24 septembre 2012 – La CGT toujours en lutte contre les discriminations faites aux femmes

Bonjour
Merci à toutes et à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à cette action contre les discriminations faites aux femmes. Ce fut une réussite même si nous regrettons que les députés excusés n’aient pas eu une expression forte sur ce sujet en permanence d’actualité. La CGT a choisi hôpital public comme symbole de la lutte contre les discriminations faites aux femmes car l’emploi est majoritairement féminin (75%) .
Cette réalité est aussi celle des femmes dans de nombreuses entreprises, associations et autres collectivités des Alpes de haute Provence que certaines d’entre elles ont peur de dénoncer. Les établissements publics sont porteurs d’exemplarité dans le monde du travail, c’est loin d’être une réalité. Des actions ont débuté à l hôpital de Manosque sur l’égalité salariale depuis de nombreuses années.
La mobilisation contre les discriminations dans l’avancement de carrière et le succès du nombre de signatures recueillies en faveur de la pétition attestent que l’égalité des femmes et des hommes est un sujet qui préoccupe une grande majorité des salarié(e)s, plus particulièrement ceux de l’hôpital de Manosque. Forts du succès de tous les 8 mars (journée de la femme) dans le 04, la discrimination femmes/ hommes est devenue un sujet prioritaire puisqu’il impacte les salaires et témoigne de la considération portée aux femmes qui donnent la vie.

Ce sujet est enfin pris en compte par le gouvernement après avoir été un des thèmes des campagnes électorales présidentielle et législatives de 2012. Le 26 juin 2012 lors de l’installation du Conseil supérieur de la fonction publique hospitalière, la ministre de la santé Mme Marisol TOURAINE répondait à la CGT qu’il faudra y parvenir en appliquant la loi. Une table ronde a été consacrée à ce sujet durant la conférence sociale des 9 et 10 juillet 2012. Enfin l’agenda social de Marylise Lebranchu doit permettre au gouvernement d’aboutir d’ici la fin 2012 à un accord sur l’égalité.
Notre dossier a été communiqué à tous les élus du 04 , aux chargés de mission aux droits des femmes au plan départemental et régional., à la ministre des droits des femmes, à la ministre de la santé et au premier ministre.

C’est dans la fonction publique hospitalière que l’écart des salaires entre les femmes et les hommes est le plus élevé et les carrières à dominante masculine dans toutes les catégories sont plus favorables que celles des femmes.

« D’après les données 2006 de la Dares, tous temps de travail confondus, les salaires des femmes sont inférieurs de 27 % à ceux des hommes. En comprenant uniquement les salaires des travailleurs à temps complet, le salaire net mensuel moyen d’une femme est dans le secteur privé ou semi-public inférieur de 20,1 % à celui d’un homme en 2009. Dans la fonction publique de l’État (FPE) et la fonction publique territoriale (FPT), les écarts sont un peu plus faibles (respectivement 14,55 % et 9,3 %). C’est dans le secteur hospitalier public que l’écart est le plus important avec un salaire inférieur en moyenne de 21,2 % à celui des hommes. Cependant, quel que soit le secteur d’activité, c’est parmi les cadres que l’écart est le plus important entre les femmes et les hommes. Les femmes cadres gagnent 23,4 % de moins que les hommes dans le secteur privé ou semi-public, 22,3 % de moins dans le secteur public hospitalier, 18,7 % de moins dans la FPE et 16,4 % de moins dans la FPT ».
Edition des chiffres clés de l’égalité entre les femmes et les hommes.

A l’hôpital de Manosque, la Direction gèle les notes des femmes l’année de leur congé maternité. Cette note est essentielle dans le déroulement de leur carrière.
Depuis plusieurs années, le syndicat CGT interpelle les responsables à ce sujet. La seule réponse donnée par le Directeur date de 2005 et affirme qu’une absence pour congé maternité ne permet pas d’évaluer l’agent féminin, « dans un souci d’équité entre agent »…et cela même si leur supérieur direct met en avant des compétences professionnelles élogieuses. Ce qui impacte fortement dans leur carrière : l’ avancement d’échelon et de grade, les primes de services, le calcul de la retraite…

On retrouve la discrimination des femmes partout dans le monde du travail. Pour l’accès aux formations, à l’emploi (le taux de chômage et de CDD est plus élevé chez les femmes). Les formations professionnelles sont pénalisantes sur l’avancement de carrière, Les femmes doivent réorganiser deux fois plus souvent que les hommes leur vie personnelle pour pouvoir suivre une formation. La présence d’enfants au foyer s’affirme comme l’un des principaux facteurs discriminants.

Les montants des pensions de retraites perçues par les femmes sont inférieurs à celles des hommes. La durée de cotisation est amputée par les périodes de temps partiels, de congés parentaux et de chômage.
« Quel que soit le domaine où notre regard se porte, les inégalités se révèlent et persistent. Certaines sont bien connues, comme celles qui concernent le champ politique ou le champ professionnel. D’autres sont plus discrètes, plus insidieuses, comme celles qui concernent les violences ». ( Chiffres clés 2011).

La CGT 04 condamne toutes les discriminations faites aux femmes quelle que soient leur nature et propose dans le cas de la discrimination lors de la maternité le rattrapage du ¼ de point l’année suivante.

Pour la CGT 04
Alain BARD secrétaire de l’UD 04
Ghislaine ROUSSEL secrétaire générale de l’USDSanté 04

Cliquer sur l’image ci-dessous pour lire l’article 1 paru dans « la Marseillaise »

Cliquer sur l’image ci-dessous pour lire l’article 2 paru dans « la Marseillaise »

19 septembre 2012 – RDV le 21 septembre à 11h30 pour l’égalité femme / homme

Vendredi 21 septembre 2012 à partir de 11h30
Rassemblement devant l’entrée de l’hôpital de Manosque
sur le thème : EGALITE SALARIALE FEMME/HOMME
Conférence de Presse avec Agnés Naton,
secrétaire confédérale CGT et Directrice de la NVO.
De nombreux élus sont invités,
ainsi que le chargé de mission de la condition féminine du 04.
VENEZ NOMBREUX

13 septembre 2012 – Do you speak english ?

L’année dernière une formation d’anglais était proposée aux salariés. Malgré leur motivation, de nombreux agents ont annulé cette formation car elle n’était pas comptabilisée dans le temps de travail.

Cette formation est également proposée cette année mais cette fois-ci dans le cadre du DIF.

Nous apprenons que cette formation est annulée…
Mais pourquoi ?
Pour lire notre tract, cliquer ici

6 septembre 2012 – La CGT de l’hôpital de Manosque remet le son

Suite à l’intervention de la CGT de l’hôpital, 4 agents travaillant au sein du service des consultations externes se sont vu accorder la NBI (Nouvelle bonification indiciaire). Cette NBI de 10 points (environ 40 euros par mois) n’est pas négligeable, d’autant qu’ils l’ont obtenue avec effet rétroactif.

Nous ne sommes pas à l’abri d’oublis ou d’erreurs de l’administration, alors si vous avez le moindre doute sur votre situation et sur vos droits, n’hésitez pas à nous contacter. Vous pouvez venir nous voir ou nous envoyer un message par le biais du blog. Nous prendrons le temps d’analyser votre cas et de vous informer.

Le savoir ne réside pas seulement dans les livres, il se trouve également dans le contact humain, l’échange et la solidarité. Si vous avez l’impression que le son est coupé, qu’on vous cache tout, qu’on ne vous dit rien. Venez nous voir…la CGT remet le son !!!

14 juillet 2012 – Le blues des blouses blanches !!!

De plus en plus d’infirmières viennent nous voir pour nous signaler leur mal être au travail, leur ras le bol. Les conditions de travail se sont dégradées ces dernières années. Les soins sont réalisés à la chaîne, nous disent elles, sans prise en compte des besoins des patients. Le personnel soignant, par manque de temps, se consacre essentiellement aux gestes techniques de soins. Il y aurait ainsi moins de place pour le dialogue avec les patients.

Quand elles nous disent par « manque de temps », cela signifie par « un ajout permanent ou constant de nouvelles taches ». Par exemple, l’adaptation à l’informatique, le tutorat, des gestes techniques toujours nouveaux, l’adaptation permanente à de nouveaux matériels, l’accroissement de certains locaux, et pour compléter le tout : selon la direction pas de suppression de personnel mais on double certaines chambres seules …. chercher l’erreur ou l’horreur …

De plus, pour pallier le manque de main d’œuvre d’infirmières et afin de respecter des objectifs de rentabilité, est appliqué de plus en plus, le « turn-over ». Il s’agit d’un changement fréquent de personnel soignant. Les infirmières se plaignent alors d’un travail très éprouvant, d’un management de mauvaise qualité, et de tensions entre personnels soignants.

Nous souhaiterions que la dégradation des conditions de travail soit davantage prise en compte par la Direction et nous craignons que ses effets soient largement sous-estimés. De plus, les infirmières sont recrutées en qualité de contractuelles contrairement à la grande majorité des hôpitaux qui les emploient statutairement stagiaires. Cette période probatoire est largement suffisante pour l’appréciation réciproque et contribuerait à la sédentarisation des infirmières dont nous manquons cruellement.

C’est dans ce contexte que les nouvelles infirmières arrivent. Mais ont-elles été bien préparées à cette situation ?

La formation d’infirmière a été dégradée. On voit de plus en plus d’infirmières brillantes, arrivant à la fin du cursus scolaire, dire « j’ai peur de prendre mes nouvelles fonctions ». On ne les encadre pas ou très peu…le tutorat semble quasiment inexistant. Ainsi, les nouveaux personnels infirmiers formés ne semblent pas opérationnels pour beaucoup, et les équipes de soins en place n’auront pas forcément le temps de les rassurer, les conseiller, et les encadrer. Mais un tutorat de qualité ne pourra pas s’effectuer dans un contexte de pénurie de personnel. Il ne faudrait pas faire peser la responsabilité du tutorat sur une infirmière déjà au bord de la rupture. Il est nécessaire que l’encadrement et la formation des nouveaux arrivants soient pris en compte dans la charge de travail du tuteur et qu’un temps spécifique leur soit réservé.

De plus, nous regrettons à la CGT la suppression des formations de type professionnelle (remplacées par les formations de type universitaire). Elles étaient nécessaires. Le problème c’est qu’elles n’étaient pas assez reconnues. Nous ne souhaitions pas leur suppression mais leur reconnaissance. La profession est une profession à reconnaissance à Bac+3. Avec les études anciennes, les infirmières étaient formées par leurs pairs. Aujourd’hui, il y a plus de théorie mais il manque un aspect pratique important alors qu’elles seront immédiatement lancées dans le bain.

19 juin 2012 – Le journal de la CGT de l’hôpital de Manosque est sorti

Le journal de la CGT du centre hospitalier de Manosque et de ses maisons de retraite vient de sortir. Le « Mistral gagnant », 8 pages couleurs à tendance satyrique et humoristique, vous informe de vos droits et de l’actualité de l’hôpital mais également du monde de la santé. Il est diffusé actuellement en masse dans les différents services, mais vous avez également la possibilité de le consulter et de le télécharger sur notre blog (soit en cliquant sur le lien ci-dessous soit en allant dans la rubrique « Le journal du syndicat »). Vous avez la possibilité de nous envoyer, par le biais du blog, des commentaires ou des idées d’articles.

Cliquer ici

14 juin 2012 – Récapitulatif de vos droits en matière de formation

Votre cadre vous a distribué ou va vous distribuer une feuille relative aux demandes de formation afin de connaître vos souhaits en matière de formation pour l’année 2013. C’est pour cela que la CGT tient à vous informer sur vos droits en matière de formation. A cet effet, nous vous avons synthétisé un récapitulatif de vos droits (voir le tract recto/verso en cliquant sur le lien ci-dessous). Cliquer ici

11 juin 2012 – La CGT demande une nouvelle fois la suppression de l’ONI

La CGT (du centre hospitalier de Manosque et du département du 04) est mobilisée plus que jamais, contre l’ordre national infirmier. Elle n’a cessé d’informer, de rassurer et de défendre les infirmières contre ce racket organisé, appelant à de nombreuses reprises au boycott de cette instance illégitime. Nous avons adressé fin mai un courrier (dont vous trouverez le détail ci-dessous) au Premier Ministre, ainsi qu’à la Ministre de la Santé.

Pour voir le courrier, cliquer ici