13 octobre 2014 – Et si vous étiez candidat(e) au CAP ou CTE ?

À la commission Administrative Paritaire de votre catégorie,
Au Comité Technique de votre établissement

Je porte les voix de mes collègues et les représente

Les élections professionnelles permettent aux salariés de choisir leurs délégués et de définir la représentativité des organisations des syndicales du local au national. La limite de cet exercice est évidente : je ne choisis que parmi les candidats proposés. Parfois ce choix n’existe même pas, faute de syndiqués ou de candidats CGT. En me portant candidat sur une liste CGT, je représente et porte la voix de mes collègues.

Je ne suis jamais isolé face à mon employeur

En me portant candidat sur une liste CGT, je suis mis en contact avec les syndicats et leur coordination départementale. Mon activité syndicale me permet ainsi de tisser des nouveaux liens avec mes collègues et d’autres salariés. Véritable acteur, je suis informé sur la vie des établissements de santé du département. Je reçois les analyses et propositions de la CGT. Cela me permet de mieux connaître mes droits, d’être mieux accompagné et défendu. En tant qu’élu CGT, je bénéfice aussi d’une formation syndicale qui me permet de mieux comprendre, agir, mener et conduire mon activité ou de remplir mon mandat.

J’agis sur la situation professionnelle de mes collègues à tous les niveaux

Conditions de travail, carrière, cotisations sociales ou encore mode de management, être délégué CGT me permet d’agir sur les attentes et préoccupations de mes collègues. Par l’intervention syndicale, Je construis avec eux de nouveaux droits. Ainsi je participe à un syndicalisme qui colle aux réalités et veut apporter des réponses concrètes aux attentes des territoriaux.

Je donne du sens à mon engagement professionnel

Être délégué syndical ne me conduit pas à rompre avec mes aspirations professionnelles, mais au contraire à participer à la vie de la collectivité au-delà du travail. C’est aussi se syndiquer pour mieux s’organiser au sein du syndicat afin d’être en capacité d’intervenir sur tous les sujets liés à mon statut de salarié. En devenant un membre à part entière de la vie syndicale de ma collectivité j’élargis mon champ de vision, d’intervention et de plein exercice de ma qualification et de mes compétences professionnelles.

Je renforce un syndicat utile, accessible et solidaire

La CGT est le 1er syndicat en France et dans la fonction publique hospitalière
Nous agissons pour :
* un syndicalisme solidaire qui rassemble toutes les catégories, toutes les compétences,
* obtenir des droits individuels et collectifs,
* faire entendre la voix des salariés dans les choix de gestion,
* garantir l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.

J’ouvre un nouvel espace de liberté et de démocratie

En me syndiquant, j’accrois ma liberté en me donnant les moyens d’agir sur ma vie de salarié. À travers mon expression, j’élabore l’intervention publique du syndicat afin qu’elle porte les attentes de mes collègues. Face à « la libre concurrence » ou encore « I’esprit d’entreprise » qui règnent dans nos collectivités, la CGT est un espace de liberté où les salariés pensent et décident d’agir en toute indépendance des pouvoirs économiques, politiques, religieux etc. ou la place de l’humain et la notion de bonheur sont encore les fondements de notre réflexion.

8 octobre 2014 – « Un quart en moins » le nouvel ouvrage de Rachel Silvera (des femmes se battent pour en finir avec les inégalités salariales)

« Un quart en moins », Rachel Silvera

A travail de valeur égale, salaire égal…Mais malgré les lois, les discours et les chartes, le salaire des femmes reste inférieur d’un quart à celui des hommes. Portant un nouveau regard sur cet écart, Rachel Silvera montre qu’il est possible de gagner sur ce front, mais aussi sur celui de la revalorisation des emplois des femmes. Ces dernières années, des femmes, pas toujours syndiquées ou féministes, ont réussi à prouver qu’elles étaient victimes de discrimination salariale. Parce qu’elles ont eu des enfants sont passées à temps partiel ou tout simplement parce qu’elles sont des femmes, Maria, Flora et d’autres n’ont eu aucune augmentation de salaire, ou très peu, au cours de leur carrière. Elles ont gagné leurs procès, obtenant parfois des rappels de carrière conséquents. Rachel Silvera leur donne largement la parole et propose de nouveaux leviers d’action.

Rachel Silvera, économiste, est maîtresse de conférences à l’université Paris Ouest Nanterre La Défense, chercheuse associée au CERLIS (Université Paris Descartes) et membre du réseau de recherche « Marché du travail et genre » (Mage). Elle est membre de la commission confédérale femmes-mixité.

7 octobre 2014 – La journée nationale des établissements en lutte du 30 septembre à Montreuil

De nombreuses luttes se développent dans le secteur de la Santé et de l’Action Sociale. Celles-ci portent les revendications concernant les salaires, l’emploi, les conditions de travail, la pénibilité, la catégorie active pour la Fonction Publique, les restructurations dans les établissements, les enjeux du PLFSS, les licenciements et discriminations…

Aussi, parce qu’il y a urgence à envisager sur le territoire national des perspectives d’actions, nous avons besoin de faire le point sur la situation dans chaque département ainsi qu’à l’APHP et de coordonner ces établissements en luttes.

Parce que la situation est particulièrement difficile pour toute la CGT, compte tenu du contexte, nous devons tous redoubler de vigilance et de volontarisme, pour faire de ce qui nous rassemble notre priorité, valoriser nos succès revendicatifs, sans occulter les débats parfois contradictoires qui sont l’essence même de la CGT.

C’était tout l’enjeu de cette « Journée nationale des établissements en lutte » qui s’est déroulée le mardi 30 septembre 2014 à Montreuil.

134 personnes dont 74 femmes , 40 établissements, 19 régions étaient représentés.

Le poursuite ainsi que le durcissement de la loi HPST crée de plus en plus d’austérité multipliant ainsi les luttes qui se manifestent au travers du rapport de force entre salariés et direction, elles représentent l’outil principal des syndiqués.

Cependant, la lutte s’organise, elle est l’expression des besoins individuels de chacun avec une réponse syndicale collective et dans l’action. C’est pourquoi à tour de rôle les participants ont témoigné de situations de lutte quotidienne, ils ont rappelé la nécessité d’ une participation nationale aux luttes locales , gage de soutien. Par conséquent, la proposition d’une journée nationale de mobilisation à été demandée par la majorité des personnes présentes.

Il est à noter que la richesse des témoignages a bousculé l’ordre du jour, ne permettant pas son aboutissement.

Nous retiendrons la proposition d’organiser des mouvements de contestation conjointement avec le corps médical hostile à la loi HPST dans le but d’une montée en puissance solidaire.

L’évocation de la situation dramatique de l’APHM à Marseille dans la disparition du service de pédiatrie du Pôle Mère/Enfant du CHU de Nord a permis de mettre en exergue que les centres régionaux sont particulièrement déstructurés par la nouvelle gouvernance, comment rester insensible au Géant de la Timone, vide de salariés.

La secrétaire CHSCT de l’hôpital de Manosque au nom de l’USDS CGT Alpes de Haute Provence a fait état de la situation dans le 04 évoquant les hôpitaux de Jausiers, Les Mées, Digne et Manosque. L’hôpital de Digne subit des plans répétés de retour à l’équilibre sans aucune information faite aux salariés sur le devenir de cette structure rurale. La disparition progressive des services de psychiatrie ainsi que la mutualisation des SAMU 04/05 démantèlent les missions du service public. L’hôpital des Mées a bénéficié d’une intervention de la CGT afin que toute modifications des conditions de travail soient traités en CHSCT. L’hôpital de Jausiers a bénéficié d’une intervention de la CGT afin que les heures de nuit des salariés de jour, exerçant l’après-midi (de 21h00 à 21h40 soit 40 minutes) soient payés en heures de nuit avec une rétroactivité de 4 ans.

Les victoires manosquines récentes reposent sur l’arrêt du gel de la note durant la maternité, sur la remise en application des temps partiels à 80% de non droit (injustement supprimés il y a quelques mois), sur l’accompagnement juridique des salariés (TA…Référé..) et sur l’impulsion par le biais des membres CGT au CHSCT d’une enquête sur les risques psychosociaux où 51% des salariés ont répondu (taux très largement supérieur à ce qui est constaté dans les autres établissements).

Toutes ces situations fragmentées témoignent d’un système de santé de plus en plus politisé et d’une volonté de voir disparaître le service public au détriment des structures privées.

Nous insistons sur l’importance de la représentativité fédérale de nos élus, ils demeurent un lien et une force incontournable entre les militants et les politiques, à titre d’exemple, nous citerons l’une de leurs nombreuses négociations : La reconnaissance de la pénibilité, en passe de disparition dans la loi HPST à fait l’objet d’une négociation sévère au Conseil Supérieure de la Fonction Publique, il était question que le ministère ouvre la discussion, en l’absence de positionnement sur cette demande, Le Conseil d’Etat tranchera.

La grande inégalité dans la répartition des moyens techniques et humains octroyés aux structures atteste de la dangerosité du système actuel.
La criminalisation de l’activité syndicale se fait encore et toujours ressentir.
Le mot d’ordre de cette journée demeure « La lutte paie ».
Donc luttons ensemble et ne lâchons rien.

6 octobre 2014 – Le journal de l’UD CGT 04 du mois de septembre

485. Journal UD 04 septembre 2014


Ci-joint le numéro du mois de septembre du journal de l’Union Départementale des Syndicats CGT du 04. Il s’appelle « Ensèn », ce qui signifie « Ensemble » en provençal.

Sommaire :

Page 1 : Edito de Cédric Volait, membre du bureau de l’UD
Page 2 : Interview d’Evelyne Mathieu sur les discriminations
Page 3 : Le Tour de France à Banon
Page 4 : Forum : questions – réponses
Page 5 : Que se passe-t-il au Musée-Promenade ?
Page 6 : L’horoscope salarié
Page 7 : Restons mobilisés pour la justice prud’homale + la représentativité dans le 04
Page 8 : L’IHS fête son premier anniversaire + Réservez votre journée le 23 octobre !

Pour consulter le journal, CLIQUER ICI

1er octobre 2014 – Compte-rendu de l’assemblée générale du 29 septembre 2014 à Marseille afin de préparer la journée de grève du 16 octobre

Nathalie Gamiochipi (Secrétaire générale de la Fédération Santé et Action Sociale), Denis Lalys (Secrétaire Général de la Fédération des Organismes Sociaux), Cédric Volait (Coordinateur Régional PACA Santé et Action Sociale) et Jean-Pierre Meyer (Coordinateur Régional PACA Organismes Sociaux) ont animé les débats. Une cinquantaine de militants de la région étaient présents, si le débat a été riche et fructueux, il nous faut tout de même regretter l’absence d’un certain nombre de nos bases.

Tant Nathalie et Denis que l’ensemble des intervenants se sont félicités de cette initiative commune des deux fédérations, unissant leur force pour la défense de la protection sociale et de la santé publique, des intérêts des usagers et de leurs personnels.

Nos deux fédérations, souhaitent fortement contribuer à la construction du nécessaire « tous ensemble ». La protection sociale, comme le monde du travail a besoin d’emplois et de bons salaires. Plus que jamais, le triptyque emploi / salaire / protection sociale est partout d’actualité. Plus d’argent pour la sécu passe par plus d’argent dans les professions. Et cela renvoie à la question : quelle place de l’argent et quelle place de l’humain dans notre société ?

« Jamais nous ne tolèrerons qu’un seul des avantages de la sécurité sociale soit mis en péril » affirmait Ambroise Croizat. Il y a urgence à agir !

Le patronat rêve d’une sécurité sociale facultative nous ramenant à 1930 ! il souhaiterait ainsi s’exonérer de tout financement et donc de toute cotisation. La fraude liée au non règlement des cotisations des entreprises explose (25 milliards d’Euros) et on veut nous faire croire que les allocataires, assurés sociaux, malades, chômeurs, retraités seraient les responsables des déficits !

Les projets de loi en cours, comme le projet de loi de financement de la sécurité sociale 2015, organisent le recul et le démantèlement progressif de notre système de protection sociale et de notre service public. La future loi santé est encore plus dangereuse que la loi « Bachelot » de 2009 avec une volonté renforcée de privatisation, et de marchandisation de la santé. Adhérer aux GHT (groupements hospitaliers de territoire) sera une obligation. C’est la porte ouverte à toutes les déstructurations. Cette future loi santé dictée par Bercy, sera une loi d’économie libérale. Dans le même temps, le privé lucratif n’a aucune obligation. C’est deux poids deux mesures. A noter également que l’abrogation de l’ordre infirmier n’apparait plus dans la loi suite à des pressions des lobbies.

Nous ne sommes pas contre les lois et les réformes à partir du moment où cela va dans le sens d’une amélioration de la prise en charge des patients. Le développement des soins ambulatoires, nous sommes pour, mais pas dans ces conditions et sans financement supplémentaires.

Le Ministère affirme ne pas supprimer des postes à l’hôpital. Effectivement, il y a eu 1,1% d’augmentation des effectifs en 2013. Mais ce qu’il faut regarder c’est que dans le même temps l’activité a augmenté de 3,8%. Et l’évolution des effectifs varie selon les établissements. A Marseille, à l’AP-HM, des directeurs ont été recrutés pour faire diminuer le nombre des personnels. On met en danger les personnels et les patients. Il y a une forte augmentation des démissions, des arrêts maladie et des agents qu’on trouve en pleurs dans les couloirs.

Concernant le prochain budget, pour l’hôpital, l’ONDAM sera de 2%, et de 2,5% pour le social alors qu’il était de près de 6%. Donc des coupes drastiques sont à prévoir.
Avec le PFFSS 2015, on ne reconduit pas les moyens déjà insuffisants de 2014, on aggrave la situation. Localement, il n’y a jamais eu autant d’entreprises et d’établissements en lutte. Il nous faut travailler pour les faire converger. Il faut en faire un enjeu de société.

Il nous faut armer tous les militants pour mener les débats dans nos établissements, car la meilleure manière de mener cette campagne, comme la campagne électorale pour les élections du 4 décembre dans la fonction publique, c’est d’être dans une démarche revendicative forte et d’être le plus visible partout.

Nous devons mener des débats avec les salariés : c’est quoi la protection sociale ? Comment comprendre et lire une fiche de paie pour mieux faire comprendre le sens du triptyque « Emploi-salaires-Protection Sociale » ? La protection sociale, ce n’est pas seulement la santé ou le social, elle concerne tout le monde et tout un pan de l’économie en dépend. Attaquer les hôpitaux publics, c’est attaquer toute l’économie locale. Les hôpitaux sont souvent les plus grands employeurs de leur ville et les autres secteurs de l’économie en sont dépendants.

Depuis le début de l’été, de nombreux tracts sont sortis afin de préparer cette journée du 16 octobre. Il y a une montée en puissance. On voit la Chimie, la FAPT, et d’autres fédérations nous rejoindre petit à petit. Cette initiative s’interprofessionnalise. Des affiches arrivent dans les Unions Départementales sur la reconquête de la protection sociale. Des cartes pétitions adressées à Monsieur le Président de la République ont également été distribuées à grande échelle.

Le 16 octobre n’est pas une date unique, mais il faut que ce soit une journée référence sur laquelle s’appuyer pour en construire d’autres. Dans la santé, c’est un moment particulièrement important, puisqu’elle tombe en pleine campagne électorale. Plusieurs initiatives sont également prévues devant des CPAM.

La question de la protection sociale, comme les retraites, cela concerne toutes les générations et toutes les professions. Il nous faut faire grandir la nécessité de se regrouper et de mieux interprofessionaliser les luttes en la matière.

Tous les plus beaux discours ne fonctionneront pas si on n’entend pas les salariés. Il faut que ces questions partent du vécu des gens. Il faut faire le lien entre nos revendications et le vécu des personnels.Le débat n’est pas facile, on ne convainc pas toujours aisément, nous sommes parfois à contre courant, face aux idées reçues, au repli sur soi, à l’écœurement, à l’intox médiatique, mais notre seule arme est la confrontation d’idées, la popularisation de nos analyses et de nos propositions.

A attaque globale contre les personnels, les usagers et la protection sociale, nous devons mener une riposte globale. C’est ce que nous sommes entrain de mettre en place. La seule réponse efficace c’est l’action.

De plus, attention à la pseudo démocratie d’opinion véhiculée par les médias. Il y a des milliers de gens qui encaissent toute la journée des arguments en faveur de l’idéologie libérale, ce n’est pas facile de lutter contre cette machine médiatique. Quand un sondage sort, on s’aperçoit que les médias ont réalisé une campagne pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois auparavant pour influer, souvent avec succès, sur le sens des réponses. On l’a très bien vu sur la question du travail le dimanche. La manipulation idéologique des « nouveaux chiens de garde » bat son plein !

Dans cette bataille un tract ne suffit pas. Nos moyens ne sont pas ceux de nos adversaires, c’est pour cela qu’il nous faut armer tous nos militants pour qu’ils soient en mesure d’affronter l’âpreté du débat. A cet effet, il faut multiplier les formations et les journées d’études.

La plupart des jeunes, mais pas qu’eux, ne savent pas qui est Ambroise Croizat, qu’est-ce que c’est le Conseil National de la Résistance et toutes les conquêtes sociales qui en ont découlé. Nous avons un gros travail de formation à réaliser, cela renvoie à la qualité de notre vie syndicale. Il faut davantage prendre le temps de s’y pencher. Nous devons le mettre en place à l’aide des 2 pieds de la CGT : les fédérations (les professions) et la confédération (le territoire).

En même temps qu’on explique et défend le salaire socialisé, il faut également se réapproprier la démocratie sociale au sein de la sécurité sociale. Il faut reconquérir les conseils d’administration en imposant l’élection au suffrage proportionnel des représentants syndicaux des assurés sociaux . Il est important de remettre la démocratie au centre des décisions. Pour la ministre, on a l’impression qu’on ne peut plus rien attendre d’elle. La démocratie c’est aussi se tourner vers les élus politiques qui ont des comptes à rendre au peuple.

Un exemple concret à été donné sur les effets de la politique en cours : la question du travail en 12h00, notamment dans les hôpitaux. C’est dérogatoire, mais c’est entrain d’être institutionnalisé. On a vu récemment à Marseille une infirmière obligée de faire 2 vacations de 12h00 consécutives. Ella a travaillé 24h00 en continu. ! Voilà où mène la dérèglementation. Or, dans les hôpitaux, sous prétexte de contraintes budgétaires, les atteintes au respect du cadre réglementaire ne cessent de se multiplier.

Au moment où les besoins sociaux et sanitaires sont de plus en plus grand du fait notamment de l’augmentation de la précarité, la sécurité sociale, la santé publique reculent. Comment accepter cela dans une France 5ème puissance économique mondiale, alors qu’à la sortie de la guerre en 1945, dans un pays ruiné ont été mis en place, entre autres, la sécurité sociale et les services publics ?

Ce simple constat rend insupportable la multiplications des attaques contre l’hôpital, la protection sociale et son pilier : la sécu. Un exemple : La CAF 13, deuxième CAF de France, devient un véritable laboratoire de la casse. Il n’y a plus de Conseil d’Administration depuis 2 ans. L’accès à la CAF devient très difficile pour les usagers. Des guichets ont fermé. L’accueil ne se fait plus que sur RDV. On laisse les gens dans la rue !

Concernant les mutuelles, le glissement vers l’assurantiel est de plus en plus évident.

Après le 15 juin 2013 où la santé a été à l’initiative pour impulser une journée d’action nationale. Après le 18 mars 2014, où c’était au tour de la fédération des organismes sociaux d’être à la manœuvre. Le 16 octobre initialement porté par nos 2 fédérations devient une initiative interprofessionnelle, pour défendre nationalement la protection sociale en lien avec la défense des moyens nécessaires à une politique audacieuse de santé publique, tout en réaffirmant le lien étroit avec l’exigence de plus d’emplois stables, de meilleurs salaires. Là résident, si on s’y emploie bien, toute la matière à faire vivre le nécessaire « tous ensemble » pour nos victoires à venir !

Les membres présents lors de cette assemblée générale décident de lancer un appel régional (Santé et action sociale / Organismes sociaux) pour organiser et se mobiliser le 16 octobre.