27 février 2014 – Encore un drame à l’hôpital…en faudra-t-il combien ?

Une patiente est décédée à Paris aux urgences de l’hôpital Cochin où elle avait été admise pour une plaie au pied. Elle a été retrouvée morte sur une chaise après 6 heures d’attente. Après la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu, celles de l’hôpital Cochin sont davantage sollicitées. La CGT avait prévenu qu’il allait y avoir des morts. Réduire le nombre de sites, accroître les délais d’attente aux urgences, c’est augmenter le taux de mortalité. Tout cela est très choquant. Mais ce qui est tout autant inacceptable, c’est que ce choix de politique sanitaire met non seulement en danger les patients mais également les personnels. Car cette situation dramatique risque de retomber sur l’infirmière d’accueil et d’orientation. Des choix politiques et des directions augmentent la charge de travail des soignants, dégradent en permanence leurs conditions de travail, et mettent en danger leur diplôme et l’exercice de leur fonction. Car il faut toujours trouver un bouc émissaire sans tenir compte que les personnels ne sont plus en mesure d’assumer leurs missions correctement.

L’hôpital public est en danger. Qui n’en a pas fait l’expérience ? Des urgences débordées. Des délais d’attente à n’en plus finir. Des médecins et des personnels soignants qui travaillent à flux tendu : les signaux deviennent alarmants sur les sous-effectifs, la désorganisation et, au final, le manque de sécurité pour les patients. Paradoxe de cet hôpital public à la française : il peut réunir en son sein les meilleurs spécialistes mondiaux d’une discipline et fonctionner parfois avec des bouts de ficelle.

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