13 février 2018 – Ras le bol, envie de changer de métier ? Une solution…Le congé de formation professionnelle (CFP)

902. CFP ANFH reconversion formation

Vous êtes ASH, vous souhaitez devenir secrétaire administrative ?
Vous êtes AS, vous souhaitez reprendre une boulangerie ?
Vous êtes infirmière, vous souhaitez devenir directeur d’hôpital ?
Vous êtes agent administratif, vous souhaitez vous lancer dans un projet de création d’un cabinet d’esthétique?
Vous êtes agent technique, vous souhaitez devenir cuisinier?
Vous êtes cadre vous souhaitez devenir décoratrice d’intérieur?

Le CFP fait partie des dispositifs dont vous pouvez bénéficier dans la fonction publique hospitalière.

Avantages du CFP :

* accéder à un changement d’activité ou de profession,
* avoir vocation à élargir le champ culturel, la vie sociale
* accéder à un niveau de qualification supérieur.

Conditions :

* L’agent doit être en position d’activité, avoir au moins 3 ans ou l’équivalent de 3 années de service effectif en qualité de titulaire, stagiaire ou contractuel.
* La durée de la formation ne peut être inférieure à 20 jours.

Modalités :

* Le CFP donne la possibilité de suivre, à titre individuel, des formations à visée professionnelle : reconversion, réalisation d’un projet personnel …
* Ces actions ne sont pas prises en charge par le plan de formation de l’établissement.
* C’est à l’agent de trouver la formation qui correspond à ses souhaits, ainsi que l’organisme qui la réalisera.
* A son initiative l’agent peut demander à en bénéficier. Il doit néanmoins recueillir l’avis de sa hiérarchie (autorisation d’absence).

Prise en charge financière :

* Une indemnité mensuelle forfaitaire est versée par l’établissement à l’agent = 85 % de son traitement indiciaire brut (plafonné à l’indice brut 650) et de l’indemnité de résidence, perçus au moment du CFP. Si l’agent est de catégorie C, ce taux est porté à 100 %.
* La durée du versement est de 12 mois (en continu ou en discontinu) – toutefois si la formation est d’une durée ≥ à 2 ans l’indemnisation peut aller jusqu’à 24 mois. Si l’agent est de catégorie C, le taux de l’indemnité est ramené à 85 % pour les 12 mois suivants.
* Le financement des frais pédagogiques, de déplacement et d’hébergement est possible mais n’est pas systématique

Pour toute information complémentaire sur le CFP ou sur la façon de monter votre dossier, merci de nous contacter, un administrateur CGT de l’ANFH vous répondra dans les meilleurs délais. Email : cgthopmanosque@gmail.com

7 février 2018 – Une mobilisation générale qui permet de sauver la réanimation au CHIMM

898. GHT Austérité Hôpital (1)

898. GHT Austérité Hôpital (2)

Durant l’été 2017, L’ARS de la région parisienne n’a pas renouvelé l’autorisation du service de réanimation du Centre hospitalier de Meulan-Les Mureaux sans aucune concertation avec les élus ni avec les praticiens. Il s’agissait donc de la fermeture à très court terme du service de la réanimation du cet hôpital.

Il est évident que l’ARS a voulu prendre tout le monde de vitesse en annonçant cette décision « brutale ». C’est le résultat de la mise en œuvre d’une politique d’austérité qui se camoufle, en général, derrière les termes « rationalisation », « synergies entre pôles d’innovation » etc.

Au delà de la finalité, les économies d’échelle, il faut s’interroger sur le coût des services à la population apportés par un hôpital de proximité. La qualité est une denrée rare dans la logique technocratique qui nous gouverne dans un contexte mondialisé et global.

Le procédé est le même, quels que soient la région et le service public concerné : la réduction ou la fermeture est décidée unilatéralement, de préférence en période estivale ; si aucune réaction ne se présente, on avance et on ferme les services de proximité. L’ARS a été contactée, mais aucun retour n’a été donné.

Le CHIMM est la structure hospitalière la plus rentable, la moins endettée de la région. Il représente, chaque année, environ six mille actes de services à la population ainsi que vingt-cinq mille urgences et mille naissances à la maternité de proximité.

A cette occasion toutes les forces en présence se sont mobilisées : les cadres, les médecins, les syndicats, les élus, les citoyens en dénonçant cette décision injustice, technocratique et inacceptable. Les urgences, la chirurgie, la maternité, et les autres services pourraient progressivement fermer ou devenir insignifiants pour la population d’un bassin de vie important. A l’unanimité, et d’une même voix, ils ont dénoncé : « Moins de sécurité pour les patients ; moins d’activité pour l’hôpital, moins de soins pour les usagers, moins d’emplois pour la région. »

De nombreuses actions ont été initiées : pétitions, rencontres, recours juridique, rassemblements.

Le 1er février 2018 la décision est tombée : « L’Agence régionale de santé Île-de-France renouvelle l’autorisation du Centre hospitalier intercommunal de Meulan-les-Mureaux (CHIMM) d’exercer l’activité de réanimation dans le cadre du département de soins critiques du Groupement Hospitalier de Territoire (GHT) Nord Yvelines. »

Cette victoire montre que, malgré le contexte austéritaire et néo-libéral, des victoires sont possibles quand on met en œuvre un processus en restant tous unis et déterminés.

5 février 2018 – Le journal de l’UD CGT 04 du mois de janvier 2018

Journal UD CGT 04 janvier 2018


Sommaire :

Page 1 : Edito de Sylvain Moretti

Page 2 : Rupture conventionnelle collective – Interview de Thomas Tyrner (Union Locale de Manosque)

Page 3 : Formation de formateurs du 22 au 26 janvier – Interview de Cyril Arbez (CGT Territoriaux 04)

Page 4 : Notre Dame Des Landes – Témoignage d’Etienne Dècle

Page 5 : Mobilisation des EHPAD du 30 janvier : une belle réussite à renforcer – Interview de Cédric Volait, Coordinateur Régional CGT Santé et Action Sociale PACA

Pages 6 et 7 : EHPAD : le mépris de la ministre nous pousse à accroitre la mobilisation – Interview de Malika Bélarbi, en charge de l’accueil des personnes âgées au sein de la fédération CGT Santé et Action Sociale

Page 8 : Manifestation des cheminots du 8 février + divers actualités

POUR CONSULTER LE JOURNAL COMPLET, CLIQUER ICI

4 février 2018 – DICI TV – Témoignages de salariées des EHPAD du département – Rassemblement du 30 janvier 2018 à Digne les Bains

Grève EHPAD Digne les Bains

POUR VOIR LES TEMOIGNAGES DE SALARIEES DES EHPAD DU DEPARTEMENT LORS DU RASSEMBLEMENT A DIGNE LES BAINS DU 30 JANVIER 2018 : CLIQUER ICI

POUR CONSULTER NOTRE DOSSIER COMPLET SUR LES EHPAD / EPS / MAISONS DE RETRAITE DU DEPARTEMENT (AVEC LES DIFFERENTS ARTICLES ET TRACTS), CLIQUER ICI

3 février 2018 – La CGT a déposé un recours sur la mise en place du vote électronique pour les élections du 6 décembre 2018

Recours CGT vote électronique élections

La Fédération CGT Santé et Action Sociale a déposé une requête le 15 janvier pour contester le décret sur le vote électronique. Il s’agit d’un recours sur le fonds et sur la forme devant le Conseil D’Etat.

Le recours sur la forme (ou la légalité externe) : il se porte notamment sur le fait que le Conseil Supérieur de la fonction publique hospitalière a consulté les organisations syndicales sur une version totalement différente de celle publiée par le gouvernement.

Ensuite, le recours sur le fond porte sur 6 domaines :
– Le défaut de base légale (vice de procédure de mise en œuvre du vote électronique)
– L’atteinte de principe du caractère personnel au suffrage
– La méconnaissance du principe d’autonomie des établissements (avec le nouveau décret, un établissement peut décider pour tous les autres)
– L’impossibilité de consulter le comité technique dans beaucoup d’établissements
– La méconnaissance du principe de confidentialité
– La méconnaissance du principe d’intelligibilité (tout électeur peut se faire assister pour voter, c’est la porte ouverte à toutes les dérives)

La CGT a fait ce recours car elle est convaincue que ce décret est entaché de nombreuses irrégularités.

Donc, il y a une insécurité juridique sur la mise en place du vote électronique. Raison de plus de ne pas mettre en place le vote électronique : le décret peut être annulé à tout moment. (Donc pour les directions, ça peut être beaucoup de temps et beaucoup d’argent pour rien)

De plus, la première phrase du décret stipule : « il peut être fait recours au vote électronique ». Il n’y a donc aucune obligation. L’obligation, c’est certains directeurs qui se la mettent tout seul.

Enfin, le vote électronique n’est absolument pas prévu dans le décret de 2003, ce qui se pose un sérieux problème.