4 février 2015 – Congrès de l’union locale de Manosque du 9 février 2015 – La Santé à l’offensive

Tous les syndiqué(e)s du bassin Manosquin sont invité(e)s à participer au Congrès de l’Union Locale CGT de Manosque qui se déroulera le 9 février 2015 de 9h à 16h, salle des Tilleuls (à côté du foyer de L’OMPA) à Manosque.
L’objectif sera de travailler à la cohésion et à la convergence revendicative de l’ensemble des salarié(e)s de notre champ territorial. Il faudra débattre afin d’améliorer notre outil CGT de proximité pour en faire un outil de luttes efficaces aidant à la construction du rapport de force nécessaire à la réponse aux besoins sociaux. Cela fera l’objet d’un des thèmes principaux de notre congrès.
Afin de préparer notre congrès et nous aider dans nos débats, le document d’orientation a été envoyé à tous les syndiqué(e)s. Par ailleurs, et pour ceux qui ne l’auraient pas eu, ce document sera remis à chaque participant(e) inscrit(e) avant le 29 janvier 2015.
Nous comptons sur la présence du plus grand nombre afin de participer à ce moment fort de démocratie où la parole sera donnée à chaque syndiqué(e).

La Partie 14 du document d’orientation est intitulée « La santé à l’offensive » :

« En 2009, sous l’ère Sarkozy, la loi Hôpital/patient/santé/territoire (HPST), dite « Loi Bachelot », ouvre grande la porte des restructurations hospitalières, de la privatisation de l’hôpital public, accentuant ainsi les difficultés d’accès aux soins. L’esprit coût/efficacité et les coupes budgétaires du PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité Sociale) du gouvernement Hollande ne font qu’empirer la situation. Et le projet de loi santé en cours renforcera inexorablement cette logique libérale.

Il faut arrêter la destruction de l’hôpital public et de la santé publique. Arrêtons la mise en cause des RTT, des règles d’avancement, des remplacements (départs et maladie), le non renouvellement des contractuel(le)s, la généralisation des 12 heures et les fermetures de services.

Stoppons la spirale perverse de l’austérité qui débute avec la baisse des tarifs dans le cadre de l’enveloppe fermée de l’ONDAM (objectif national des dépenses d’assurance-maladie).

Des centaines d’hôpitaux sont malades de l’endettement et les mesures proposées ne font que creuser les déficits.

Faire le choix de la rigueur c’est étrangler davantage les hôpitaux, remettre en cause nos droits et notre statut et par la même augmenter la dégradation des conditions de travail et la souffrance des personnels.

Dans l’intérêt des personnels d’autres choix sont possibles.

A l’hôpital de Manosque, la CGT, syndicat majoritaire et les salarié(e)s, ont remporté deux belles victoires en 2014 : l’arrêt de la mesure visant à supprimer les temps partiel à 80% de non droit et la fin de la discrimination envers les femmes enceintes lors de la notation pénalisant lourdement leur avancement de carrière.
Sans oublier la mise en place d’un CHSCT pugnace, l’étouffement dans l’œuf de la volonté de modifier les WE, l’attribution de la NBI à des salarié(e)s qui en étaient injustement privé(e)s, la réattribution de la NBI qui avait été supprimée à 3 militant(e)s syndicaux(cales) en représailles en 2012. Cette mesure avec effet rétroactif vient d’être réparée ce mois ci. Des tribunaux administratifs gagnés.

Ces bons résultats, la dynamique de travail du syndicat CGT de l’hôpital et la détermination sans faille pour faire appliquer le droit syndical a permis de dégager les militants notamment pour participer activement à la vie syndicale de l’UL, de l’UD, de l’USD Santé et dans de nombreux autres domaines.

Enfin, le syndicat ne se contente pas d’adopter une démarche défensive face aux attaques subies, mais se positionne à l’offensive sur de nombreux dossiers comme celui de la réanimation. »