9 avril 2014 – Les psychologues de France seront en grève Jeudi 10 avril 2014

Ils demandent l’ouverture de négociation salariale, l’arrêt de la précarité.

Plus de 60% des psychologues hospitaliers sont employés avec des contrats précaires, souvent à temps partiel. Cette précarité aboutit à ce qu’une frange non négligeable de psychologues précaires perçoit une rémunération mensuelle inférieure au seuil de pauvreté, moins de 800 euros ! Dans la Fonction publique territoriale c’est 40% de la profession qui est sous statut précaire.

Les psychologues sont très appréciés par le public et de plus en plus sollicités dans les secteurs publics et privés : hôpitaux, établissements pour personnes âgées, écoles, instituts médico-sociaux, souffrance au travail, cellules d’urgences, etc…

Leur autonomie professionnelle est entravée par les menaces actuelles qui pèsent constamment sur leurs conditions d’emploi. Cette situation nuit gravement à la continuité des soins psychologiques apportés au public en souffrance.

Le travail des psychologues n’est pas reconnu par les pouvoirs publics à la hauteur de leur qualification, leur réalité professionnelle reste encore méconnue du grand public.

Les besoins en matière de psychologie ne sont pas satisfaits et sont en constante augmentation alors même que de nombreux jeunes diplômés sont sans emploi faute de création de postes. Cette situation touche tous les domaines d’activités.

Les psychologues apportent une réponse efficace au problème de surconsommation médicamenteuse, ils demandent une reconnaissance des soins psychologiques par la sécurité sociale dans le cadre du service public.

La prise en compte de la dimension psychologique doit exister au sein de la société, dans les institutions, au même titre que celle de la santé physique, de la protection sociale, de l’éducal’activité des psychologues et ne relève pas, de manière annexe ou complémentaire, de la médecine.

Les psychologues interpellent le ministère de la fonction publique et le gouvernement :
• Pour que des postes pérennes de psychologues soient créés dans toutes les institutions où les besoins existent,
• Pour que le niveau d’expertise et de compétence des psychologues soit reconnu à sa juste valeur par unerevalorisation salariale,
• Pour qu’une véritable place soit faite à la psychologie dans notre société et dans notre système de sécurité sociale !

Assemblée Générale à 14H
Appel intersyndical CGT, CFTC, SUD et SNP
Bourse du Travail
3 rue du Château d’eau, Paris 10ème