.

Derrière ce désinvestissement, il y a la spéculation financière qui est basée uniquement sur une vision de très court terme. Elle prive les possibilités de réfléchir au futur et de se projeter dans l’avenir. Elle prive les possibilités de se projeter dans la pérennisation d’un système de santé et de services publics.
La spéculation financière est totalement indifférente aux problématiques locales. La spéculation financière est totalement indifférente aux problématiques d’égalité d’accès aux soins…
Avec cette logique de très court terme, ils mettent en place une désorganisation généralisée, et ensuite c’est aux travailleurs, aux citoyens, aux malades, aux plus fragiles…à s’adapter.

Et cette politique met en danger le futur puisqu’ils détruisent les uns après les autres les avenirs possibles. Et cela nous inquiète fortement. D’où le thème de la mobilisation de lundi dernier « No Future ! ».

Pour eux la jeunesse, les futures générations, ce n’est pas leur priorité. On l’a vu ces derniers jours où des lycées ont été transformés en prison, avec les agents de la BAC qui faisaient passer le nouveau Bac aux lycéens. Des hommes armés de LBD courant après des jeunes dans les couloirs de lycées et jouant de la matraque, avec de très nombreux jeunes de 16 ans se retrouvant 48h00 en garde à vue. Du jamais vu !

Cela est juste un exemple de comment ce gouvernement prend soin de la jeunesse.

Donc, on avance vers un « No Future », et ceux qui osent le dénoncer ou résister, sont pourchassés.

Par rapport à cette société « No Future », « No Urgences », « No Humanité », pour nous ce sera « No Résignation ». Nous ne sommes pas résignés ! Car si nous le serions, on ne se mobiliserait pas depuis 7 mois !

La politique, c’est créer du lien entre les gens… C’est de ne laisser personne de côté.
Les gilets jaunes, c’est une demande de Politique !
La résistance à Sisteron c’est une demande de Politique !
Les mouvements de grève dans la santé depuis plusieurs mois, c’est une demande de politique !

C’est pourquoi nous sommes déterminés !
On continue de renforcer la zone de résistance à Sisteron !
On a fait de nombreuses propositions depuis 7 mois.
La plupart n’ont pas été retenues. Une a été retenue partiellement. Ils avaient réalisé une fusion entre les hôpitaux de Gap et Sisteron il y a quelques années, et à ce moment là, ils avaient expliqué que c’était pour renforcer l’hôpital de Sisteron. Alors, au mois de juillet de l’année dernière, on a décidé de les prendre aux mots et on leur avait proposé que tous les médecins urgentistes de Gap aient un temps consacré aux Urgences de Sisteron dans leur contrat (20 ou 30% par exemple). Cela, ils l’ont mis en place mais seulement pour les nouveaux arrivants, pas pour ceux déjà sur place. Ainsi depuis le 1er septembre, tous les nouveaux médecins urgentistes qui arrivent à Gap doivent consacré 20% de leur temps de travail sur Sisteron. Mais c’est largement insuffisant afin de pouvoir rouvrir les urgences 24h00/24.

Ce que nous souhaiterions faire dans les prochaines semaines c’est d’aller au delà de propositions mais arriver à construire un véritable projet afin de pouvoir envisager un autre futur où l’humain est au centre des préoccupations. Un projet pour apporter des réponses au manque de médecin urgentistes à Sisteron et qui pourrait servir à d’autres départements, d’autres régions.
Et quand il sera prêt, on le présentera.

Pour le moment, on continue, on lâche rien et on sera encore là lundi prochain !

En effet, lundi 17 février le thème de la prochaine mobilisation, la 34ème, sera « Tous contre le Macronavirus ». Quels sont ces symptômes ? C’est l’envie de tout privatiser : la santé, les retraites et tout le reste !
Y a t-il un antidote ? Oui, le tous ensemble, la convergences des luttes et l’intelligence collective !
Pensez à venir avec vos combinaisons et masques, merci !

On lâche rien !
Et à lundi soir 18h00 !

>> Ci-joint le tract appelant à la mobilisation du lundi 17 février 2020 :
Tract Macronavirus 17 février 2020

>> Ci-joint l’article du journal « La Provence » du 11 février intitulé « Ils veulent construire un projet pour les urgences » (cliquer sur l’image pour agrandir) :
Article La Provence du 11 février 2020

>> Pour visionner la vidéo du JT de France 3 du 11 février midi, cliquer sur ce lien :

>> Pour voir l’article du site « Rapports de force » : CLIQUER ICI

12 février 2020 – Grève et rassemblement devant l’hôpital de Forcalquier le vendredi 14 février à 13h00

Le gouvernement, ses alliés et leurs relais sur le terrain ont décidé d’afficher de plus en plus clairement que les intérêts particuliers doivent primer sur l’intérêt général. Dans ce cadre, la spéculation financière de court terme doit primer sur la santé, le social, le bien vivre ensemble de long terme. Ainsi, il n’est plus question d’investir pour la jeunesse, pour les personnes âgées, et plus globalement pour les personnes fragiles en fragilisant en plus celles et ceux qui sont censés en prendre soin. Et la seule réponse du gouvernement semble être le mensonge, le bricolage ou le saupoudrage de primes individuelles. Et sur le terrain, nous faisons face à des directions en mode Cyborg essayant de transformer les personnels en clones corvéables, jetables et jouant avec les établissements, les territoires comme on joue à Tétris. Il y a un moment, il faut être sérieux et répondre à cette crise majeure par de vraies mesures et par une vraie politique !

C’est pourquoi une journée de grève est organisée vendredi 14 février, avec un rassemblement à 13h00 devant l’hôpital de Forcalquier où nous porterons des revendications locales et des revendications nationales.

Toutes et tous ensemble le 14 février à Forcalquier à 13h00 devant l’hôpital !!!
Merci !!!

>> Ci-joint le tract appelant à se mobiliser le 14 février :
1227. Grève et rassemblement à l'hôpital de Forcalquier le 14 février 2020

8 février 2020 – NO FUTURE – NO URGENCES – NO RESIGNATION – LE 10 FEVRIER A 18H00 A SISTERON

Lundi soir à Sisteron, pour la 32ème mobilisation consécutive, encore une centaine de personnes s’était réunie devant les Urgences de Sisteron pour continuer à dénoncer la politique en matière de santé et pour continuer d’exiger la réouverture 24h00/24, 7 jours/7 des urgences.
Le thème de la mobilisation était : « Leur politique, c’est du flan ! ».
Pourquoi leur politique c’est du flan ?
Comment c’est du flan ?
Et comment dépasser le fait que c’est du flan ?

Soit c’est du flan car il y a une soumission totale au marché, et donc ils ne cherchent même pas à changer la trajectoire d’une auto régulation totale du marché.

Soit c’est du flan, car il y a une impuissance publique totale avec aucune possibilité d’influer sur le sort des citoyens, aucune marge de manœuvre du politique et de ses relais sur le terrain.

L’une ou l’autre possibilité, ça ne change pas le fait que c’est du flan. Et dans les deux cas, nous avons des politiques qui ne sont plus que les courroies de transmission des grands groupes industriels et financiers. Et probablement qu’il y a des deux.

Nous avons des politiques qui sont un château de carte, où il suffit de souffler pour que tout s’écroule. Où il suffit qu’un médecin soit en arrêt maladie pour qu’un service soit fermé.

Ils sont uniquement dans les slogans, c’est creux, c’est vide, il n’y a aucune prise de risque, il n’y a pas de vision de long terme, il n’y a pas d’objectif d’intérêt général.

Et dans ce cadre là, un domaine qui a été considérablement affecté ces dernières années : c’est la vérité. On a l’impression que le mensonge est devenu la règle de base, et que la vérité est devenue l’exception.

Ainsi, la question que nous nous posons c’est : est-ce que leur parole vaut encore quelque chose ?
Même si c’est très souvent leur parole ne vaut rien, elle est quand même très intéressante. Car il faut souvent en faire une grille de lecture inversée. Et cela nous aide alors à mieux comprendre la situation.

Par exemple quand sur Sisteron, ils nous disent  » Ne vous inquiétez pas…on fait tout ce qu’on peut… pour rouvrir le plus rapidement possible les Urgences ». Dans cette phrase, il y a trois éléments, et il faut les inverser tous les trois.
Ainsi, il faut traduire la phrase par : « Vous devriez vous inquiétez fortement et vous devriez prendre les choses en main… car on va rien faire et donc laisser pourrir la situation… pour que les urgences ferment progressivement ».
De même, il faut associer à ce mode de lecture une vision globale de la situation afin de voir qu’ils appliquent la même stratégie partout en France. Ils ont détruit la moitié des maternités avec cette façon de faire, où on est passé d’environ 900 à environ 450.
D’ailleurs à Sisteron, pour la maternité aussi, il avaient dit « ne vous inquiétez pas », mais elle n’a jamais rouverte !

Cela signifie que le politique ne fait plus de politique, et que la plupart des lois sont réalisées pour marchandiser ou faciliter la marchandisation de tout… jusqu’à la marchandisation de l’humain que ce soit par ses données personnelles ou son corps.

Dans leur cadre, Jusqu’à maintenant, l’humain avait soit un rôle de producteur, soit un rôle de consommateur. Il commence à avoir un troisième rôle : celui de biens de consommation. Et donc l’humain devient consommateur de lui-même.

C’est dans ce contexte de déchéance majeure, de décadence inédite, un niveau jamais atteint dans l’histoire de l’humanité, que se tient notre mobilisation.
On dit mobilisation mais elle a dépassé largement le cadre de la simple mobilisation.
Il s’agit d’une zone de résistance !
Et cette zone de résistance, comme c’est le cas à Sisteron depuis 7 mois, a plusieurs utilité :
– Elle sert à exiger la réouverture des urgences 24h/24 et 7 jours/7. C’est une revendication simple, basique.
– Ensuite cela met un zoom sur leur politique mortifère. Et cela sert à faire comprendre à chacun les prochaines situations similaires.
– Au delà, cela sert à mettre en place une résistance par rapport au monde qu’ils sont en train de construire, ou plutôt de déconstruire. Il y a une déconstruction de l’humanité. Il y a un recul de l’humanité dans tous les domaines. On a un travail qui devient de plus en plus inhumain. Les gens vont de moins en moins bien. On a un cadre de vie de plus en plus invivable. Et à chaque fois, ça va plus loin. Ils n’ont aucune limite à l’inhumanité !
– Il nous faut partager des analyses sur ce qui se passe mais également nous avons besoin de dépasser cette analyse et voir ce qu’on pourrait mettre en place comme contre-projet. Nous avons besoin de mettre en place une résistance pour ensuite la dépasser, et inventer, construire autre chose… proposer une autre société aux prochaines générations !

De très bonnes raisons de lutter !
Lutter pour nous, lutter pour la jeunesse, lutter pour un monde meilleur !
C’est pour cela qu’on est encore là 7 mois après !

RDV lundi 10 février pour une soirée « No Future » !
Car leurs choix politiques qui sont en fait des absences de choix sont en train de détruire tous les futurs possibles !
Ce sera le thème de la 33ème mobilisation.
Attention changement d’horaire : ce sera à 18h00 !
Merci d’être encore nombreuses et nombreux !

>> Ci-joint le tract appelant à la mobilisation du lundi 10 février 2020 :
Tract Urgences de Sisteron No future 10 février 2020

>> Ci-joint l’article du journal « La Provence » du 4 février (cliquer sur l’image pour agrandir) :
1226. Article La Provence du 4 février 2020

>> Ci-joint l’article du journal « Le Dauphiné » du 6 février (cliquer sur l’image pour agrandir) :
1226. Article Le Dauphiné du 6 février 2020

>> Pour visionner la vidéo de l’UD CGT 04 de la mobilisation de lundi, cliquer sur ce lien :

>> Pour visionner la vidéo de jacques Mantz, cliquer sur ce lien :

1er février 2020 – Leur politique, c’est du flan – Vers la 32ème mobilisation aux Urgences de Sisteron

Merci à toutes celles et à tous ceux qui se sont mobilisés lundi soir pour cette 31ème mobilisation consécutive !
Nous étions encore environ 150 pour une très belle mobilisation dynamique et lumineuse !

Il a été rappelé que le ministère de la santé et les ARS ferment un peu partout des lits, des services et des hôpitaux de proximité.
Et que la vraie médecine, ce n’est pas que le technique. C’est le physique, le psychologique et le social. La vraie médecine, ce n’est pas quand on laisse le marché s’autoréguler car alors dans ce cas on court à la catastrophe.

Ils concentrent l’activité dans un nombre de sites limités, en désertifiant les territoires ruraux… Et en accentuant la charge de travail, et plus globalement les mauvaises conditions de travail… dans les grands sites, en nous gérant à coup de pourcentages. Alors ils vont peut être nous parler de 6% de burn out, de 7% d’erreurs etc… mais quand on est mort, on n’est par mort à 2% ou à 3%… on est mort à 100% !

Le bon travail, de qualité, en prenant le temps de discuter avec le patient, ce n’est pas dans des usines à soins, c’est dans les petits services qu’on a la possibilité de le réaliser. Des hôpitaux à taille humaine comme c’est le cas à Sisteron.

Les gens qui gèrent le pays ne voient que par la rationalité et par les métropoles. Et d’ailleurs, pour les élections municipales du mois de mars, le ministre de l’intérieur a frappé fort en retenant un seuil de 9000 habitants qui vise à exclure les petites communes du décompte des voix aux prochaines élections municipales.

Il exclu pas moins de 52% de la population, et rien de moins que 96 % des communes de France ! Dans quelle autre démocratie accepterait-on une telle manipulation ? Evidement aucune !

Et cette question des seuils et des petites communes est très révélatrice de la façon dont ce gouvernement s’arrange avec la vérité et comme il considère le peuple.

Qu’est-ce qu’ils proposent dans les petites villes : pas de médecins généralistes, pas de maternités, pas de services d’urgences. Il faut aller dans les grandes villes pour se faire soigner. Mais on n’a même plus de train pour nous y amener, ils ont fermé les gares !

Donc, ils démolissent les services publics, l’aménagement du territoire, la démocratie locale… Puis, ils ne prennent pas en compte les votes des petites communes lors des municipales ! C’est le double effet Kiss Cool !

De plus en plus de citoyens, et on le ressent dans les échanges à Sisteron, se rendent compte qu’il y a un problème de répartition des richesses qui est de plus en plus important. Et quand la chaine de TV nous a interrogés sur la question des impôts et des services publics, on leur a dit : « Que les plus riches paient leurs impôts… cela fera plus d’argent pour les services publics ! Les inégalités augmentent d’année en année, et on demande aux plus pauvres de faire de plus en plus d’effort pour que les plus riches deviennent de plus en plus riches, c’est totalement inacceptable ! »

Dans ce contexte de plus en plus sombre, Macron, Castaner, Buzyn et leurs alliés tentent de nous imposer à longueur de journée, par la propagande et la répression l’adage : « Subis et tais-toi ! ». Nous, à Sisteron, on leur oppose l’adage suivant : « On en a marre de subir et on va l’ouvrir de plus en plus ! ». Et c’est pourquoi notre détermination est très forte !

Lundi prochain, le thème de la mobilisation sera : « Leur politique, c’est du flan ! »
Et tout ce qu’on nous raconte depuis 7 mois c’est du flan également !
Un élément générique, donnant un semblant de solidité à l’extérieur, mais très mou à l’intérieur, et où tout peut s’écrouler à chaque instant !
Derrière l’apparence agréable ou derrière l’onctuosité de surface, se cache souvent une pâte visqueuse qui nous laisse souvent sur notre fin !
Cela fait 7 mois qu’on nous en sert dans les discours, aujourd’hui on a décidé de leur rendre hommage… à notre façon !
Alors lundi 3 février, nous apporterons un flan le plus grand que nous pourrons faire, et nous en mangerons sans modération… mais en toute connaissance de cause cette fois-ci !

On est sur le bon chemin ! Alors on continue !
Et On lâche rien !

>> Ci-joint le tract appelant à la mobilisation du lundi 3 février 2020 :
Tract 32ème mobilisation Urgences de Sisteron

>> Ci-joint l’article du journal « La Provence » du 25 janvier (cliquer sur l’image pour agrandir) :
1224. Article La Provence du 25 janvier 2020

>> Ci-joint l’article du journal « La Provence » du 28 janvier (cliquer sur l’image pour agrandir) :
1224. Article La Provence du 28 janvier 2020

>> Ci-joint l’article du journal « Le Dauphiné » du 29 janvier (cliquer sur l’image pour agrandir) :
1224. Article Le Dauphiné du 29 janvier 2020

>> Pour visionner la vidéo de la très belle mobilisation de lundi et appelant également à la prochaine, cliquer sur ce lien :