31 août 2019 – ARS – Agences régionales de santé : des usines à burn-out

Management harcèlement burn out

Nous nous souvenons d’un article que nous avions lu il y a pas mal de temps qui expliquait que le directeur général de l’ARS de Midi-Pyrénées était l’ancien numéro 2 de Carrefour…Un spécialiste des marchandises qui devait piloter la santé dans sa région. Qui a dit que l’hôpital n’était pas une entreprise, et que les patients n’étaient pas de la marchandise ? Un simple exemple parle plus qu’un long discours. Ils pourront toujours nous répondre « Avec Carrefour, je positive »…Mais, ce seront bien les seuls à positiver tant le fossé se creuse entre leurs objectifs et les attentes des patients et des personnels de santé sur le terrain… et même au sein des ARS…

>> Ci-joint un article qui vient de paraitre dans l’Humanité Dimanche intitulé « Agences régionales de santé, des usines à burn-out » : CLIQUER ICI

>> Ci-joint également un article qui était sorti fin 2018 dans Marsactu sur le management au sein de l’ARS PACA intitulé « Le management à la serpe du directeur qui a fragilisé l’agence régionale de santé » : CLIQUER ICI

30 août 2019 – Crise aux Urgences de Sisteron : une 9ème mobilisation qui gagne en puissance et une 10ème le lundi 2 septembre

Aujourd’hui, on s’aperçoit que dans le département du 04, comme dans les autres départements ruraux, on assiste à une attaque en règle contre les services publics et notamment les services publics de la santé comme les hôpitaux publics.

Aux Urgences de Sisteron, on ne peut pas considéré que le bricolage mise en place par l’ARS et le CHICAS soit sérieux et soit satisfaisant ! Cela ne permet pas de répondre aux besoins et aux difficultés en termes de santé de la population !!!

Cette fermeture « provisoire » des urgences la nuit engendre une mise en danger des populations d’une partie du 04 mais également des départements voisins du 05 et de la Drôme !

C’est pourquoi, 300 personnes étaient présentes lundi 26 août au soir pour le 9ème rassemblement qui s’est transformé en défilé nocturne. Les citoyens présents étaient d’accord sur le fait qu’il ne faut rien lâcher mais également sur le fait qu’il faut continuer à monter en puissance. De nombreuses propositions ont émergé (sit-in, constitution d’une ZAD, blocage général…) et aucune n’a été écartée tellement les enjeux sont importants.

En faisant le total des participants aux différents rassemblements, on arrive à 2000 personnes qui sont passées à Sisteron avec un renouvellement important !

La première victoire aujourd’hui, c’est l’implication déterminée des citoyens et de nombreux élus locaux qui se mobilisent depuis 9 rassemblements pour exiger la réouverture des urgences la nuit !

La seconde victoire, c’est la pression mise sur les décideurs et pouvoirs publics qui commence à faire bouger les lignes !

C’est pourquoi nous devons continuer à travailler les convergences et continuer à faire grandir le mouvement qui est relayé par les médias au niveau national, régional et local. Lundi soir encore, de nombreux médias étaient présents.

Aujourd’hui le peuple a décidé de s’occuper de ses affaires et a décidé de mettre en échec tous les projets malveillants !

Le peuple exige la réouverture rapide des urgences à Sisteron 24h00/24, 7 jours sur 7 et le renforcement des différents services de l’hôpital !

Nous appelons, dès à présent, l’ensemble des personnels, des citoyens, des élus à préparer et à participer à la prochaine mobilisation du lundi 2 septembre, qui débutera à 19h30 devant les urgences de Sisteron !
Ensuite, une grande assemblée citoyenne est prévue devant la Mairie pour finaliser les propositions amorcées lundi dernier.

On lâche rien !
On mènera la lutte jusqu’au bout !

>> Ci-joint le tract appelant au rassemblement du lundi 2 septembre à 19h30 :
1160. Tract grève urgences Sisteron pour le 2 septembre 2019

>> Ci-joint l’article du journal « La Provence » d’hier (cliquer sur l’image pour agrandir) :
1160. Article La Provence du 29 août 2019

>> Cliquer ci-dessous pour accéder au reportage du JT de  » France 3  » de mardi :

>> Cliquer ci-dessous pour accéder au reportage de la radio  » Europe 1  » de mardi :

23 août 2019 – Happytal : L’hôpital public se tire une balle dans le pieds !

Happytal, l'argent et les patients

On assiste à un « saucissonnage » de l’activité hospitalière au travers par exemple des Hôtels Ibis qui se lancent en tant qu’hôtels hospitaliers ou encore de l’offensive de la société « Happytal » (offres de services pour les patients, leur proche et les personnels).

Pour Happytal, ils ont commencé à se mettre en place au sein des CHU dans un premier temps, et commencent maintenant une offensive sur les hôpitaux de taille plus modeste.

Ils ont une plaquette rose pour les patients et leur proche ainsi qu’une plaquette verte pour les personnels (garde d’enfants, garde d’animaux, repassage, fleurs et bouquets, organisation d’évènement, soin du corps, massage, coiffeur, traiteur, macarons…).

De nombreux services rendus par les personnels d’une structure privée lucrative extérieure. L’hôpital public se tire une balle dans le pieds !

Ci-joint ci-dessous l’article du Monde du 13 août 2019 intitulé « Les vraies motivations de Happytal, service de conciergerie de luxe pour hôpitaux » :

Cette start-up promet d’« apporter de la douceur » aux patients. Mais son vrai business est l’optimisation de la facturation des chambres individuelles.

Publié le 13/08/2019

C’est peu de dire que les comptoirs qui fleurissent depuis quelque temps dans le hall des hôpitaux vendent du rêve. Des hôtes et hôtesses, tout sourire, proposent au futur patient d’enregistrer sa demande de chambre individuelle. A celui hospitalisé de se faire livrer des sushis, ou de réserver une coupe-brushing. En appelant Marielle ou Angélique, le personnel soignant peut, lui, commander du pain, déposer son pressing, et même s’épargner l’achat des fournitures scolaires de la rentrée. On privilégie évidemment les commerçants locaux, les prix sont alignés sur ceux de l’extérieur. Du rêve…
Ce service de conciergerie 5 étoiles « qui fait du bien à tout le monde » et « apporte de la douceur » gagne aussi les maisons de retraite. Happytal, une start-up lancée en 2013 par deux anciens du cabinet de conseil McKinsey, en a fait sa carte de visite. Présente dans une centaine d’établissements de santé et une poignée d’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), la société, qui annonçait, il y a six mois, une levée de fonds de 23 millions d’euros, projette d’occuper 700 lieux d’ici 2023.
Chaque inauguration de comptoir s’accompagne d’une petite réception à laquelle sont conviés le maire de la ville, le député et les photographes locaux. Mais ce que ne dit pas la belle histoire, c’est que derrière le sourire des polos roses une autre réalité se dessine : celle d’un business florissant qui heurte les défenseurs de l’hôpital public. Des témoignages de patients, de soignants mais aussi d’anciens salariés recueillis par le Monde interrogent sur des pratiques commerciales menées directement auprès de personnes fragiles. Et ce, alors que la coopérative hospitalière UniHA a lancé un nouvel appel d’offres pour signer un accord-cadre avec une conciergerie. Les candidats ont jusqu’à la fin de l’été pour se manifester.

Patients démarchés dans leur chambre

Le modèle économique d’Happytal ne repose en réalité pas tant sur la conciergerie que sur l’optimisation de la facturation des chambres individuelles. En France, l’Assurance-maladie ne finance la chambre particulière que pour raisons médicales. Dans les autres cas, les hôpitaux peuvent facturer les lits, à condition que le patient en ait fait la demande par écrit. Derrière, c’est la complémentaire santé qui paie. Si le patient en a une.
Pendant des années, les établissements n’ont pas vraiment couru après cet argent : ça n’était pas la priorité du personnel, qui estime d’ailleurs que la chambre seule fait partie des soins et revient à tous. Mais quand Happytal a présenté aux hôpitaux les gains potentiels qu’apporterait une politique active de récupération des consentements, les directions se sont peu à peu laissé convaincre. D’autant que la carte-cadeau (15 à 30 euros) à valoir sur la conciergerie que la société propose d’offrir pour chaque signature rend l’établissement attractif.
Evidemment, tout cela a un coût – l’hôpital paie un abonnement mensuel, et 2 à 4 euros par nuitée facturable – mais l’établissement s’y retrouve en facturant davantage les chambres seules. C’est en somme ce qu’a expliqué la direction de l’AP-HP (les hôpitaux parisiens) lorsque le sujet est revenu en commission médicale d’établissement (CME), au début de l’été.

Voilà quelque temps que les représentants des praticiens s’interrogent sur le coût de cette conciergerie testée dans une dizaine d’établissements. Selon les informations du Monde, les hôpitaux de l’Est parisien (Rothschild, Tenon, Trousseau, Saint-Antoine) versent 756 000 euros par an à Happytal mais, depuis trois ans, cela rapporte 2 millions d’euros, leur a t-il été répondu, le 9 juillet. Dans le nord, à Bichat et Beaujon, situé à Clichy, l’abonnement annuel coûterait 483 000 euros, mais en moins de cinq mois le contrat aurait rapporté 243 000 euros.

« Il y a des personnes vulnérables qui ne se rendent pas compte de ce qu’on leur vend »

« Certes », rétorque Anne Gervais, hépatologue à Bichat et vice-présidente de la CME, mais « ces pratiques posent des questions éthiques ». Les patients peuvent être démarchés dans leur chambre. L’AP-HP et Happytal assurent que tout est cadré – seulement avec l’accord des soignants, et pas dans les services lourds –, « mais le procédé n’est pas clair, insiste la clinicienne. Il y a des personnes vulnérables qui ne se rendent pas compte de ce qu’on leur vend ». « Et il y a ce risque de traiter différemment un patient selon ce que sa mutuelle prend, ou non, en charge. » D’ailleurs, les adhérents d’une complémentaire santé reçoivent la carte-cadeau, les autres, rien. Le danger que les chambres seules reviennent prioritairement aux signataires n’est pas nul. « Et je ne parle pas du nouveau degré de privatisation », ajoute-t-elle.

« Facturation abusive »

La première critique, le démarchage des patients, Julie E. en a récemment fait les frais. Le soir du 1er juin, elle accouchait de sa deuxième fille, au CHR d’Orléans. Dans la nuit, elle est installée en chambre seule « sans avoir rien demandé », et lundi 3 juin elle reçoit la visite d’une dame. « Elle me présente Happytal. Je pense qu’il s’agit d’un service de l’hôpital. Elle me demande si ma mutuelle prend la chambre en charge, j’appelle ; je crois comprendre que oui. La dame me fait signer un papier en assurant que je n’aurai rien à payer », raconte la patiente.

Début juillet, la jeune mère reçoit une facture de 200 euros (quatre nuits) que sa mutuelle refuse de rembourser. « Elle ne rembourse qu’à partir du 6e jour. » Depuis, elle dénonce « une facturation abusive » et les conditions du recueil de sa signature : « Je viens d’accoucher, je dors peu et mal, ma cicatrice est douloureuse, je ne suis donc pas en état de réfléchir correctement, écrit-elle à la direction de l’hôpital, le 11 juillet. De plus, les visites étant interdites le matin, pourquoi est-elle autorisée à venir me voir ? »
« On allait dans les salles d’attente, aux admissions. On était informés des entrants, et on allait les démarcher dans leur chambre » une ancienne salariée d’Happytal.
Les concierges sont-ils intéressés au nombre de consentements recueillis ? Happytal n’a pas répondu aux questions du Monde, mais une ancienne salariée décrit ce travail qui consistait « à inciter fortement les patients à signer. On allait dans les salles d’attente, aux admissions. On était informés des entrants, et on allait les démarcher dans leur chambre. On disait venir pour le suivi administratif. Si la mutuelle prenait en charge, la personne signait, recevait sa carte-cadeau, puis trois semaines plus tard, elle recevait la facture ». Lucie Corneat, infirmière en pneumologie à Orléans, raconte aussi des personnes qui « nous interrompaient dans le couloir pour demander le numéro de chambre d’une telle ou d’untel dont ils avaient été informés de l’arrivée. Maintenant, ils arrivent carrément avec une liste. »

« Un pansement sur une jambe de bois »

Les conséquences de tout cela ne sont pas neutres. Les complémentaires santé ont enregistré une hausse des remboursements de chambres seules, mais notent aussi une augmentation du prix de la nuitée. Happytal le suggère, d’ailleurs, aux directions. La carte-cadeau « incluse dans le tarif de la chambre particulière aide à mieux justifier le tarif de la chambre particulière », indique un document de négociation dont le Monde a pris connaissance. Sauf qu’en bout de chaîne, c’est le reste à charge des patients qui augmente. Et si la carte n’est pas utilisée, le prix de la chambre ne diminue pas pour autant.
Jean Carré, qui a suivi le dossier pour SUD, à Orléans, déplore que « la crise financière des hôpitaux pousse à opter pour ce type de solution. On vit sur la bête malade ». « Ces sociétés surfent sur une mission que l’hôpital ne remplit plus, abonde un interne, à Brest (Finistère). On n’investit plus dans les repas alors que la guérison des plus fragiles passe aussi par la nutrition. » Quant aux offres destinées aux soignants : « Réceptionner mes colis, aller nourrir mon chat ? Mais je n’ai pas besoin d’une nounou ! Je veux juste travailler moins de 60 heures par semaine. Tout cela est un pansement sur une jambe de bois.
Les directeurs d’hôpital sont partagés sur le sujet. Dans le nord de l’Essonne, Cédric Lussiez, qui a hérité, à Orsay et Longjumeau, du contrat de son prédécesseur, interroge toutefois le fait qu’une « société fasse des marges sur de l’argent qui revient aux hôpitaux. Des agents pourraient faire ce même travail ».

Emeline Cazi

22 août 2019 – Urgences de Sisteron – Bilan du 8ème rassemblement et un changement de braquet pour le 9ème

On nous explique à longueur de journée qu’on peut faire mieux avec moins. Et bien, faire mieux avec moins cela s’appelle la fermeture provisoire des urgences de Sisteron la nuit !

C’est un exemple concret de la conséquence des politiques de santé menées tant en termes de formations médicales que de baisse des moyens pour l’hôpital public. Il s’agit d’une politique néfaste pour l’intérêt général et pour la santé de la population !

Aujourd’hui la bataille est rude pour obtenir la réouverture des urgences la nuit à Sisteron mais c’est une bataille importante quand on sait que les urgences sont le socle de l’hôpital. Et fragiliser les urgences, c’est fragilisé l’ensemble de l’hôpital de Sisteron, ce qui est totalement inacceptable !

C’est pourquoi, le syndicat CGT, les personnels, les gilets jaunes, les élus locaux, les collectifs citoyens et les habitants se mobilisent avec détermination depuis le 8 juillet. 2 rassemblements le jour ont été organisés, puis 6 rassemblements le soir, soit au total 8 rassemblements rassemblant plus de 200 personnes à chaque fois. Lundi 19 août, nous étions environ 150 malgré la pluie pour exiger la réouverture d’un service d’urgences 24h/24, 7 jours/7 et de qualité !

Aujourd’hui, quasiment tous les jours des services hospitaliers ferment (totalement ou partiellement) en catimini. Et ils pensaient probablement faire la même chose à Sisteron. C’est à dire passer d’une situation provisoire à une situation définitive. Mais c’était sans compter la détermination des citoyens qui ont su travailler les convergences en termes d’analyse, de propositions et de luttes ! Aujourd’hui, nous sommes un caillou dans leur chaussure, et le caillou est en train de grossir !

Nous remercions tous les médias nationaux, régionaux et locaux qui relaient depuis le 8 juillet cette situation de crise inacceptable comme les différentes actions mises en place.

Après 8 rassemblements, et un certain enlisement de la situation, nous avons décidé de changer de braquet et de passer à la vitesse supérieure. C’est pourquoi pour le 9ème rassemblement, le lundi 26 août, il y aura de la nouveauté, et nous organiserons un défilé nocturne et animé dans toute la ville de Sisteron. Et chaque prochain lundi, nous mettrons en place des initiatives nouvelles.

RDV lundi 26 août 2019 à 19h30 devant les urgences, pour l’entrée dans une seconde phase de la mobilisation. Cette soirée sera importante car elle devra être le moment d’une montée en intensité et des décisions devront être prises à l’issue du défilé nocturne !

>> Ci-joint le tract pour le défilé nocturne du 26 août :
1157. Tract pour le 26 août 2019 Urgences de Sisteron

>> Ci-joint l’article du journal national « L’Humanité » du 21 août (cliquer dessus pour agrandir) :
1157. Article L'Humanité du 21 août 2019 Urgences de Sisteron

>> Ci-joint l’article du journal « La Provence » du 21 août (cliquer dessus pour agrandir) :
1157. Article La Provence du 21 août 2019 Urgences de Sisteron

>> Ci-joint l’article du journal « Le Dauphiné » du 21 août (cliquer dessus pour agrandir) :
1157. Article Le Dauphiné du 21 août 2019 Urgences de Sisteron

>> Pour voir la vidéo de « DICI TV », cliquer ci-dessous :

Nous mènerons la lutte jusqu’au bout !
A lundi soir !

19 août 2019 – ONI (Ordre National Infirmier) : toujours plus menaçant… toujours plus inutile !

1156. Non à l'Ordre National Infirmier ONI

Des infirmières reçoivent actuellement deux documents :
– le premier document provient d’une société de recouvrement, intitulé « Avis de dépôt requête injonction de payer imminent ». Il s’agit d’un courrier culpabilisant et menaçant. Il précise qu’en cas de non paiement sous 48h00 l’organisme ferait une requête à Monsieur le Président du tribunal. Mais ce n’est qu’ « un projet ».
– Le second document est un modèle de requête non rempli, là aussi stipulé « Projet » dans le but de rendre le courrier plus officiel qu’il ne l’est réellement.

Comme à chaque fois, la lettre n’est pas envoyée en recommandé. De plus, ce n’est pas une injonction du tribunal. C’est toute l’ambiguïté de ce courrier.

A la lecture, si vous ne paiez pas, la société enverra une requête au tribunal pour que celui-ci produise une injonction.
Le fera-t-il ?
Certains IDE ont reçu depuis plusieurs mois voire années un tel courrier, mais à ce jour ils n’ont reçu aucune injonction d’un tribunal.

Cependant, si toutefois elle effectuait cette démarche, voici le fonctionnement :
La société de recouvrement envoie la requête au tribunal.
Celui-ci étudie et donne un jugement. A partir de là, il y a deux solutions :
1) soit il rejette et tout s’arrête, vous n’avez rien à payer
2) soit il remplit l’ordonnance d’injonction et s’ensuit une procédure détaillée ci-dessous.
Le tribunal signe et date la notification et la renvoie à l’organisme de recouvrement. A partir de cette date (date où le juge du tribunal signe le document), la société de recouvrement a 6 mois pour vous renvoyer le document. S’il dépasse le délai, la procédure est nulle et non avenue (attention il n’est pas précisé que le courrier doit être recommandé même si l’injonction de paiement est officielle et obligatoire car émanant d’un juge).
A partir du moment où vous recevez la lettre, vous avez 1 mois pour la contester en écrivant au greffe en lettre recommandée.
Cela bloque la procédure et il faudra attendre de passer devant le juge de proximité qui donnera son avis.
Comme vous pouvez le constater, cette procédure est très lourde au regard de la somme à recouvrer, il y a donc de fortes probabilités pour que les tribunaux ne les engagent pas.


>> Pour voir le dernier communiqué de la fédération CGT Santé et Action Sociale sur l’ordre Infirmier : CLIQUER ICI

18 août 2019 – Urgences de Sisteron – Bilan du 7ème rassemblement et 8ème en perspective le 19 août 2019

Lundi dernier (12 août) a été organisé un 7ème rassemblement pour exiger la réouverture rapide du service des urgences la nuit à Sisteron. Ce fut encore une belle réussite. Toujours autant de monde, environ 200 personnes, devant les urgences de 19h30 à environ 22h00, avec chants, slogans, pancartes et toute la détermination nécessaire ! Militants syndicaux, associatifs ou politiques, gilets jaunes, citoyens s’étaient donnés rendez-vous pour participer à cette grande sardinade revendicative !

Des touristes ont pu venir pour soutenir cette démarche plus que légitime tout en profitant du côté festif de la soirée.

Il a été rappelé que nous défendrons, sans ambigüité, nos biens communs ! Il a été rappelé qu’il est inacceptable de mettre en danger la population pour répondre à des injonctions de politiques européennes, financières et austéritaires. Il a été aussi rappelé l’impact en termes de dysfonctionnements que pouvait avoir la fermeture des urgences de nuit sur d’autres professions comme les pompiers ou les gendarmes. Malgré tous les discours rassurants, les dysfonctionnements se multiplient, et on voit bien que la crise actuelle dépasse largement le cadre des seules urgences ! Nous ne voulons pas du monde qu’ils essaient de nous imposer : une liberté totale pour les plus riches, les plus puissants… Et une insécurité totale pour les plus pauvres, les plus fragiles !

Comme à chaque fois, les médias locaux, régionaux et nationaux ont joué le jeu, et ont encore couvert l’évènement. Ce ne sont pas les mêmes à chaque fois, mais il y en a toujours plusieurs. Après BFM, Le Parisien et Aujourd’hui en France il y a quelques jours… La Provence, Le Dauphiné, France 3 et RMC… étaient présents ce lundi.

>> Ci-joint l’article du journal La Provence relatif au rassemblement du 12 août : CLIQUER ICI

>> Pour voir le reportage du JT 19-20 de France 3 sur les grèves aux urgences en PACA : Avignon, Toulon, Martigues, Sisteron… en duplex de Sisteron, cliquer ci-dessous :

>> Pour voir le reportage de RMC lors du rassemblement du 12 août aux urgences de Sisteron, cliquer ci-dessous :

>> Pour voir l’article du journal Le Dauphiné, cliquer sur ce lien : CLIQUER ICI

>> Ci-joint enfin le tract appelant au nouveau rassemblement du 19 août :
1155. Tract Urgences Sisteron pour le 19 août

Soyons encore nombreuses et nombreux pour ce nouveau rassemblement de lundi (19 août à 19h30) pour envoyer un message clair et fort : La mobilisation et notre détermination sont puissantes ! On ne laissera pas massacrer nos biens communs ! Et on luttera jusqu’au bout, sans faiblir, et jusqu’à la victoire !

10 aout 2019 – Grand dossier national sur la crise aux urgences (dont Sisteron)

Le journal « Le Parisien » est distribué dans la région parisienne sous ce nom et s’appelle « Aujourd’hui en France » pour tout le reste de l’Hexagone. Dans ces deux journaux ont été publiés hier un même dossier intitulé « Urgences : pourquoi la crise s’aggrave ».

Il est fait référence dans une partie du dossier à la mobilisation aux Urgences de Sisteron.

Ci-joint un extrait du dossier.


1154. Dossier crise aux urgences (1)

1154. Dossier crise aux urgences (2)

1154. Dossier crise aux urgences (3)

1154. Dossier crise aux urgences (4)

7 août 2019 – Urgences de Sisteron – Un 6ème rassemblement puissant et un 7ème à venir

1152. Mobilisation urgences de Sisteron (1)

1152. Mobilisation urgences de Sisteron (2)

Lundi soir à Sisteron, devant le service des urgences, s’est déroulé un 6ème rassemblement toujours aussi puissant et déterminé !

Nous en avons profité pour remercier tous les militants, gilets jaunes, citoyens qui se mobilisent à chaque rassemblement, mais également entre les rassemblements pour la logistique, les distributions de tracts, les signatures de pétition, les RDV divers et variés pour faire avancer nos exigences, à savoir la réouverture des urgences 24h/24, 7 jours/7 et de qualité !

Nous en avons profité pour remercier également Mme Buzyn, l’ARS PACA, et les directions à leur ordre, pour la politique ultra-radicale menée dans notre territoire qui a permis de raviver et renforcer l’esprit de combativité des citoyens tout comme leur esprit de solidarité !

Ce jour, une réunion de convergences est organisée à 14h00 dans les locaux de l’UD CGT 04 avec toutes celles et toutes ceux qui refusent de baisser la tête ou de détourner le regard face à l’ignominie de leur politique, avec toutes celles et tous ceux qui ont décidé de rentrer en résistance et de creuser des tranchées autour de nos biens communs !

On continue ! On lâche rien ! Et on se retrouvera lundi prochain pour un 7ème rassemblement lundi 12 août (avec peut être quelques variantes en fonction de ce qui sera décidé collectivement ce jour) !


>> Ci-joint un article paru hier sur DICI TV : CLIQUER ICI


>> Ci-joint un autre article paru sur le site de BFM fin de semaine dernière (avec quelques petites erreurs de la journaliste dans l’article, mais chacun pourra les corriger aisément) : CLIQUER ICI