11 septembre 2013 – Journée d’action du 10 septembre : Une journée de mobilisation qui va compter !

La mobilisation de 370 000 salariés dans près de 200 rassemblements et manifestations, ce jour, démontre que les salariés et une majorité de la population de notre pays refusent une capitulation face aux exigences des marchés financiers qui veulent affaiblir, puis détruire notre système de retraite par répartition. La mobilisation d’aujourd’hui vient confirmer les sondages d’opinion de ces derniers jours pour exiger une autre réforme. Elle contredit l’échec annoncé par les défenseurs de cette réforme.

Les salariés ne se résignent pas à la baisse des pensions et à l’allongement de la durée de cotisations.

Après des cadeaux au Patronat de 20 milliards d’euros sous forme de « crédit d’impôts emploi compétitivité » (CICE), de loi, dite de sécurisation de l’emploi qui sécurise les offensives patronales contre les droits et les salaires des salariés, une cinquième réforme des retraites en vingt ans s’inscrit dans la logique de l’allongement de durée de cotisations comme unique réponse à apporter.

Même si des propositions ont été prises en compte, comme la validation des années d’apprentissage et la création d’un dispositif prenant en compte la pénibilité, le projet de loi qui sera présenté le 18 septembre prochain au Conseil des ministres, doit être réécrit. Il demeure un projet injuste et économiquement inefficace.

Les milliers de grévistes et de manifestants ont affirmé que d’autres solutions sont possibles pour l’avenir. Augmenter les salaires, revoir les exonérations de cotisations sociales patronales et développer l’emploi… sont autant d’exigences à gagner pour financer notre système de retraite et de protection sociale.

La CGT va créer toutes les conditions avec les autres organisations syndicales et de jeunesse pour élargir la mobilisation dans les prochains jours.

D’ores et déjà, elle appelle les jeunes salariés à se mobiliser avec les organisations de jeunesse le 18 septembre 2013, jour du Conseil des ministres.

Montreuil, le 10 septembre 2013

Pour consulter la note d’information sur le projet de loi de réforme des retraites, Cliquer ici

9 septembre 2013 – Mardi, c’est manifs !!! (contre la réforme des retraites)

C’est la première mobilisation sociale de la rentrée. Mardi, 181 défilés et rassemblements sont prévus à travers le pays à l’appel de la CGT, FO, la FSU et Solidaires. Avec le soutien d’un collectif, « Pour nos retraites, on lutte ! », mêlant organisations syndicales associatives et politiques.

Même Gérard Filoche, membre du bureau national du PS, ne cesse de marteler, « comme Pierre Mauroy jusqu’à son dernier souffle », que « la retraite à 60 ans, c’est la gauche ». Il est un des initiateurs d’un appel signé par plus de 4500 élus, militants et sympathisants du PS contre l’actuelle réforme des retraites avec pour mot d’ordre : « Pas un trimestre de plus, pas un euro de moins ! »

Et pensons à la jeunesse d’aujourd’hui, car avec cette réforme : « les jeunes précaires d’aujourd’hui seront les vieux précaires de demain ».

Alors, venez nombreux !!!
RDV à Digne à 11h00, place du Général De Gaulle !!!

6 septembre 2013 – Appel intersyndical pour la journée du 10 septembre

Les organisations syndicales CGT, CGT-FO, FSU, Solidaires des Alpes de Haute Provence réunies le 3 septembre à DIGNE LES BAINS appellent à une journée d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre 2013 pour ne pas laisser les propositions du Medef faire la loi et pour imposer d’autres choix au gouvernement.

ENSEMBLE LE 10 SEPTEMBRE A 11 H 00 RENDEZ VOUS PLACE DU GENERAL DE GAULLE POUR UNE MANIFESTATION DEPARTEMENTALE

5 septembre 2013 – Vivre plus vieux, cotiser plus et travailler plus ? Stop à la manipulation, et agissons !

Les français vivent plus vieux, alors il faudrait travailler plus longtemps. Ainsi, le gouvernement souhaite réformer les retraites en nous faisant cotiser plus et travailler plus longtemps. Cela semble évident…mais méfions-nous des évidences.

Il est vrai que nous avons gagné 10 années en un demi-siècle. Alors que l’espérance de vie des hommes est passée de 66 à 77 ans, celle des femmes de 77 à 85 ans.

La première observation à faire est celle sur les chiffres cités par les médias et les pouvoirs publics. En effet, ils s’expriment sur l’espérance de vie sans expliquer que c’est de l’espérance de vie à la naissance dont ils parlent, c’est à dire pour une personne née en 2013. Un salarié (homme) de 50 ans actuellement n’a pas la même espérance de vie, il a une espérance de vie de 66 ans.

La seconde observation à réaliser est celle sur le taux de mortalité infantile. La baisse du taux de mortalité infantile (dont on ne parle pas) grâce au progrès de l’hygiène et de la médecine a fait augmenter l’espérance de vie mathématique sans que les adultes n’aient vu pour autant leur vie allonger d’autant réellement.

Enfin, la dernière observation c’est qu’il ne faut pas oublier l’espérance de vie en bonne santé. L’Espérance de vie sans incapacité » (EVSI) désigne une vie sans limitation des fonctions essentielles telles que les aptitudes à se déplacer, se nourrir, se vêtir. Une absence de dépendance majeure en somme. Le dossier consacré à ce sujet dans le magazine Science et Vie de juin 2013 se révèle particulièrement alarmant. Aujourd’hui, la mesure de l’évolution de la part de la vie que l’on peut espérer passer en bonne santé affiche une forte baisse. Ainsi, elle est de 74% pour une femme qui naît aujourd’hui alors qu’elle était de 77% en 2004. Ainsi, elle pourrait passer 22 ans de sa vie avec des incapacités contre 15 ans et demi si elle était née en 2004. Plus la vie s’allonge, plus elle se passe en mauvaise santé. Un phénomène non anticipé, qui remet bien des choses en cause et dont on ne parle pas trop au risque de fâcher.

A la CGT, nous refusons de nous laisser renfermer dans des analyses gouvernementales préfabriquées et erronées. Nous avons menées nos propres réflexions et analyses
et nous nous opposons fermement à :
* L’allongement de la durée de cotisation,
* L’opposition public/privé,
* La sous indexation des pensions et des salaires portés aux comptes,
*L ’allongement de la durée de cotisation, déjà engagé, qui fixe des conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d’étude, de formation, de recherche d’emploi est allongée par rapport aux générations antérieures.

Nous défendons fermement :
* La pérennisation du système solidaire de retraite par répartition qui nécessite de réparer les injustices dues aux précédentes réformes.
* La sortie des logiques qui ont diminué le niveau des pensions et créé des inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

Pour nous :
* Le financement des retraites nécessite de construire des alternatives par l’apport de ressources nouvelles, tout particulièrement en améliorant le pouvoir d’achat des salariés et en créant des emplois.
* Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires, du privé comme du public, pour changer de cap, faire face à la situation et rompre avec les politiques d’austérité.

Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations dans le système de retraite solidaire.

La CGT (avec d’autres organisations syndicales) appellent à une journée nationale d’action interprofessionnelle avec grèves et manifestations le 10 septembre 2013. Pour ne pas laisser les propositions du MEDEF et du patronat, faire la loi et pour imposer d’autres choix au gouvernement. Gagner une bonne réforme des retraites c’est possible !

Dans chaque département des actions sont organisées.
Pour le 04, rendez-vous donc le mardi 10 septembre à 11h00, Place Charles de Gaulle à Digne les bains.

Pour aller plus loin, nous vous conseillons d’écouter l’intervention de Thierry Lepaon, invité de la matinale le 28 août : « On a toutes les raisons de manifester le 10 septembre »

Pour écouter, Cliquer ici

(une fois sur la page, n’oubliez pas de cliquer sur les boutons de lecture pour entendre le son)

31 août 2013 – Violences et manque de sécurité à l’hôpital : il est urgent d’analyser les raisons

Les projecteurs sont braqués sur l’Hôpital de la Conception à Marseille suite à l’agression d’un infirmier des urgences, le 16 aout 2013.
Il ne s’agit pas d’un acte de violence isolé. Ces agressions se multiplient dans les établissements de soins.

De 2007 à 2011, elles ont augmenté de 84% dans les Hôpitaux. Le personnel ne se sent plus en sécurité, de nuit comme de jour. Les agressions physiques et verbales sont quotidiennes. Le manque de personnel est criant, les conditions de travail ne cessent de se dégrader, et le changement est toujours attendu.

La désertification médicale et la fermeture de services publics de proximité, la Révision Générale des Politiques Publiques, mais aussi la crise, le chômage, la perte de repères d’éducation, la drogue, les ventes d’armes incontrôlées ne sont certainement pas étrangères à toute cette violence civile comme hospitalière.

L’hôpital n’est que le reflet de la société dans laquelle nous vivons.

La Fédération CGT Santé et Action Sociale demande à nos gouvernants d’analyser objectivement les raisons de ces violences et de mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires afin que les agents hospitaliers puissent assurer leur mission en toute sécurité.

Elle demande également que tout soit fait après une agression pour que les personnels puissent cesser immédiatement le travail, qu’une cellule d’écoute soit mise en place afin qu’ils soient entendus et soulagés, qu’une déclaration d’accident de travail soit bien enregistrée pour tous les personnels concernés, qu’une procédure spéciale de dépôt de plainte soit mise en oeuvre, afin que les agents soient protégés…

Si le besoin de sécurisation des locaux et des personnes existe, nous avons réellement besoin d’agents formés, en nombre suffisant, avec des renforts de personnel psychiatrique, de médiateurs, d’éducateurs, et pour cela nous avons besoin de moyens budgétaires supplémentaires.

En effet, la violence peut aussi être générée par l’institution quand on ne donne pas à l’Hôpital les moyens d’apporter aux usagers des réponses rapides et de qualité.

Communiqué : Fédération CGT de la santé et de l’action sociale

28 août 2013 – « I have a dream… »

Il y a cinquante ans, le 28 août 1963, le pasteur Martin Luther King faisait un rêve : celui de l’égalité entre TOUS.

Nous tenons ces vérités pour évidentes en elles-mêmes : que tous les hommes sont créés égaux ; que leur Créateur les a dotés de certains droits inaliénables, parmi lesquels la vie, la liberté et la recherche du bonheur », déclarent unanimement les treize Etats fondateurs des Etats-Unis d’Amérique, le 4 juillet 1776, en proclamant leur indépendance.
Cet article de foi est encore un rêve lorsque, en août 1963, soit près de deux siècles plus tard, Martin Luther King cherche à réveiller la foule assemblée à Washington en scandant son célèbre « I have a dream… J’ai fait un rêve »).

Nous sommes le 28 août 2013, et le syndicat CGT fait lui aussi un rêve :
Que le mal être au travail, les pleurs, l’angoisse, les menaces, les pressions, les humiliations, les rapports, les entretiens disciplinaires, les maladies, le burn-out, les dépressions disparaissent dans les établissements de santé.
Que le quotidien des personnels s’améliore considérablement !

Nous rêvons de respect, de reconnaissance du travail et de l’engagement professionnel.

Nous rêvons de l’harmonisation de la vie privée et professionnelle.

Nous rêvons du respect d’une organisation du travail épanouissante.

Nous rêvons d’un nombre de salariés suffisants pour éviter les rappels inopinés pour combler les absences.

Nous rêvons de changements de service choisis.

Nous rêvons au respect des droits des agents :
* respect des jours enfant malades (soit 12, soit 6, sur présentation d’un certificat médical) sans appréciation de la hiérarchie.
* respect des demandes de formation.
* respect des demandes de temps partiel.
* respect de l’affichage de tous les postes vacants,
* respect de l’ancienneté.
*respect de l’attribution du ¼ de point pendant le congé maternité
*respect de la règlementation de la médecine du travail

En résumé : le respect des valeurs humaines.

Si nous en rêvons, c’est que la réalité est tout autre.
Et ce rêve, chaque jour les élus et militants CGT donnent le meilleur d’eux-mêmes pour participer à sa réalisation.

27 août 2013 – Les congrès de l’UFAS et de l’UFSP auront lieu du 8 au 11 octobre à Balaruc

Les congrès simultanés de l’UFAS (Union Fédérale de l’Action Sociale) et de l’UFSP (Union Fédérale de la Santé Privée) auront lieu à Balaruc du 8 au 11 octobre 2013.

L’Union Fédérale de l’Action Sociale est une composante de la Fédération Santé et Action Sociale, au même titre que l’Union Fédérale de la Santé Privée. Elles sont régies selon les principes de la CGT.

L’Union Fédérale de l’Action Sociale :

impulse et coordonne l’activité des syndicats et des sections de l’Action Sociale et Médico-Sociale ; contribue au développement de la syndicalisation parmi les syndicats et les sections syndicales du champ d’activité de l’action sociale et médico-sociale des secteurs publics et privés ; Assure la défense des intérêts professionnels, économiques et sociaux des personnels ; favorise la coordination entre les différentes organisations qui regroupent dans la CGT les personnels de l’action sociale et médico-sociale pour une démarche revendicative commune.

L’Union Fédérale de la Santé Privée est l’organisation :

Qui impulse et coordonne l’activité des syndicats et de la Santé Privée pour la défense des intérêts professionnels, matériels et moraux de ces derniers,
Qui a pour but de permettre à la Fédération de développer son activité parmi les syndicats du secteur privé (lucratif et non lucratif),
Qui favorise la coopération entre les différentes organisations regroupant dans la CGT les personnels de la Santé Privée pour une démarche revendicative commune dans l’intérêt des personnels concernés.

19 août 2013 – STOP à la discrimination envers les femmes en congés maternité dans la Fonction publique

Congé maternité : le gel de note est inadmissible et illégal

Dans le protocole d’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la Fonction publique signé le 8 mars 2013, la CGT a revendiqué que soit intégrée la suppression des inégalités salariales entre les femmes et les hommes, comme pour le congé maternité :
« D’ores et déjà, il sera rappelé à l’ensemble des employeurs publics que les congés maternité, les congés pathologiques et maladie afférents à la grossesse et les congés d’adoption ne doivent pas avoir d’impact sur le déroulement de carrière, ni affecter la rémunération des agents. En effet, les procédures permettant d’apprécier la manière de servir (évaluation, réduction d’ancienneté, attribution de primes) ne doivent pas aboutir à pénaliser les agents concernés, durant les périodes d’absence ou du fait d’absence liée au congé ».

Il est important de signaler à votre syndicat CGT si vous avez subi un gel de note pour raison de congé maternité : cette pratique est inadmissible.

La direction doit appliquer la loi, la discrimination envers les femmes est répréhensible.

Report des congés annuels non pris par les fonctionnaires absentes pour raison de congé maternité :
La direction générale des affaires de la fonction publique a rappelé qu’en respect du droit européen, il convient d’accepter la demande d’un agent pour le report de l’exercice du droit à congé annuel non pris en raison d’un congé de maternité.
Le syndicat CGT exige l’application de ce droit dans l’établissement.

Pour consulter ou télécharger la Circulaire du 8 juillet 2013 relative à la mise en œuvre du protocole d’accord du 8 mars 2013 relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique, Cliquer ici

25 juillet 2013 – Pour travailler et vivre mieux, mobilisons nous le 10 septembre !

Inquiétudes, amertume et colère ne cessent de grandir parmi nous… salariés, jeunes, privés d’emploi, retraités.

Les salaires, les minima sociaux et les pensions stagnent ou régressent. Le chômage continue sa hausse insupportable. Nos conditions de travail se dégradent. La jeunesse galère de petits boulots en sales boulots. La perspective d’une retraite bien méritée et d’une reconnaissance de la pénibilité au travail s’éloignent… Nous vivons de plus en plus mal l’aggravation des inégalités, l’intensification de la précarité et de la misère.

Pendant que le gouvernement abdique chaque jour davantage face aux marchés financiers, le patronat en réclame toujours plus… De nouveau, c’est à nos retraites qu’il veut s’en prendre aujourd’hui pour réduire le coût du travail, faire éclater notre système de sécurité sociale fondé sur la répartition des richesses créées par le travail.

Chaque jour confirme l’urgence de notre intervention ensemble et de plus en plus nombreux pour que ça change vraiment et durablement.

Dans de nombreuses entreprises ou services, la résignation et la soumission tant espérées par le patronat et le gouvernement se traduisent, bien au contraire et avec raison, par des luttes.

La prise de conscience grandit peu à peu que, sans l’action collective, sans l’irruption du monde du travail sur la scène du social, rien ne pourra changer en positif.

La CGT, avec d’autres organisations syndicales en France et en Europe, considère qu’une rupture est nécessaire pour réorienter les politiques sociales et économiques, et renouer avec la croissance, la création de richesses pour une autre répartition.

Le travail que les salariés produisent à tous les niveaux, dans tous les secteurs et dans toute leur diversité crée des biens et produits utiles à tous. Il permet aux entreprises françaises de dégager des marges financières, qui même si elles accusent un fléchissement du fait de la crise, doivent pouvoir financer les investissements, l’augmentation des salaires, l’emploi et nos systèmes solidaires de protection sociale : la retraite, la santé, la famille, l’assurance chômage.

Aujourd’hui les moyens de relance de l’économie sont captés par les actionnaires dont les dividendes ne cessent d’augmenter au détriment de la rémunération du travail et des investissements nécessaires pour développer les entreprises. Le patronat vient d’obtenir 20 milliards de crédit d’impôts portant ainsi à 200 milliards les aides publiques aux entreprises qui font défaut au budget de l’état. Malgré cela, l’industrie continue de détruire des emplois, et les mécanismes d’exonérations de cotisations sociales entretiennent la non reconnaissance des qualifications des salariés.

L’État employeur n’est pas en reste. Les services publics se dégradent et ne parviennent plus à répondre aux besoins sociaux, pendant que les personnels subissent de plein fouet les coupes sombres budgétaires depuis des années.

On ne pourra pas parler de compétitivité sans porter l’enjeu de la qualité et de l’efficacité du et au travail. Il ne peut pas y avoir ni qualité, ni efficacité sans libertés, sans démocratie au travail, sans nouveaux droits des salariés pour intervenir sur les choix de gestion et l’organisation du travail.

Pour cela, la CGT fait des propositions concrètes et les met en débat auprès de vous :

Le travail n’est pas un coût, c’est une richesse !

Exigeons une autre répartition des richesses, pour les salaires, à commencer par le Smic, pour les retraites, pour le droit à la santé et notre protection sociale.

Pour sortir de la crise, le maintien et le développement des activités et de l’emploi industriel, la reconquête des politiques publiques, des services et de l’emploi publics sont impérieux et nécessaires.

Pour sécuriser le travail et les salariés, gagnons un statut du travail salarié et une sécurité sociale professionnelle, constitués d’un socle de droits attachés à la personne, transférables et garantis collectivement.

Pour une réforme ambitieuse du système de retraite par répartition, avec un âge d’ouverture des droits dès 60 ans, la prise en compte de la pénibilité, un niveau de pension d’au moins 75 % du salaire, garantissons son financement solidaire fondé sur le travail.

Durant tout l’été, la CGT ira à la rencontre des salariés, sur tout le territoire.

Pour que ça change vraiment, la CGT est disponible pour construire avec vous, la construction des mobilisations nécessaires. Pour que ça change vraiment, la seule alternative c’est d’agir tous ensemble dans l’unité et le rassemblement le plus large dès la rentrée.

C’est pourquoi, la CGT vous propose de décider très nombreux, d’une première journée d’action unitaire, de grève et de manifestations le 10 septembre 2013.

LA CRISE C’EST EUX ! LA SOLUTION C’EST NOUS ! TOUTES ET TOUS ENSEMBLE !

11 juillet 2013 – Pétition nationale pour la défense de la promotion des libertés syndicales

Les libertés syndicales, les libertés d’expression, les libertés d’agir collectivement sont aujourd’hui gravement menacées.

Au prétexte d’une crise financière et économique, les Droits des salariés sont soumis à des pressions considérables avec la mise en œuvre de réformes fondamentales du Droit du Travail qui renforcent les politiques de flexibilité voulues par le MEDEF et qui favorisent la précarité et l’exclusion des salariés.

Pour tenter de dissuader toute opposition à cette cure d’austérité sociale, une politique répressive à l’encontre de l’action syndicale et progressiste est orchestrée par les promoteurs du libéralisme, avec l’aval du Pouvoir en place.

L’affaire des cinq militants CGT du Roannais est le symbole de cet acharnement contre toutes formes d’actions et d’expressions syndicales !

Face à cette situation insupportable, la CGT en appelle à la mobilisation syndicale et citoyenne pour exiger de la part du Président de la République et de sa majorité parlementaire, un changement radical de politique en matière de Démocratie Sociale et de respect des Droits Sociaux Fondamentaux des salariés, des citoyens.

La CGT propose que le Gouvernement et le Parlement prennent trois mesures pour renforcer la protection des militants syndicaux et progressistes :

1. Le vote définitif, par l’Assemblée Nationale, de la Loi d’amnistie « des délits commis lors des mouvements sociaux », adoptée par le Sénat le 28 février dernier.
2. Une loi portant sur des droits nouveaux protégeant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective.
3. De retirer de la liste des délits susceptibles d’être inscrits au fichier des empreintes génétiques, toutes les condamnations touchant les militants syndicalistes et progressistes qui, dans le cadre de leur mandat, agissent dans une action collective.

La CGT invite l’ensemble des salariés, des citoyens à signer cette pétition au sein de vos syndicats ou Unions Locales.

Une action nationale est prévue à Roanne, le 5 novembre, jour où nos 5 camarades sont convoqués devant le tribunal correctionnel pour refus de prélèvement ADN.
Pour participer à cette action, contactez l’USD 04 : cgtsante04@gmail.com