13 janvier 2015 – Ne pas payer la dette est une solution

Ne pas payer la dette est une solution

Nous sommes satisfaits de voir des organisations qui résistent et qui refusent de se laisser convertir au néolibéralisme. C’est le cas de Syrisa, au seuil du pouvoir en Grèce, qui prône la sortie de l’austérité, veut guérir la crise humanitaire, renégocier la dette, investir dans l’économie réelle et faire le choix de l’humain contre les diktats de la finance.

Cela inquiète le FMI et les marchés financiers qui ont réussi en quelques années à dévaster économiquement et démolir socialement la Grèce. La dette publique grecque est passée de 115% du PIB en 2009 à 175% aujourd’hui. Illustration de l’absurdité des politiques de compression des dépenses publiques et sociales dictées par la troïka.

Ne pas payer la dette est une solution. Certains pays comme l’Islande l’ont fait mais ne font pas partie de l’Europe, cela a donc été peu popularisé. Pour la Grèce l’événement est plus médiatisé du fait de son intégration dans l’union européenne. L’évolution de la situation de la Grèce risque d’impacter la politique européenne et permettre d’envisager de nouvelles perspectives aux politiques d’austérité.

Effacer cette dette reste la seule solution économiquement pertinente. Ce principe est déjà appliqué pour les citoyens surendettés, pourquoi ne pas faire de même pour les états.
Nous avons pu constater que lorsqu’il a été question de « renflouer » les banques, les milliards ont été trouvés et la solidarité a été de mise.

30% du chiffre d’affaire des banques résulte de la facturation de frais bancaires appliqués pour la plupart aux citoyens aux revenus modestes … Argent facile, scandaleusement gagné.
Pour exemple les banques rejettent et/ou sanctionnent pécuniairement (agios) un prélèvement refusé et majorent l’autorisation de découvert pour récupérer encore plus de frais.

Nous devons travailler afin de permettre à chacun de continuer à cultiver et développer l’esprit critique que les pouvoirs publics aidés par certains médias tentent de faire disparaitre.
Les médias appartenant pour la majorité à des grands groupes financiers, vident l’information de son réel contenu occultant ainsi toute analyse et évitant toutes possibilités de débats contradictoires.