31 mai 2020 – Pour la CGT Santé et Action Sociale PACA – Le 2 juin, toutes les raisons de maintenir la pression

Rassemblement grève soignants Ségur de la Santé

Bonjour,
Face à un désengagement de l’Etat et une gestion à la carte des territoires ou des établissements conduisant à une mise en concurrence généralisée et à un renforcement de l’individualisme, ce qui est très important aujourd’hui c’est la question de l’unité. Car en face, ils travaillent à la question de la division. On sort d’une période où l’unité s’est renforcée entre hospitaliers dans de nombreux sites d’après les retours que nous avons. Ce renforcement de l’unité… dans notre travail, on n’en a besoin…en tant qu’humain, on en a besoin… et pour obtenir des avancées, on en aura besoin !

On l’a vu ces derniers jours avec la prime Covid où des établissements ont 1500 euros d’autres ont 500 sans que les directions puissent expliquer les raisons de cette inégalité de traitement. En cette fin de semaine nous avons reçu de nombreuses questions d’agents qui nous questionnaient également sur l’inégal traitement lors des A.S.A.

En effet, la médecine du travail a mis en ASA (Autorisation Spéciale d’Absence) les personnels fragiles. Maintenant, on voit des établissements où ils ont droit à la prime, d’autres où ils n’ont pas droit. Idem pour les EHPAD rattachés aux hôpitaux : il y a des directions qui leur donnent la prime, d’autres non. C’est une confusion générale qui entretient une colère grandissante. Et que dire des personnels du privé qui n’ont toujours rien eu. Aucun texte n’est sorti à ce jour alors que nous avons tous les mêmes métiers !

Avant même la sortie de la prime, nous alertions sur les risques de petits arrangements entre amis d’une telle gestion « à la carte ». L’article de Nice matin d’hier confirme encore cela puisqu’un Député LREM explique qu’il a réussi à obtenir la prime à 1500 euros pour les soignants de l’hôpital de Grasse dont le décret prévoyait 500 euros. Mais, on note plusieurs situations similaires dans le territoire national.

Concernant les « Ségur de la santé », les hospitaliers sont très septiques. Ils sont également très attentifs aux contreparties qui pourraient leur être demandées.

Ce qui est surtout revenu dans les initiatives du mardi 26 mai, lors des prises de paroles d’hospitaliers, c’est l’urgence d’avoir des mesures immédiates sur :
– Des augmentations de salaire immédiates pour tous avec une augmentation immédiate du point d’indice
– Des embauches pour pouvoir prendre ses congés d’été, pour arrêter de fermer des lits, et pour arrêter de se tuer à la tâche…

C’est pourquoi il est primordial de maintenir la pression le mardi 2 juin dans toute la région, et partout ailleurs !

De nombreuses initiatives sont encore prévues : à 11h00 devant l’ARS à Marseille, à 14h30 à Digne avec une rencontre en Préfecture (avec plusieurs forces progressistes du département), à Nice à 11h30 sur le Parvis de l’hôpital de Pasteur, à 12h00 devant le Self de l’hôpital de Cimiez, à 13h30 sur le quai de livraison de l’hôpital de L’Archet, devant l’hôpital de Grasse à 11h30, à Draguignan à 16h30 devant l’EHPAD du Malmont, à 19h30 devant l’hôpital gériatrique Clémenceau à Toulon, à 11h00 devant l’entrée de l’hôpital d’Avignon…

Bon Courage et bonnes luttes !!!

>> Ci-joint le communiqué de presse de la coordination Régionale CGT Santé et Action Sociale PACA du 29 mai 2020 : CLIQUER ICI

>> Ci-joint le tract du syndicat CGT APHM des Hôpitaux de Marseille : CLIQUER ICI

>> Ci-joint le tract CGT de l’hôpital de l’Archet à Nice : CLIQUER ICI

>> Ci-joint quelques articles de presse reçus suite à la journée d’action du 26 mai dans la région : CLIQUER ICI