13 mai 2015 – Journée d’étude « La CGT et la place des jeunes » le lundi 1er juin 2015
Tu as entre 18 et 35 ans, tu es invité(e) à participer à la journée d’étude « la CGT et la place des Jeunes » de l’UD CGT 04 qui se déroulera au Hameau des Pourcelles dans la salle du Comité des fêtes.
* Qu’est-ce que « Jeunes CGT » ?
* Comment es tu arrivé(e) à la CGT ?
* Comment vois tu la CGT ?
* Comment veux tu la CGT ?
* Comment partager les valeurs de la CGT ?
* Quelles futures actions pour les Jeunes CGT 04 ?
Seront quelques unes des questions abordées lors de cette journée où la musique et un repas festif (offert par l’UD CGT 04) seront également au RDV.
Merci de t’inscrire rapidement afin de prévoir la logistique de la journée.
Pour toute information supplémentaire n’hésite pas, soit à nous contacter au 04 92 36 62 00, ou par mail : jeunes.cgt04@gmail.com
Reçois nos amitiés syndicales
12 mai 2015 – Le congé de solidarité familiale
Références :
Décret n° 2013-67 du 18 janvier 2013 relatif au congé pour solidarité familiale et à l’allocation d’accompagnement des personnes en fin de vie pour les fonctionnaires relevant de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires
Décret n° 2013-68 du 18 janvier 2013 relatif au congé pour solidarité familiale pour les agents non titulaires des fonctions publiques de l’Etat, territoriale et hospitalière
La loi n° 2010-209 du 2 mars 2010 visant à créer une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie.
1/ Le congé de solidarité familiale, c’est quoi ?
Il s’agit d’un congé d’accompagnement d’une personne en fin de vie.
2/ Qui peut en bénéficier ?
Les fonctionnaires et les agents contractuels.
3/ Pour qui ?
Ce proche peut être un ascendant ou un descendant, un frère ou une sœur, une personne vivant au même domicile (conjoint, concubin, partenaire lié par un PACS…) ou une personne l’ayant désigné comme personne de confiance.
4/ Quelle est la définition d’une personne de confiance ?
Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ou le médecin traitant, et qui sera consultée au cas où elle-même serait hors d’état d’exprimer sa volonté et de recevoir l’information nécessaire à cette fin. Cette désignation est faite par écrit. Elle est révocable à tout moment. Si le malade le souhaite, la personne de confiance l’accompagne dans ses démarches et assiste aux entretiens médicaux (article L1111-6 du code de la santé publique).
5/ Dans quel état de santé ?
La personne en fin de vie doit souffrir d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital ou est en phase avancée ou phase terminale d’une affection grave et incurable quelle qu’en soit la cause.
6/ Sous quelle forme peut être accordé ce congé ?
Le congé peut être accordé :
*Pour une période continue d’une durée maximale de trois mois, renouvelable une fois.
*Par périodes fractionnées d’au moins sept jours consécutifs, dont la durée cumulée ne peut être supérieure à six mois ;
*Sous forme d’un service à temps partiel dont la durée est de 50 %, 60 %, 70 % ou 80 % du temps de service que les fonctionnaires à temps plein exerçant les mêmes fonctions doivent effectuer. Le service à temps partiel est accordé pour une durée maximale de trois mois, renouvelable une fois.
7/ Quelles formalités doit effectuer le salarié pour obtenir ce congé ?
Le salarié doit informer sa direction de sa volonté de bénéficier du congé de solidarité familiale au moins 15 jours avant le début du congé, par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre récépissé, et joindre un certificat médical établi par le médecin traitant de la personne qu’il souhaite assister, attestant qu’elle souffre d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital.
NB 1 : Le congé de solidarité familiale est de droit : Il ne peut ni être reporté, ni être refusé.
NB 2 : En cas d’urgence absolue indiquée sur le certificat médical, le congé de solidarité peut débuter dès réception ou remise de la lettre.
8/ Quelles formalités doit effectuer le fonctionnaire pour obtenir l’allocation journalière d’accompagnement ?
Le fonctionnaire remplissant les conditions mentionnées à l’article 1er du décret 2013-67 adresse à son employeur une demande de versement de l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie comportant les indications suivantes :
8-1) L’indication du nombre de journées d’allocation demandées dans la limite maximale fixée à l’article 6 du présent décret, selon qu’il est en congé de solidarité familiale ou à temps partiel pour cause de solidarité familiale ;
8-2) Les nom et prénom, le numéro de sécurité sociale, l’attestation du médecin ainsi que le nom de l’organisme de sécurité sociale dont relève la personne accompagnée ;
8-3) Le cas échéant, le nom des autres bénéficiaires de l’allocation d’accompagnement et la répartition des allocations journalières entre chacun des bénéficiaires.
Dans les 48 heures suivant la réception de la demande de congé et d’allocations, l’administration informe l’organisme de sécurité sociale dont relève la personne accompagnée afin qu’il donne son accord pour l’attribution d’allocations d’accompagnement.
En l’absence de réponse pendant plus de 7 jours à compter de la réception de l’information faite par l’administration, les allocations journalières sont considérées comme accordées.
Les allocations journalières sont versées à la fin du mois pendant lequel intervient l’accord de l’organisme de sécurité sociale de la personne accompagnée.
Si la personne accompagnée décède avant la fin du délai de réponse de 7 jours, l’allocation est versée pour les jours compris entre la date de réception de la demande de l’agent et le lendemain du décès.
9/ Quelles formalités doit effectuer l’agent contractuel pour obtenir l’allocation journalière d’accompagnement ?
L’agent contractuel doit simplement faire une demande écrite pour une durée de trois mois, renouvelable une fois. Les éléments ci-dessus ne sont pas repris car l’allocation est versée dans les mêmes conditions que pour les salariés de droit privé. La durée de ce congé est prise en compte pour la détermination des avantages liés à l’ancienneté. Elle ne peut être imputée sur la durée du congé annuel.
10/ Quand prend fin le congé ?
Le congé prend fin au terme de ces périodes, dans les trois jours qui suivent le décès ou la demande du fonctionnaire ou de l’agent contractuel.
11/ Quel est le montant de l’allocation journalière ?
Le bénéficiaire du congé de solidarité familiale perçoit de son administration une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie. Cette allocation est versée dans les conditions suivantes :
Si cessation d’activité = 55,15 euros par jour = pendant 21 jours maximum
Si temps partiel = 27,57 euros par jour = pendant 42 jours maximum
En cas de temps partiel, le montant de l’allocation est le même quelle que soit la quotité de travail choisie.
11 mai 2015 – Journée mondiale pour la santé au travail : la CES réclame des actes contre les cancers professionnels
À l’occasion de la Journée mondiale pour la sécurité et la santé au travail, célébrée chaque année le 28 avril, la Confédération européenne des syndicats (CES) a dénoncé l’immobilisme de la Commission européenne en matière de lutte contre les cancers professionnels. Le 28 avril, l’organisation syndicale a interpelé directement les instances européennes dans trois villes européennes.
La patience de la CES est manifestement à bout. La directive Agents cancérogènes, le principal instrument permettant de protéger les travailleurs contre l’exposition aux substances cancérogènes et mutagènes sur le lieu de travail, est en cours de révision depuis plus de dix ans. La campagne pour une « meilleure réglementation » menée par la Commission depuis plusieurs années n’aide évidemment pas à faire avancer le dossier.
Cet immobilisme a un coût humain, rappelle la CES dans un communiqué, citant le chiffre de 100.00 décès par an à la suite de cancers liés au travail. La CES estime donc que 150.000 vies ont été perdues dans l’Union européenne depuis l’annonce par la Commission, en octobre 2013, de sa décision de suspendre toutes les initiatives législatives en cours dans le domaine de la santé et sécurité au travail.
« Les mesures de protection des travailleurs contre le cancer et les problèmes de fertilité sont traités comme de la ‘paperasserie’ et qualifiés de ‘fardeau inutile’ pour l’industrie. C’est honteux », a déclaré Bernadette Segol, la secrétaire générale de la CES.
L’organisation syndicale réclame l’adoption par la Commission de valeurs limites d’exposition professionnelle contraignantes pour 50 substances chimiques dangereuses. À ce jour, la directive n’impose des limites d’exposition sur le lieu de travail que pour trois cancérogènes : le benzène, le chlorure de vinyle monomère et les poussières de bois durs. La CES exige également l’extension de la directive aux substances toxiques pour la reproduction.
Le 28 avril, Bernadette Segol a exposé ses griefs lors de rencontres à Strasbourg avec la Commissaire européenne aux Affaires sociales Marianne Thyssen et le président du Parlement européen Martin Schulz. D’autres responsables de la CES ont participé à des actions syndicales à Bruxelles et à Riga.
7 mai 2015 – Journée mondiale de la santé au travail : Le projet de loi sur le dialogue social y tourne le dos
Le gouvernement célèbre la journée mondiale sur la santé au travail mais le projet de loi sur le dialogue social y tourne le dos.
Ce mardi 28 avril, la journée mondiale dédiée à la sécurité et à la santé au travail est placée cette année sous le signe de la diffusion d’une culture de prévention. Paradoxalement, le Ministre du travail prend la responsabilité d’élaborer un projet de loi relatif au dialogue social et à l’emploi qui entérine un peu plus la prédominance de l’économie aux dépends du travail.
Sous prétexte de « rationalisation » des IRP, le texte remet en cause le CHSCT et sa capacité à jouer pleinement son rôle dans la connaissance des situations de travail et d’amélioration des conditions de travail par un affaiblissement de la capacité d’intervention des salariés sur leur travail et la marche de l’entreprise.
Comment et où discuter des questions du travail quand les salariés aspirent à mieux travailler et que le travail requière de plus en plus d’anticipation et de créativité ? La possible dissolution du comité d’hygiène, sécurité et conditions de travail (CHSCT) dans une instance unique des représentants des salariés, ne va pas permettre d’identifier les causes du mal travail. Or, celui-ci coûte plusieurs points de PIB à l’économie française.
L’ensemble des organisations syndicales ont construit une feuille de route pour un plan santé tourné vers la prévention et la volonté de transformer le travail afin de ne plus s’y abimer. La future loi va à contre-sens de cette ambition. À force de négliger le débat sur la qualité du travail en imposant la précarité, la parcellisation du travail, le mal travail, et son cortège de souffrance, de gâchis (de service comme de production) voire de catastrophes (AZF, Médiator, Prothèses PIP, etc.) et de drames humains, c’est l’efficacité de notre économie qui est compromise.
Au niveau international, l’Organisation internationale de normalisation (ISO) renvoie et rend responsables individuellement les salariés sur les questions de santé au travail et remet gravement en cause les propositions de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) qui permet au contraire de les aborder en termes de responsabilité collective.
Le travail est un élément structurant du vivre ensemble ; en faire une priorité est une solution pour sortir de la crise que nous traversons. Les experts du travail que sont les salariés, doivent pouvoir être citoyens dans l’entreprise, ce qui suppose un élargissement de leurs droits syndicaux et de représentation. C’est le sens des propositions portées par la CGT lors de la négociation et dans l’élaboration de ce projet de loi. Le CHSCT est un outil essentiel au débat sur le travail réel dans l’entreprise. Casser le thermomètre n’empêchera pas la fièvre de monter. Il est temps que le gouvernement mette en concordance ses paroles et ses actes.
L’intervention des salariés, leur citoyenneté dans l’entreprise, seront au cœur des enjeux des manifestations du 1er mai, en France, en Europe et dans le monde.
(Communiqué CGT)
6 mai 2015 – Non à la loi Touraine ! Abrogation de l’ordre infirmier !
30 avril 2015 – Le journal de l’UD CGT 04 du mois d’avril 2015
Sommaire :
Pages 1 : Edito spécial 1er mai
Pages 2 et 3 : Manifestation du 9 avril : une belle réussite qui doit en appeler d’autres
Pages 4, 5 et 6 : Résumé de la journée d’étude « Formation Professionnelle » du 21 avril
Page 7 : Rassemblement à Manosque le 18 avril contre les traités de libre échange
Page 8 : Rassemblements du 1er mai
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