Ils mettent à feu et à sang tout ce qui peut créer du lien, de la solidarité, du bien vivre ensemble.
Et au plus ça va mal, au plus ils accélèrent le processus, en tétanisant les citoyens, comme les organisations censées les représenter, empêchant de leur faire sortir la tête de l’eau, les empêchant d’analyser la situation, accentuant à chaque fois un peu plus la rationalisation de tout. Dans ce cadre très précis, l’humain automate n’a aucune marge d’autonomie en dehors du rôle qui lui est attribué : producteur et consommateur.
Ce processus conduisant inéluctablement à la disparition : des services publics, des qualifications, de l’emploi, du bien être, de la vérité, du savoir… mais également de la nature et des êtres vivants.
C’est dans ce contexte que les dirigeants politiques successifs sont obsédés par le fait « qu’il faut réformer ». Réformer, non pas pour améliorer la situation ou pour ralentir le processus de destruction, mais pour s’adapter à cette évolution, cette radicalité, en marche vers le chaos…
Et ces réformes ne sont jamais suffisantes puisque le processus en cours est extrêmement plus rapide.
D’où l’idée qu’il faudrait être modernes, réformistes et accepter toujours plus de réformes et aller toujours plus vite.
Mais les algorithmes et les calculs du marché ne sont pas là pour s’embarrasser de réformes. Il s’agit de dissoudre le politique et le social dans le technologique et l’économique, en les pulvérisant. Les réformes ne sont qu’un leurre, laissant penser qu’il faudrait trouver des compromis pour pouvoir accéder à des jours meilleurs. Alors qu’en accompagnant ce processus, il n’y a aucune possibilité de jours meilleurs, et de plus en plus de personnes le comprennent en France, mais également un peu partout dans le monde.
Plus précisément sur la problématique des Urgences, l’article du journal Le Monde du 21 décembre 2019 ci-joint laisse apparaitre cette tentative d’adaptation dans le rapport cité proposant de légaliser les fermetures de services d’urgences la nuit. Est cité dans cet article l’exemple de Sisteron. Dans les journaux locaux (ci-joints), il est également fait référence aux risques que ce rapport (notamment d’un médecin LREM) fait peser sur les territoires ruraux.
Ils cassent nos boussoles engendrant des territoires et des populations complètement déboussolés !
Nous serons encore présents lundi 30 décembre à 17h00 devant les Urgences de Sisteron pour dénoncer ces casseurs de boussoles, et continuer à exiger la réouverture des urgences de Sisteron 24h00/24, 7 jours sur 7, avec toute notre détermination et notre fraternité !
Bonnes fêtes pour celles et ceux qui en ont la possibilité !
Bon courage pour tous les autres !
PS : merci d’apporter, pour celles et ceux qui peuvent, quelque chose à manger et à partager pour cette fin d’année !
>> Ci-joint le tract appelant à la mobilisation à Sisteron du lundi 30 décembre à 17h00 :
>> Ci-joint l’article du journal « Le Monde » du 21 décembre 2019 (cliquer sur l’image pour agrandir) :
>> Ci-joint l’article du journal « La Provence » du 24 décembre (cliquer sur l’image pour agrandir) :
>> Ci-joint l’article du journal « Le Dauphiné » du 24 décembre (cliquer sur l’image pour agrandir) :