1er août 2013 – Urgences : le 112 inconnu de trois quarts des Européens !

Le 112 est le numéro européen d’urgence à partir de n’importe quel pays de l’Union européenne. Il peut être composé gratuitement à partir d’un téléphone fixe ou mobile et il est commun pour appeler la police locale, les pompiers ou services médicaux d’urgence. Le service est actuellement opérationnel dans tous les États membres de l’UE.

Le Parlement européen déplore que le 112 reste toujours aussi mal connu du public, en dépit des engagements de la Commission européenne de le promouvoir largement.

Seuls 27 % des Européens connaissent l’existence de ce numéro, théoriquement appelé à remplacer à terme tous les numéros nationaux d’urgence.

Hormis quelques pays dont le Danemark, la Suède, le Portugal, les Pays-Bas et la Roumanie qui en ont fait leur numéro national unique, le 112 cohabite dans la plupart des cas – souvent de manière confidentielle – avec une soixantaine de numéros nationaux liés à l’urgence, à l’image des 15 et 18 en France.

De plus, la fiabilité des dispositifs de localisation des appelants au 112 reste perfectible, et le numéro aurait dû être spécialement accessible aux personnes handicapées, ce qui n’est pas le cas.

Le Parlement relève que plusieurs campagnes d’information sur le 112 promises par la Commission et les États membres sont restées lettre morte. Il attend des explications sur ces retards, ainsi que la mise en place de mesures concrètes pour relancer le numéro.

Par ailleurs, il estime que les programmes de réduction du nombre des blessés de la route dans l’UE, actuellement 1,5 million par an dont 300 000 graves, restent trop vagues et imprécis. Il souhaiterait la publication d’un manuel recensant les bonnes pratiques pour les soins médicaux prodigués sur place aux blessés de la route.

31 juillet 2013 – Coupon Sport : opération exceptionnelle en 2013

L’assemblée générale du C.G.O.S (dont plusieurs mandatés CGT font partie) a décidé de proposer aux agents de toutes les régions de pouvoir commander des Coupons Sport afin de favoriser la pratique sportive.

Cette action est mise en place dès 2013 sous forme d’opération exceptionnelle : dans la limite du budget alloué à cette opération, les agents ayant fait la demande recevront 50 € de Coupons Sport, sans participation financière de leur part. Une seule attribution du Coupon Sport par agent est prévue pour l’année.

Qu’est ce que le Coupon Sport ?

*Il s’agit d’un moyen de paiement sécurisé (similaire au Chèque-Vacances), émis par l’Agence Nationale pour le Chèque-Vacances (ANCV), qui permet de payer une partie des licences, adhésions, abonnements, cours ou stages sportifs pris dans une association ou un club sportif.

*Le Coupon Sport se présente sous la forme d’une coupure de 10 € et est valable jusqu’au terme de la 2ème année qui suit celle de l’émission. Par exemple, un coupon émis en septembre 2013 est valable jusqu’au 31 décembre 2015.

*Les Coupons Sport peuvent être utilisés auprès de nombreuses associations et clubs sportifs conventionnés, dont le répertoire est consultable sur internet, sur le site de l’ANCV.

*Les Coupons Sport sont utilisables pour l’ensemble des membres du foyer.

Qui peut en bénéficier ?

Tout agent en activité ayant fait une demande de Coupons Sport peut en bénéficier, à condition d’avoir mis à jour ses droits pour l’année 2013. Les contractuels, emplois aidés et apprentis doivent avoir 6 mois d’ancienneté.

Avant toute demande, renseignez-vous auprès de votre club sportif pour vous assurer qu’il accepte le Coupon Sport. Si cela n’est pas le cas, le club sportif doit compléter et signer une demande d’affiliation Coupon Sport auprès de l’ANCV. Pour plus d’informations, ils peuvent contacter le 0 825 844 344 (0,15 € TTC la minute).

Quel est le montant de Coupons Sport pour l’opération exceptionnelle 2013 ?

Pour l’opération exceptionnelle 2013, le C.G.O.S distribue 50 € de Coupons Sport par agent et par an (cumulable pour les couples hospitaliers).

Quelles sont les démarches à accomplir pour en bénéficier ?

*Vous devez avoir mis à jour votre dossier C.G.O.S 2013 et remplir le formulaire de demande, téléchargeable sur le site internet du C.G.O.S ou disponible chez votre Correspondant C.G.O.S, dans votre établissement.

*Vous devez envoyer le formulaire au plus tard le 30 novembre 2013, au C.G.O.S de votre région.

*Les Coupons Sport seront adressés par courrier simple, directement à votre domicile, dans un délai de 4 à 6 semaines après réception de votre demande.

Il convient de signaler que la première commande sera adressée fin août à l’ANCV ; les agents concernés par cette commande recevront donc leurs Coupons Sport dans la seconde quinzaine de septembre.

Cette opération exceptionnelle étant sans participation de l’agent, le montant reçu est imposable : il sera déclaré à l’administration fiscale et sera indiqué dans la notification fiscale qui vous sera adressée au 1er trimestre 2014.

Pour télécharger le formulaire, Cliquer ici

30 juillet 2013 – La « méthode Clerc » ou comment lutter contre les discriminations

Dans cette période où l’on parle de plus en plus de discriminations, comme celles à l’égard des syndicalistes ou encore celles à l’égard des femmes, c’est l’occasion de revenir sur les apports d’un homme dans cette lutte contre des attaques moins visibles mais tout aussi présentes.

En effet, François Clerc, syndicaliste CGT chez PSA en 1995, élabore une démarche afin de lutter contre les discriminations, appelée désormais la « méthode Clerc ».

Avant les discriminations étaient frontales : menaces, pneus crevés, agressions. Puis, elles sont devenues davantage pernicieuses et moins facile à prouver : attaque sur l’avancement de grade ou mise au « placard » par exemple.

C’est également l’occasion de rappeler aux salariés, que notre engagement syndical et notre combat pour la défense des droits des salariés n’est pas sans risques et représailles. Nous devons sans cesse lutter contre des directions qui essaient de nous piéger et au moindre faux pas nous serons pénaliser 10 fois plus que n’importe quel autre salarié. Quelque fois même des traquenards nous sont tendus. Mais, ce que n’ont pas compris certaines directions, c’est que chaque attaque et chaque coup bas renforcent notre détermination et nous rend plus fort.

Il y a un paradoxe que montrent certaines études : c’est que là où il y a des délégués syndicaux, les salariés sont mieux traités et ont plus d’avantages que là où la CGT n’est pas présente. Les délégués syndicaux CGT sont bons pour négocier. Mais en même temps, ces études montrent également, que les délégués CGT sont plus attaqués (carrière, salaire, poste de travail…). Tout cela à travail égal, à âge, sexe, catégories socioprofessionnelles, ancienneté égaux également.

Pour en revenir à la « méthode Clerc », cette méthode a contribué à faire évoluer les mentalités au sein de notre syndicat. A la CGT, avant et même encore maintenant, nous considérons que nous devons privilégier le rapport de force plutôt que l’aspect juridique. François Clerc a considéré en 1995, qu’il fallait dépasser le fait qu’il y a un prix à payer pour notre engament et qu’il fallait effectuer un travail de fourmi afin de rassembler des preuves et prouver ces traitements discriminatoires.

Un gros travail de réflexion a été mené en comparant les fiches de paies et l’évolution de carrière des collègues CGT, des salariés non syndiqués et des collègues d’autres syndicats. Cette méthode a montré des écarts de coefficient et de rémunération afin de permettre une indemnisation des préjudices.

Après avoir rassemblé de nombreuses preuves, François Clerc a porté l’affaire devant le conseil de prud’hommes de Paris.

La direction de PSA Peugeot Citroën est condamnée en 1998 et cette méthode fait jurisprudence. Suite à cette victoire, de très nombreux salariés de l’entreprise ont bénéficié d’accords après négociation avec une direction craintive face à l’idée de se retrouver devant les tribunaux et par crainte que son image soit davantage ternie.

La « méthode Clerc » est désormais utilisée dans de nombreuses actions en justice et notamment dans les dossiers sur la discrimination à l’égard des femmes dans le monde du travail. En effet, à compétences égales et à diplômes équivalents, les femmes connaissent des évolutions de carrières moins favorables que celles des hommes.

Cette méthode, pratique et objective, sert aussi bien à la cour de cassation qui s’y réfère, qu’à certains syndicats qui l’utilisent lors de négociations.

29 juillet 2013 – Précarisés, pas démotivés : les jeunes, le travail, l’engagement

(le nouvel ouvrage de Michel Vakaloulis)

Fruit de deux enquêtes approfondies, cet ouvrage révèle le malaise qu’éprouve de nombreux jeunes salariés sommés de devenir des collaborateurs « performants et dévoués » et obligés de revoir à la baisse leurs ambitions et leurs revendications.

Face à l’absence de démocratie dans l’entreprise, les jeunes salariés aspirent à un syndicalisme porteur et promoteur de projets accessible à tous qui rende crédible l’idée qu’un autre monde est possible.

En donnant largement la parole aux jeunes, ce livre interroge radicalement les visions habituelles : le rapport entre l’investissement dans le travail et l’engagement citoyen, la relation entre la réussite professionnelle et la solidarité, entre valorisation individuelle et quête de communauté. Nomade, précarisés mais pas démotivés, tel est le portrait des jeunes salariés qui se dégage de cette passionnante plongée dans leur univers. Qui saura répondre à leurs aspirations ?

26 juillet 2013 – Hôpitaux de Marseille : couacs en série sur la plus grande plate-forme logistique hospitalière de France

Produits médicaux, compresses, pansements, draps, blouses : « les livraisons ont du retard, ou ne correspondent pas aux commandes, ou ne sont pas acheminées dans le bon service », résume Danielle Ceccaldi, secrétaire générale CGT AP-HM. Du coup, certains matériels viennent à manquer… quand d’autres unités sont approvisionnées en trop grande quantité. « Il est parfois sorti davantage de repas des cuisines que de malades hospitalisés. À la Timone, certains plateaux n’arrivent qu’à 14h, et pas dans les bons services ». Ailleurs, ce sont les blouses médicales qu’on cherche, et certaines tailles qui sont introuvables. Craignant la pénurie, certains cadres commenceraient même à faire des stocks (de sacs poubelles, de papier toilette…).

Des bugs informatiques expliquent cela…Mais pas seulement. Ces couacs en série ont commencé il y a près de trois mois, à l’ouverture de la nouvelle plate-forme logistique de l’AP-HM. Cette énorme structure construite au chemin du Ruisseau Mirabeau (Mourepiane) centralise désormais toute l’intendance hospitalière : restauration (11 000 repas par jour), blanchisserie (17 tonnes de linge lavées quotidiennement), stérilisation (18m3 d’instruments traités en 4h), magasins centraux (70 caisses par jour de fourniture, 1 000 références gérées), logistique de transport (20 camions et 80 rotations quotidiennes).

Ces tâches, naguère éparpillées sur les différents sites hospitaliers, sont désormais regroupées au sein de cette « usine », qui bénéficie des dernières nouveautés technologiques: automatisation (notamment pour le dressage des plateaux-repas), traçabilité, gestion des stocks en dynamique.

Bref, sur le papier, la plus grande plate-forme logistique hospitalière de France est censée faire « mieux et moins cher ».

Encore faut-il que les 450 agents qui y travaillent se rodent aux nouvelles méthodes de travail. Ils ont découvert une nouvelle organisation et de nouveaux appareils.

L’enjeu est considérable car tout dysfonctionnement de cette plateforme centralisée impacterait les quatre hôpitaux.

Danielle Ceccaldi (responsable CGT) et David Carayol, chef cuisinier, membre du CHSCT, ont quand même pointé – à l’extérieur du site – une ouverture « improvisée » et des effectifs « sous-dimensionnés ». « Les draps ne sont plus sous film plastique sauf pour la réanimation. On a jeté hier 200 kg de courgettes, le pire étant la restauration et le magasin. On arrête pas les convois d’urgence. Par exemple, aujourd’hui nous n’avons même plus d’eau en stock. Toujours pas de raclettes, de bottes, de sièges hauts. » Les syndicalistes sont remontés : « Au début on attendait que ça se mette en place. Mais c’est pire. On veut que ça fonctionne, que les hôpitaux qui doivent être desservis le soient réellement. » Et de citer après stérilisation des « ustensiles de bloc manquants ou cassés » car « les personnels ne sont pas assez formés ».

De plus, le personnel – 290 salariés encadrement compris – travaille à flux tendu : « On en est à 2000 heures supplémentaires sur tous les process dont 1000 pour la restauration. L’investissement humain n’est pas reconnu. La direction a gelé les RTT et le DG a dit qu’il mettrait les heures sur le compte épargne temps ».

L’AP-HM a investi 80 millions d’euros. La CGT s’interroge : « On va payer 13 millions d’euros par an pendant 25 ans » et « pour faire des économies, ils veulent supprimer 135 postes. Ils en sont à la moitié ».

25 juillet 2013 – Pour travailler et vivre mieux, mobilisons nous le 10 septembre !

Inquiétudes, amertume et colère ne cessent de grandir parmi nous… salariés, jeunes, privés d’emploi, retraités.

Les salaires, les minima sociaux et les pensions stagnent ou régressent. Le chômage continue sa hausse insupportable. Nos conditions de travail se dégradent. La jeunesse galère de petits boulots en sales boulots. La perspective d’une retraite bien méritée et d’une reconnaissance de la pénibilité au travail s’éloignent… Nous vivons de plus en plus mal l’aggravation des inégalités, l’intensification de la précarité et de la misère.

Pendant que le gouvernement abdique chaque jour davantage face aux marchés financiers, le patronat en réclame toujours plus… De nouveau, c’est à nos retraites qu’il veut s’en prendre aujourd’hui pour réduire le coût du travail, faire éclater notre système de sécurité sociale fondé sur la répartition des richesses créées par le travail.

Chaque jour confirme l’urgence de notre intervention ensemble et de plus en plus nombreux pour que ça change vraiment et durablement.

Dans de nombreuses entreprises ou services, la résignation et la soumission tant espérées par le patronat et le gouvernement se traduisent, bien au contraire et avec raison, par des luttes.

La prise de conscience grandit peu à peu que, sans l’action collective, sans l’irruption du monde du travail sur la scène du social, rien ne pourra changer en positif.

La CGT, avec d’autres organisations syndicales en France et en Europe, considère qu’une rupture est nécessaire pour réorienter les politiques sociales et économiques, et renouer avec la croissance, la création de richesses pour une autre répartition.

Le travail que les salariés produisent à tous les niveaux, dans tous les secteurs et dans toute leur diversité crée des biens et produits utiles à tous. Il permet aux entreprises françaises de dégager des marges financières, qui même si elles accusent un fléchissement du fait de la crise, doivent pouvoir financer les investissements, l’augmentation des salaires, l’emploi et nos systèmes solidaires de protection sociale : la retraite, la santé, la famille, l’assurance chômage.

Aujourd’hui les moyens de relance de l’économie sont captés par les actionnaires dont les dividendes ne cessent d’augmenter au détriment de la rémunération du travail et des investissements nécessaires pour développer les entreprises. Le patronat vient d’obtenir 20 milliards de crédit d’impôts portant ainsi à 200 milliards les aides publiques aux entreprises qui font défaut au budget de l’état. Malgré cela, l’industrie continue de détruire des emplois, et les mécanismes d’exonérations de cotisations sociales entretiennent la non reconnaissance des qualifications des salariés.

L’État employeur n’est pas en reste. Les services publics se dégradent et ne parviennent plus à répondre aux besoins sociaux, pendant que les personnels subissent de plein fouet les coupes sombres budgétaires depuis des années.

On ne pourra pas parler de compétitivité sans porter l’enjeu de la qualité et de l’efficacité du et au travail. Il ne peut pas y avoir ni qualité, ni efficacité sans libertés, sans démocratie au travail, sans nouveaux droits des salariés pour intervenir sur les choix de gestion et l’organisation du travail.

Pour cela, la CGT fait des propositions concrètes et les met en débat auprès de vous :

Le travail n’est pas un coût, c’est une richesse !

Exigeons une autre répartition des richesses, pour les salaires, à commencer par le Smic, pour les retraites, pour le droit à la santé et notre protection sociale.

Pour sortir de la crise, le maintien et le développement des activités et de l’emploi industriel, la reconquête des politiques publiques, des services et de l’emploi publics sont impérieux et nécessaires.

Pour sécuriser le travail et les salariés, gagnons un statut du travail salarié et une sécurité sociale professionnelle, constitués d’un socle de droits attachés à la personne, transférables et garantis collectivement.

Pour une réforme ambitieuse du système de retraite par répartition, avec un âge d’ouverture des droits dès 60 ans, la prise en compte de la pénibilité, un niveau de pension d’au moins 75 % du salaire, garantissons son financement solidaire fondé sur le travail.

Durant tout l’été, la CGT ira à la rencontre des salariés, sur tout le territoire.

Pour que ça change vraiment, la CGT est disponible pour construire avec vous, la construction des mobilisations nécessaires. Pour que ça change vraiment, la seule alternative c’est d’agir tous ensemble dans l’unité et le rassemblement le plus large dès la rentrée.

C’est pourquoi, la CGT vous propose de décider très nombreux, d’une première journée d’action unitaire, de grève et de manifestations le 10 septembre 2013.

LA CRISE C’EST EUX ! LA SOLUTION C’EST NOUS ! TOUTES ET TOUS ENSEMBLE !

24 juillet 2013 – Décret 2013-627 du 16 juillet 2013 et Circulaire DGOS du 9 juillet 2013 relatifs à l’exercice du droit syndical dans la fonction publique hospitalière

Deux textes viennent d’être publiés :

* Décret n° 2013-627 du 16 juillet 2013 modifiant le décret n° 86-660 du 19 mars 1986 modifié relatif à l’exercice du droit syndical dans les établissements mentionnés à l’article 2 de la loi n° 86-33 du 9 janvier 1986 portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique hospitalière

Pour consulter ce texte, Cliquer ici

Info :

Le présent décret ouvre le droit à autorisations spéciales d’absence aux représentants syndicaux mandatés pour assister aux congrès et aux réunions des organismes directeurs de tous les syndicats quel que soit leur niveau. Il complète également la liste des instances dont les réunions peuvent donner droit à autorisations spéciales d’absence et supprime la condition de détention d’un mandat au sein d’une instance pour bénéficier de ce même type d’autorisation lors de la participation aux réunions de négociations ou de groupes de travail convoqués par l’administration.

* Circulaire n°DGOS/RH3/2013/275 du 9 juillet 2013 relative à l’exercice du droit syndical dans la fonction publique hospitalière

Pour consulter ce texte, Cliquer ici

Info :

Cette circulaire vient abroger et remplacer celle du 26 décembre 2012. Elle examine successivement les conditions d’exercice des droits syndicaux et la situation des représentants syndicaux dans les établissements de la fonction publique hospitalière.

Les droits et moyens syndicaux définis dans le décret du 9 mai 2012 sont accordés sans préjudice de moyens complémentaires susceptibles d’être alloués localement dans le cadre de protocoles locaux élaborés dans le respect des dispositions réglementaires.

La modernisation des garanties accordées aux agents investis de mandats syndicaux, prévue par les accords de Bercy du 2 juin 2008, fera l’objet de dispositions réglementaires nouvelles dans une phase ultérieure et après concertation avec les organisations syndicales. Cet aspect n’est donc pas abordé dans la présente circulaire.

23 juillet 2013 – Festival d’Avignon off 2013 : « Cour Nord »…un théâtre engagé

Des ouvriers du Nord entament leur dix-septième journée de grève pour empêcher la fermeture de leur usine et tous les drames humains qui en découleraient.

Tensions, grève, grève de la faim, rapports humains et solidarité sont au rendez-vous de cette représentation dynamique et très vivante où trois comédiens interprètent une quinzaine de personnages.

Le message de « Cour Nord » est saisissant et ancré dans une actualité brûlante que les médias ignorent ou alors traite en oubliant le fond, et en mettant en avant la forme et les faits divers. Cette œuvre originale et intelligente nous oblige à réfléchir à la nécessité de se battre pour ne pas se laisser dévorer.

« Cour Nord » : en représentation jusqu’au 31 juillet à 17h55 au théâtre de l’Alizé.

19 juillet 2013 – Le scandale des dernières grilles indiciaires et des modifications à la baisse des ratios pour les avancements de grade

Le 28 juin 2013, le ministère a présenté aux organisations syndicales des grilles indiciaires pour la catégorie C dans le cadre d’une mesure d’urgence applicable au 1er janvier 2014 !

Ces grilles sont déjà distribuées aux personnels dans les établissements partout en France !

Enfin les personnels entrevoyaient un petit peu de bleu dans ce ciel sombre de l’austérité !

Le gouvernement a fait volte face lors de la deuxième réunion de concertation du 9 juillet dernier.

La Présentation de nouvelles grilles est revue à la baisse, nettement inférieures aux grilles présentées à la réunion du 28 juin !

La CGT déclarait déjà que les grilles du 28 juin n’étaient que du saupoudrage, bien en deçà de nos revendications.

Les ratios sont revus également à la baisse.

La Direction Générale de l’Offre de Soins vient de communiquer l’arrêté du 15 juillet 2013 modifiant l’arrêté du 11 octobre 2007 modifié déterminant les taux de promotion dans certains corps de la fonction publique hospitalière.

La DGOS a précisé que la réduction des ratios promu-promouvables, prévue par l’arrêté du 15 juillet 2013, a été expliquée par la réalité démographique de certains corps. Cependant, elle a également indiqué que s’agissant des corps et grades de catégorie C concernés par l’arrêté du 15 juillet 2013, un arrêté rectificatif pourrait être publié, s’il est possible d’obtenir d’ici début septembre une amélioration des taux.

Les corps concernés sont ceux :

– des adjoints administratifs
adjoint administratif 1ère classe : 12% remplacé par 6% en 2013

– des aides-soignants et ASHQ
AS classe supérieure : 15% remplacé par 10% en 2013
AS classe exceptionnelle : 20% remplacé par 15% en 2013

Le gel du point d’indice, les grilles indiciaires revues à la baisse et la diminution du pourcentage des ratios de la catégorie C sont autant de sujets de mécontentement des agents des catégories C, les parents pauvres des différentes Fonctions Publiques.

Catégorie A et B :

Pour information les ratios des IDE catégorie B et des attachés d’administration Hospitalière sont aussi revus à la baisse.

– des infirmiers régis par le décret n°88-1077 du 30 novembre 1988 (catégorie B)
infirmier classe supérieure : 26% remplacé par 18% en 2013

– des attachés d’administration hospitalière
AAH principaux : 15% remplacé par 10% en 2013

18 juillet 2013 – Plans d’actions régionaux sur les urgences : les précisions de l’instruction du 27 juin 2013

À destination des directeurs généraux des ARS, cette instruction du 27 juin 2013 a pour objet de tracer la feuille de route nationale sur les urgences, autour de trois volets qui doivent être déclinés régionalement par les ARS :

* accessibilité à des soins urgents : à partir du diagnostic concerté des territoires à plus de trente minutes d’accès de soins urgents, il décrit les actions et solutions mises en place ou à mobiliser pour améliorer l’accès de la population à des soins urgents

* traitement de la saturation des urgences : identifier les actions mises en place ou à venir pour améliorer la gestion des flux au sein de l’établissement tout entier et ainsi contribuer à fluidifier l’aval des urgences

* anticipation des situations de tension : présente les outils utilisés pour anticiper les situations de tension des services d’urgences, qu’elles soient liées à des facteurs structurels ou conjoncturels, mais qui fragilisent les conditions d’accueil et de prise en charge des patients et génèrent un sentiment de dégradation des conditions de travail chez les professionnels.

Les ARS doivent rendre leur copie pour le 1er octobre mais la mise en œuvre des deux premiers volets n’est prévue que pour 2015.