1er mai 2020 – Journée internationale des travailleuses et des travailleurs

1er mai 2020 CGT

MARIA BLONDEAU (jeune fille assassinée par l’armée, lors d’une marche ouvrière le 1er mai 1891 dans la ville de Fourmies). Pour voir la vidéo, cliquer sur ce lien :

Le Billet d’humeur du jour de Christophe Prudhomme :

« Travailleur.euse

Avant la presse, oubliant l’histoire, désignait le 1er mai comme la Fête du travail alors qu’il s’agit de la Journée internationale des travailleur.euse.s. Pour certains, l’idée qu’il pouvait s’agir d’un gros mot pointait ses oreilles. Mais c’est un joli mot travailleur.euse. D’ailleurs je suis fier d’être un travailleur de la santé en tant que médecin. Le terme salarié.e nous réduit à la rémunération du travail, alors que notre travail ne se limite pas à cela. Nos activités, qu’elles soient rémunérées ou non, participent au fait que nous puissions vivre ensemble en société car le modèle ne peut être l’autarcie de l’ermite.

La crise due au coronavirus semble avoir fait découvrir à certains – au moins dans les discours – qu’un certain nombre de travailleur.euse.s qui constituaient pour eux des coûts avec des charges qu’il fallait réduire, leur étaient indispensables au quotidien. Cela met en lumière ce qu’est la valeur du travail. Certaines tâches sont plus utiles que d’autres, il faut donc d’elles retrouvent leur vraie valeur dans notre société. Qui dit valeur renvoie à une hiérarchie. Alors qui est plus utile dans la période ? Le banquier spécialiste de l’évasion fiscale ou bien la caissière de supermarché, l’infirmière ou le consultant missionné pour restructurer l’hôpital. Aujourd’hui la réponse semble claire et il ne faudra pas l’oublier.

A l’hôpital, dans les EHPAD, dans les établissements accueillant des handicapés et plus généralement dans tout le secteur médicosocial, nous avons besoin de travailleur.euse.s qualifiées car l’essentiel de l’activité repose sur le travail de femmes et d’hommes qui doivent s’occuper d’autres femmes et d’autres hommes qui ont besoin d’eux.

Pour ce 1er mai, encore plus que les autres années, nous manifestons pour réclamer des effectifs supplémentaires pour et de meilleurs salaires pour pouvoir mieux travailler, donc pouvoir mieux vivre.

Dr Christophe Prudhomme »

Pour consulter l’appel commun du 1er mai « Plus jamais ça ! » : CLIQUER ICI