21 mai 2014 – Jour de colère pour les fonctionnaires

Le 8 Avril dernier, le nouveau premier Ministre a présenté les axes de politique générale du Gouvernement, axes précisant les contours des 50 milliards de coupes dans les dépenses publiques que le Président et le Gouvernement entendent mettre en œuvre. Ce n’est ni plus ni moins que l’aggravation des Politiques d’austérité.

Les mesures annoncées, contreparties inacceptables du « pacte de responsabilité », vont peser lourdement et gravement sur toute la Fonction Publique et l’emploi. La baisse des moyens du service public, déjà rognés et insuffisant depuis plusieurs années, vont mettre en péril l’exercice même de ses missions.

A ces questions d’emplois, s’ajoute le fabuleux scandale de la poursuite du gel du point d’indice. Que dire de nos salaires aujourd’hui quand nombre d’agents ne perçoivent une rémunération qu’à la limite du SMIC.

Plus de 250 000 agents des trois versants de la Fonction Publique, à l’appel de leurs Organisations représentatives sur tout le territoire (140 cortèges) ont affirmé lors de la journée d’action du 15 mai 2014, leur exigence d’ouverture de négociations sur les points évoqués plus haut : salaires, emplois dans la Fonction Publique.

La sortie de la crise ne pourra passer que par une augmentation des salaires pour relancer la croissance et cela renforcera les services publics pour plus de solidarité.

Dans nos établissements, les plans d’économies mis en place depuis plusieurs années et dont nous nous faisons l’écho une nouvelle fois dans nos différentes déclarations se poursuivent. La dégradation de nos conditions de travail et leurs organisations engendrent des reculs sans précédent. Pour ne pas tous les citer : les accords locaux fragilisés, une remise en cause des droits statutaires des agents, un dialogue social en berne, et vient s’ajouter une répression syndicales allant jusqu’à la criminalisation de l’action syndicale, un droit de grève et d’expression encadrés au strict minimum.

Les conséquences et la mise en œuvre des nouvelles mesures du plan d’austérité renforce et accroît les dysfonctionnements institutionnels et renforce les inquiétudes.

La CGT réaffirme que les salariés ne sont en rien responsables de la crise et des déficits budgétaires.