6 novembre 2014 – Des projets de lois à la dégradation des conditions de travail : la CGT sur tous les fronts

Des projets de lois à la dégradation des conditions de travail

Le projet de loi de financement de la sécurité sociale prend ses sources dans la volonté de généralisation de l’austérité mais également de casse de l’hôpital public malgré ce qui est dit.

Nous étions présents le 16 octobre afin de défendre notre système de protection sociale et notre hôpital public lors de la journée d’action nationale qui s’est traduite dans le 04 par une manifestation à Digne les Bains, ainsi qu’une sensibilisation des élus et des citoyens.

La loi santé (en cours) oblige le regroupement par territoire, ce qui signifie restructurations, fusions et de mutualisations des services.

Il est indispensable de se regrouper et de rester mobiliser face à ces attaques idéologiques coordonnées dont le pacte de confiance, la loi santé, le blocage des salaires, la dégradation des conditions de travail. Comme la croissance et les rentrées fiscales sont inférieures aux prévisions, le gouvernement s’attaque à la sécurité sociale et la santé. Il est demandé de faire un effort supplémentaire de plusieurs milliards d’euros qui n’était pas prévu. Nous devons dénoncer ces mécanismes auprès des salariés afin de construire des alternatives.

« C’est la crise, il faut faire des efforts ! ». On en a assez d’entendre cela, surtout quand ce sont toujours les mêmes qui sont ponctionnés, et également quand ces arguments cachent souvent une réalité qui est tout autre.

Plutôt que d’attaquer le budget de la sécurité sociale pourquoi ne pas prendre une partie des dividendes des grands groupes ?

Cela fait 5 ans que le point d’indice des fonctionnaires est gelé. La qualité de nos services publics est un atout majeur pour notre pays et pour sa compétitivité.
Donnons aux fonctionnaires la possibilité de travailler correctement afin de mener à bien leurs missions (éducation, santé, justice, recherche, aménagement du territoire…).

L’enquête ANFH PACA sur les risques psychosociaux, menée sur fin 2013 et début 2014, sur la majorité des hôpitaux de la région a mis en lumière une perte de sens du travail, une intensification de la charge de travail, un management insuffisamment promouvant, un soutien hiérarchique insuffisant et un stress bien trop important. La CGT se positionne aux avant-postes pour dénoncer cette situation intenable et proposer d’autres solutions.

Le bulletin de vote CGT le 4 décembre sera primordial pour faire passer ce message, et pour dire haut et fort que d’autres choix sont possibles. Il y a des alternatives que porte la CGT à chaque échelon.