29 octobre 2016 – Rassemblement le mardi 8 novembre à 11h00 devant la Préfecture de Digne les Bains

La situation de la famille Duranton à Reillane est assez révélatrice du mépris des pouvoirs publics vis à vis des citoyens. Leur fille Mathilde, 22 ans, handicapée, porteuse d’une maladie dégénérative, une encéphalomyopathie mitochondriale, attend depuis 4 ans une place dans un lieu de vie dédié aux adultes handicapés, une Maison d’Accueil Spécialisée. c’est purement scandaleux !

Les domaines de la santé, du médico-social, du social et plus globalement de l’ensemble de la protection sociale (CAF, Sécu, Pôle Emploi, CARSAT…) connaissent une montée en puissance des attaques qui leur sont portées, et tout particulièrement dans le 04 où les populations sont considérés comme des sous-citoyens.

Leurs attaques avancent sur deux jambes. La première porte le nom de restructurations à outrance, la seconde jambe celle de coupes budgétaires à répétition et inhumaines. Dans ce cadre, le service rendu aux usagers ou les conditions de travail ne sont que de simples variables d’ajustement. Mieux vaut aujourd’hui ne pas être gravement malades quand on habite dans le 04, mieux vaut de ne pas être âgé, mieux vaut ne pas avoir besoin d’un ophtalmologiste, mieux vaut ne pas avoir de problèmes d’handicap, mieux vaut ne pas perdre son emploi…

Pourtant, cela ne leur suffit pas puisqu’ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure. La mise en place des GHT (groupements hospitaliers de territoire) comme le projet de loi de financement de la sécurité sociale qui sera voté le 20 novembre sont de véritables insultes aux populations et montrent clairement leur volonté de durcir le ton et d’en finir avec notre système de protection sociale qui était l’un des meilleurs du monde il y a encore quelques années.

La riposte doit également monter d’un ton !
Face à cette attaque globale, la riposte doit être globale !
Santé, Social, Organismes sociaux…nous sommes tous dans le même bateau. Cela ne concerne pas que les professionnels mais bien l’ensemble des citoyens qui financent le système et en sont également usagers.

Nous devons agir systématiquement de manière concrète et percutante !
Un nouveau processus de lutte se met en place, la première étape est le 8 novembre, il ne faut pas le rater. Dans chaque département de la région des actions sont prévues.

Nous exigeons que la priorité soit donnée au budget de la sécurité sociale afin de satisfaire aux besoins de la population en matière d’accès aux soins et aux services sociaux.

En conséquence, la journée de grève nationale du 8 novembre (à l’appel des syndicats CGT, FO et SUD) marque le début d’une bataille qui est partie pour durer dans le temps. C’est par la grève et la manifestation qu’on pourra les faire reculer et faire avancer nos propositions.

    NOUS COMPTONS SUR LA PRESENCE DE CHACUN
    LE MARDI 8 NOVEMBRE A 11H00
    RASSEMBLEMENT DEVANT LA PREFECTURE
    A DIGNE LES BAINS

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27 octobre 2016 – Les richesses existent pour se soigner tous

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Le débat parlementaire sur le financement de la sécurité sociale est engagé.

La ministre de la santé s’est donnée pour feuille de route de réduire le déficit de la sécu et cela au détriment de la santé des populations.

Pour les prochaines années, ce sont d’ores et déjà 22000 suppressions d’emplois qui sont programmées dans les hôpitaux, 16000 lits directement menacés. Les fermetures de services vont s’accélérer avec la mise en place des Groupements Hospitaliers de Territoire, outils de « rationalisation » des moyens. Cela va profondément modifier le paysage hospitalier de demain en rayant de la carte un certain nombre d’hôpitaux de proximité… un impact direct sur toute la population.

Ce n’est pas sans conséquences sur la qualité du travail des personnels de santé et de la Sécurité Sociale, soumis à un harcèlement permanent pour tenir les objectifs financiers fixés par la Ministre. Concrètement on assiste à une dégradation des conditions de travail, de la qualité des soins pour les patients. De plus en plus les personnels, des équipes entières ont le sentiment de ne pas faire correctement leur travail, ce qui provoque une frustration amenant beaucoup de détresses professionnelles provoquant même des suicides.

La politique du gouvernement n’est pas acceptable et doit être confrontée à la réalité :

Des malades qui restent des heures voire des jours aux urgences faute de lits, … des malades obligés de faire plusieurs heures de route chaque jour pour leurs séances de radiothérapie, des malades amenés à rentrer chez eux avant d’être rétablis pour libérer la place….

Aujourd’hui, il devient fréquent de ne plus pouvoir se faire soigner à l’hôpital public, de renoncer aux soins parce qu’ils sont trop couteux et que la malheureuse mutuelle ne fait pas l’affaire car on l’a pris en fonction de ses moyens et pas de ses besoins…sachant que certains n’en n’ont même pas.

Il est temps d’agir :

Nous avons besoin de maternités, de services d’urgences, d’hôpitaux de proximité avec des personnels en nombre suffisants, formés et en capacité de prendre soins des malades.

Il faut supprimer les dépassements d’honoraires, la rémunération à l’acte, les franchises médicales et instaurer un niveau de remboursement intégral des frais de santé.

Il faut développer une politique de prévention solide et durable en commençant par la lutte contre le mal travail.

Il faut prendre des mesures rapides pour permettre une couverture médicale sur l’ensemble du territoire même dans les zones les plus reculées où les plus modestes avec le développement de centres de santé publics, pluridisciplinaires.

Le droit à la santé pour tous est un droit fondamental, il faut faire des dépenses de santé une priorité, notre pays en a les moyens… Nous le réaffirmons, c’est une question de choix politique, de justice et d’égalité.

300 milliards de dividendes ont été versées aux actionnaires l’an dernier alors que dans le même temps c’est 230 milliards d’argent public qui sont donnés aux entreprises (exonérations cotisations, crédits d’impôts recherche, pacte de responsabilité…). La CGT ne cessera d’exiger une autre répartition des richesses, pour plus de justice sociale.

Les salariés du secteur de la santé et des organismes sociaux sont appelés à se mobiliser le 8 novembre prochain.

La CGT appelle l’ensemble de ses organisations à créer les conditions de la réussite de cette mobilisation, le droit à la santé doit être un droit pour tous les salariés, pour toute la population de ce pays,

Tous ensemble, mobilisons-nous le 8 novembre partout en France.

Déclaration Confédérale
Montreuil le 25 octobre 2016.

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26 octobre 2016 – Le ministère de la santé maintient le Hold up de 300M€ sur les fonds de l’ANFH dans le PLFSS. La CGT et les autres composantes continuent de demander son retrait.

HOLD UP FORMATION ANFH CGT

Le séminaire de l’ANFH PACA des 20 et 21 octobre s’est déroulé dans un contexte alarmant pour le présent mais également pour l’avenir de l’ANFH et donc de l’accès à la formation de l’ensemble des agents hospitaliers.

En effet, le hold up de 300 millions d’euros du gouvernement sur les fonds de l’ANFH dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale affectera de manière durable les missions de l’ANFH, ses engagements pluriannuels en termes notamment d’études promotionnelles et de mise en œuvre des actions de projet stratégique (comme le projet sur la qualification des personnels ouvriers et techniques).

Il s’agit d’une attaque d’ampleur, sans précédents, sur l’accès à la formation professionnelle.

Au cours de ce séminaire, l’ensemble des composantes, Fédération Hospitalière de France et Syndicats FO, CGT, CFDT et Sud, Représentants des hôpitaux publics et salariés de la région PACA ont souhaité écrire en commun une motion.

Elle vient d’être adressée ce jour au Préfet de Région, Stéphane Bouillon, au Directeur Général de l’ARS, Paul Castel et la Directrice Générale, Emmanuelle Quillet.

POUR INFO :

Hier s’est déroulée une rencontre entre l’ANFH (national) et ses composantes avec le cabinet de la ministre :

– Ce dernier est resté inflexible, celui-ci campe sur ses positions et maintien les 2 prélèvements de 150 millions d’euros (en 2016 puis en 2017).

– L’IGAS présente à cette réunion demeure sur son analyse à savoir que l’ANFH a des excédents et non des engagements pluri annuels.

– Le ministère n’entend pas les arguments présentés par l’ANFH sur nos modalités de fonctionnement pluriannuel et nos engagements pour les formations promotionnelles et plan de formation des établissements.

– Le ministère refuse d’entendre les conséquences d’une telle mesure, malgré les expressions fortes et répétées des organisations présentes lors de cette rencontre…

A l’issue de cette réunion les organisations souhaitent réagir rapidement en faisant un communiqué de presse, et en organisant le plus rapidement possible un bureau national élargi à l’ensemble des composantes pour définir les actions à mener avec pour mot d’ordre le retrait des articles 3 et 53 du PLFSS.

20 octobre 2016 – Les Cahiers de la Vie Fédérale d’octobre 2016 – Spécial catégorie C

Droits agents catégorie C FPH CGT

Edito :
– État d’urgence ou état des urgences ?

Au sommaire :
– Salaires des catégories C de la Fonction Publique Hospitalière
– Contractuels de catégorie C : des droits et une exigence, l’accès au statut !
– Contractuels, exigeons ensemble l’accès à la titularisation !
– Urgences dans les SAMU-SMUR

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