6 avril 2013 – 50ème Congrès de la CGT à Toulouse : quel bilan ?

Le 50ème congrès confédéral de la CGT s’est déroulé du 18 au 22 mars à Toulouse. Thierry Lepaon a succédé à Bernard Thibaut, devenant le sixième secrétaire général de la CGT depuis la dernière scission de 1947.

Bernard Thibaut laisse en héritage une CGT réformée plus indépendante politiquement et qui a confortée sa place de première organisation syndicale française.

Quels enseignements peut-on tirer de ce congrès ?

Divergences entre la base et la tête, grand renouvellement des membres de la direction avec autant d’hommes que de femmes, critique virulente du positionnement de la CFDT, notion de syndicalisme rassemblé, et réflexion sur la façon d’améliorer la syndicalisation de nouveaux adhérents ont notamment été au centre des débats.

Un point a fait l’unanimité c’est la lutte contre l’ANI et la loi en préparation. Cet accord, signé par la CFDT, attaque le code du travail en inquiétant dans un premier temps les salariés du secteur privé. Le secteur public connaîtra également des répercutions (comme sur la mobilité par exemple).

La CGT doit défendre le travail et les droits des salariés, et nous sommes capables de faire bouger la loi.

Nous avons de grands défis à relever : celui d’un syndicalisme utile, accessible et solidaire. Il faut se donner les moyens de construire et d’impulser les luttes.

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