3 juin 2015 – Intervention de Cédric Volait lors du congrès du syndicat CGT de l’hôpital de Manosque du 2 juin 2015

Face aux politiques d’austérité et aux dérives d’autoritarisme, nous avons besoin d’un syndicalisme offensif et efficace mais également de proximité, de solidarité et de convivialité.

C’est quoi la qualité de vie syndicale ?
C’est avant tout se poser un certain nombre de questions :
Les syndiqués ont-ils accès à l’information et sont-ils informés de manière équitable ?
La démocratie et la transparence sont-elles une de nos priorités permanentes ?
Avons-nous mis en place toutes les conditions afin que les syndiqués aient envie de s’impliquer ?
Les conditions sont-elles réunies pour qu’ils puissent échanger, débattre et s’impliquer ?
Est-ce que les militants prennent plaisir à se réunir et à travailler ensemble?
Tous les syndiqués ont-il accès à la formation lors de leur syndicalisation, lors de leur prise de mandat, et tout au long de la vie syndicale?
Notre communication est-elle réactive, accessible et démocratique ? Permet-elle de positiver notre travail et nos actions ?
A-t-on une politique financière de qualité et transparente ?
Maitrise-t-on assez et optimise-t-on assez le droit syndical ?

Voilà quelques uns des aspects de la qualité de vie syndicale.

Les temps difficiles, le stress du quotidien, nous en font parfois oublier l’essence même de notre syndicalisme.
De nombreux salariés sont prêts à s’investir dans un syndicalisme de conquête dès lors que notre démarche syndicale leur parait claire.
La recherche de l’amélioration de notre qualité de vie syndicale permet de réaffirmer les règles définies dans nos statuts et les orientations définies dans nos congrès confédéraux.

En effet, la qualité doit être au cœur de chacun de nos réflexes, chacune de nos analyses.
Nous devons rendre acteur chaque syndiqué, nous devons donner à chacun la possibilité de participer à l’activité syndicale.

Faire de la place aux jeunes et placer notre boussole vers demain sont au centre de la réflexion que nous devons mener sur la qualité de vie syndicale.
Nous devons également travailler à la continuité syndicale.

De plus, nous devons réunir les conditions pour que les syndiqués et les militants soient libres de s’exprimer, d’affirmer leurs positions sans avoir de pression, et sans être stigmatisé. Nous devons faire en sorte que chacun se sente bien dans le syndicat. Ce sont les bases pour s’engager sans réserve dans l’activité syndicale.

Ce ne sont pas des campagnes de syndicalisation dont nous avons besoin, mais des campagnes de qualité de vie syndicale.