21 juillet 2021 – Après la très belle mobilisation du 17 juillet, réussissons le samedi 24 !

>> RASSEMBLEMENT SAMEDI 24 JUILLET A 14H00 À FORCALQUIER POUR NOS LIBERTÉS ET NOS DROITS COLLECTIFS !

Tentant de dépasser le clivage organisé par le pouvoir en place et les médias dominants, comme de nombreuses organisations, nous avons appelé à nous mobiliser samedi dernier en essayant de trouver un certain consensus sur la question du libre choix.

La manif du 17 juillet à Digne a été une belle réussite (1000 participants selon les organisateurs / 600 selon les autorités). Il y avait de très nombreux personnels des hôpitaux du département, des EHPAD, de l’action sociale, de l’aide à domicile…

La validation du pass sanitaire acterait le fait que nous ne sommes plus dans un état de droit.

Ensuite, la CGT Santé et Action Sociale du département ne se mobilise pas pour ou contre le vaccin, mais contre son caractère obligatoire !

Ne pas avoir le choix de dire « non » sous peine de perdre son boulot s’apparente à une extorsion de volonté et de signature sur le plan pénal. Sachant que bon nombre de directions ne sont pas à l’aise avec ce sujet et qu’une direction d’établissement nous disait ces derniers jours : « ils sont devenus fous en haut !».

Presque tous les personnels que nous avons rencontrés ces derniers jours, au travers de tournées de service, sont pour « le libre choix » qu’ils soient vaccinés ou non vaccinés. Les quelques rares qui étaient pour l’obligation ont donné comme principal argument le fait que nous avions déjà des vaccins obligatoires dans notre secteur d’activité.

Effectivement, mais les 4 vaccins obligatoires pour travailler dans les hôpitaux, on le sait en amont. Le Code de la santé publique précise que si on n’est pas vacciné avec ces vaccins, on ne peut pas faire cette profession. Donc, on le sait avant. Et on peut choisir ce métier ou pas en fonction de ces informations. Alors que là, on te l’impose après coup. C’est attentatoire aux libertés !

Quand le Conseil d’Etat a accepté de rendre obligatoire ces 4 vaccins, il a émis des réserves :
– Que l’efficacité des vaccins soient démontrée
– Que cela empêche la transmission
– Que les effets secondaires soient bien évalués
– Être certain que le bénéfice/risque penche du côté du bénéfice

Quand on calque ces conditions fixées par le Conseil d’Etat sur la vaccination en cours contre le Covid, c’est extrêmement compliqué de remplir des cases !

Ensuite, comment vouloir défendre les droits des salariés du public et du privé, si on ne défend pas au préalable les libertés fondamentales ?
Il n’y a pas de droits sociaux sans libertés fondamentales !

Ce matin, des personnels nous ont appelés pour nous demander si on avait des conseils à leur donner s’ils devaient se faire vacciner.
Un conseil qu’on peut donner, c’est :
Faire une prise de sang avant la vaccination et une autre après la vaccination. Il y a par exemple des troubles constatés de la coagulation. Le seul moyen de démontrer le lien, si jamais cela se passe mal, c’est au travers d’un bilan sanguin avant et après.

Pour le moment, pas de précipitation, ne démissionnez pas !
Des réflexions sur des recours juridiques sont en cours.

Pour conclure, ne tombons pas dans les pièges de la division !
Restons unis !
Et rdv à Forcalquier samedi à 14h00 pour continuer le combat !

>> Ci-joint le tract appelant à se mobiliser samedi 24 juillet à 14h00 à Forcalquier, place de la Mairie :

1369. Tract USD CGT 04 pour le 24 juillet 2021

>> Pour voir l’intervention de la CGT Santé et Action Sociale lors de la manif sur les libertés de Digne du 17 juillet 2021 : CLIQUER ICI

>> Pour voir la compil de la manif : CLIQUER ICI

>> Pour voir la vidéo de BFM DICI : CLIQUER ICI

>> Ci-joint l’article du journal « La Provence » du 18 juillet 2021 (cliquer sur l’image pour agrandir) :

1369. Article La Provence du 18 juillet 2021

16 juillet 2021 – Pour nos libertés, rassemblement samedi 17 juillet 2021 à 14h00 à Digne

L’USD CGT Santé et Action Sociale 04 appelle à se mobiliser samedi à 14h00, place du Général de Gaulle à Digne rejoignant la position de nombreuses autres organisations du département.

>> pour défendre nos libertés dont le libre choix de se faire vacciner ou pas et contre la brutalité de la politique gouvernementale avec une évolution du régime en place toujours plus autoritaire.

Ci-joint le tract de l’USD CGT 04 ainsi :

1367. Rassemblement samedi 17 juillet libertés

13 juillet 2021 – Vaccination obligatoire et annonces de Macron

1366. tract_federal_vaccination_13_07_2021

Nous sommes interpellés depuis ce matin par des personnels suite aux annonces d’E. Macron d’hier soir.
Certains nous font par de leur peur d’être sanctionné ou d’être licencié. D’autres nous expliquent qu’ils démissionneront si on les oblige à se faire vacciner. D’autres sont même prêts à changer de métier.

Si on dit aux personnels non vaccinés de rester chez eux, on ferme combien d’établissements ?
Si on accélère la fuite des personnels, que va-t-il se passer ?
Si on continue de multiplier les sujets de division et de tensions, dans quel état seront nos services à terme ?
Une fois de plus c’est honteux !
Et puis le système de contrôle et de sanctions annoncé n’est pas réaliste !
Ils n’auront jamais les moyens de le mettre en œuvre !

Le débat pour ou contre la vaccination est un débat clivant qui divise la société. Ce gouvernement met en œuvre une division permanente des personnels sur la plupart des sujets, avec une mise en concurrence des établissements entre eux également, comme de l’ensemble de la population.

Ne stigmatisons pas les gens qui ne veulent pas se faire vacciner !
Et n’opposons pas ceux qui sont vaccinés et ceux qui ne le sont pas !

La vaccination doit être accessible à toute personne qui veut se faire vacciner !
Mais chacun doit avoir le choix de le faire ou pas sans être menacé de sanctions, de licenciement ou d’être privés d’accès à la culture, aux spectacles, aux restaurants…
Donnons les moyens à nos établissements de fonctionner correctement !
Et donnons les moyens aux personnels de réaliser leurs missions !

Mais attention ! La vaccination c’est l’arbre qui cache la forêt. Derrière il y a la réforme des retraites et la suppression des régimes spéciaux sans oublier la réforme de l’assurance chômage, la casse du statut de la fonction publique, et la mise au pas des personnels (en alternant soumission librement consentie puis répression quand ils estiment que cela ne va pas assez vite). Leur objectif est de nous faire travailler plus, plus longtemps, et avec moins de droits.

L’autoritarisme montant n’est pas une surprise, on l’a vu venir depuis un bon moment, c’est simplement qu’ils poussent fort pour mettre en place un certain projet de société.

Pour nos adversaires, chaque crise est l’occasion d’accélérer le processus. Et la division des travailleurs (et plus globalement des citoyens) est le meilleur moyen pour éviter d’avoir en face d’eux un rapport de force puissant.

Il faut continuer à se mobiliser dans les prochains jours, de manière solidaire, démocratique, sans rentrer dans les pièges de la division, et pour un autre projet de société.

Les valeurs que nous défendons sont des valeurs collectives de solidarité ! Et pas l’individualisme ! Parce que l’individualisme, c’est une petite partie de la société qui s’en sort, mais la grande majorité qui en souffre !

Nous continuerons à nous mobiliser pour obtenir des effectifs supplémentaires, une amélioration des conditions de travail, l’abandon des restructurations en cours, renforcer les droits des personnels et pour un grand service public de santé et d’action sociale !

>> Ci-joint le tract de la Fédération CGT Santé et Action Sociale sur la vaccination obligatoire : CLIQUER ICI

22 juin 2021 – Quelques sujets d’actualité : Revalorisations salariales, CTI, élèves en étude promo, CSE, CSFPH…

1363. Actualité

Ci-joint quelques éléments de réponse faisant suite à des questions que nous avons eu en fin de semaine sur l’actualité de notre secteur d’activité.


>> 1) Pour ce qui est des nouvelles grilles salariales, vous trouverez en pièces jointes les premières réponses :

– un document du ministère du 3 juin 2021 (attention, c’est un PowerPoint pas un décret) : CLIQUER ICI

– et un article d’APM News du 7 juin 2021 : CLIQUER ICI

On attend encore les AS et les B en voie d’extinction… ça devrait sortir dans les prochains jours.

Attention aux chiffres spectaculaires. Pour exemple, nous avons fait une simulation pour un agent venu nous voir en fin de semaine, elle va augmenter de 3,73 euros hors CTI. Donc, les effets d’annonce sont à prendre avec beaucoup de prudence. Pour celles et ceux qui y prétendent (la moitié des agents), il pourra y avoir de grandes différences.


>> 2) Pour ce qui est du CTI :

L’actualité, ce sont deux textes qui sont sortis ces derniers jours (un décret et un arrêté) pour les personnels des services rattachés à des hôpitaux (FAM, MAS, SESSAD, SSIAD…). Les textes précisent qu’ils vont toucher un CTI de 183 euros) jusqu’à la fin de l’année mais sous forme de prime. Et au 1er janvier 2022, ils toucheront le CTI comme les autres (en tout cas, ce qu’ils l’ont).

– Décret n° 2021-740 du 8 juin 2021 relatif au versement d’une prime temporaire de revalorisation à certains personnels relevant de la fonction publique hospitalière : CLIQUER ICI

– Arrêté du 8 juin 2021 fixant le montant de la prime temporaire de revalorisation applicable à certains personnels relevant de la fonction publique hospitalière : CLIQUER ICI


>> 3) Concernant le Conseil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière (CSFPH) et quelques sujets du moment :

Le Conseil Sup propose des textes aux organisations syndicales pour avis et amendements éventuels.

Sur le CTI, les négociations ont eu lieu en dehors du Conseil Sup. Ensuite à la fin, le ministère a fait passé le projet de décret au Conseil Sup. Donc, il n’y a pas eu le travail habituel comme on peut le voir par exemple en ce moment avec la préparation du décret sur le CSE pour le public. D’ailleurs, concernant le CSE, un groupe de travail s’est mis en place dans le Conseil Sup, il s’est réuni plusieurs fois en mai et début juin. Ensuite, la commission des statuts va travailler ce mois-ci à partir du projet de décret présenté par la DGOS sur d’éventuels amendements.
Sont déjà programmés 4 conseil sup et 4 commissions des statuts jusqu’au mois de juillet. Le décret sur le CSE dans le public devrait être publié avant la rentrée.

Au Conseil Sup, les camarades lisent une déclaration liminaire en début de séance. Comme la CGT est l’organisation qui a le plus de siège, ce sont ses membres qui interviennent en premier. Dans cette déclaration, les camarades questionnent par exemple le gouvernement ou interviennent pour dénoncer certaines situations.
Lors de la dernière instance, les camarades sont intervenus sur l’indice de la vie chère dans les DOMTOM pour les étudiants. La CGT en a profité pour intervenir également dès le début en demandant que le CTI soit maintenu aux élèves en études promo.
La CGT a expliqué que dans les discours le ministère explique que nous avons besoin de personnels qualifiés, et pourtant les élèves perdent beaucoup trop, rien n’est fait pour les inciter à partir en formation. Ce n’est pas acceptable d’avoir une baisse de salaire et d’autant plus si elle est importante (primes, CTI…).
Et les salaires sont assez faibles (ASH partant à l’école aide-soignante, AS partant à l’école infirmière…).
Le ministère a répondu ensuite, qu’ils y réfléchissent pour le rajouter au prochain PLFSS pour 2022 pour en prévoir le financement et que les étudiants ne perdent pas les 183 euros à partir du 1er janvier 2022. La CGT a demandé qu’ils puissent en bénéficier avec un effet rétroactif. Le ministère ne semblait pas contre le fait de leur attribuer avec un effet rétroactif au 1er septembre 2021. A suivre…

Les camarades arrivent à dire des choses. Parfois à faire avancer des dossiers. Cependant, les marges de manœuvre sont limitées, c’est comme dans nos instances locales, tout dépend du rapport de force. D’autant plus que les arbitrages se font à Bercy. La DGOS est juste là pour « pondre » les textes. On l’a vu pour le Ségur, c’est la mobilisation des personnels qui a fait bouger les lignes. Il faudra continuer ainsi pour obtenir de nouvelles avancées !

Si tous les syndicats sont contre un texte. Le ministère est obligé de le représenter. Mais ça ne veut pas dire qu’il prend en compte notre parole, puisque la seconde fois, même si tout le monde est contre, le texte passe quand même.

Cela est l’instance plénière du conseil sup. Après ils y d’autres instances comme le CHSCT, la commission Formation etc…

Répartition des sièges au CSFPH :
CGT : 7 sièges
CFDT : 5 sièges
FO : 4 sièges
UNSA : 2 sièges
FA-FPT : 1 siège
Sud : 1 siège

7 juin 2021 – Rappel de quelques règles sur les congés annuels

1362. Les congés payés obtenus par la lutte syndicale

Conges payes

Pour faire un rappel sur la règlementation sur les congés annuels, il est important de partir de l’article 1er du décret 2002-8 du 4 janvier 2002 qui stipule :

«Tout fonctionnaire d’un des établissements mentionnés à l’article 2 de la loi du 9 janvier 1986 susvisée en activité a droit, dans les conditions et sous les réserves précisées aux articles ci-après, pour une année de service accompli du 1er janvier au 31 décembre, à un congé annuel d’une durée égale à cinq fois ses obligations hebdomadaires de service.
Cette durée est appréciée en nombre de jours ouvrés, sur la base de 25 jours ouvrés pour l’exercice de fonctions à temps plein.
Les agents autorisés à travailler à temps partiel ont droit aux congés auxquels peuvent prétendre les agents accomplissant un service à temps plein, rémunérés selon la quotité autorisée.
L’agent qui n’a pas exercé ses fonctions pendant la totalité de la période de référence indiquée précédemment a droit à un congé annuel de deux jours ouvrés par mois ou fraction de mois supérieure à quinze jours écoulés depuis l’entrée en fonction…
…Les congés prévus à l’ article 21 bis de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires ainsi qu’ à l’article 41 et au quatrième alinéa de l’article 63 de la loi du 9 janvier 1986 susvisée sont considérés, pour l’application de ces dispositions, comme service accompli au sens du premier alinéa du présent article.»

Ainsi, tout fonctionnaire hospitalier en activité a droit pour une année de service accompli du 1er janvier au 31 décembre, à un congé annuel d’une durée égale à cinq fois ses obligations hebdomadaires de service. Cette durée s’apprécie en nombre de jours ouvrés, sur la base de 25 jours ouvrés pour l’exercice de fonctions à temps plein.

Les agents autorisés à travailler à temps partiel ont droit aux congés auxquels peuvent prétendre les agents accomplissant un service à temps plein, rémunérés selon la quotité autorisée.

En revanche, l’agent qui n’a pas exercé ses fonctions pendant la totalité de la période de référence indiquée précédemment a droit à un congé annuel de deux jours ouvrés par mois ou fraction de mois supérieure à quinze jours écoulés depuis l’entrée en fonction.

Il convient de noter que cette règle s’applique également aux agents contractuels et stagiaires :
– Pour les contractuels : voir l’article 8 du décret 91-155 du 6 février 1991 ( « l’agent contractuel en activité a droit, compte tenu de la durée de service effectuée, à un congé annuel rémunéré, déterminé dans les mêmes conditions que celui accordé aux fonctionnaires titulaires des établissements mentionnés à l’article 2 de la loi du 9 janvier 1986 susvisée. »)
– Pour les stagiaires : voir l’article 24 du décret 97-487 du 12 mai 1997 (« L’agent stagiaire a droit à un congé annuel dont la durée et les conditions d’attribution sont identiques à celles du congé annuel qui est prévu pour les fonctionnaires titulaires. »)

Concernant les jours de congés « hors saison » ou de « fractionnement », l’article 1 du décret 2002-8 du 4 janvier 2002 précise :
«L’agent qui prend trois, quatre ou cinq jours ouvrés de congés, en continu ou discontinu, entre la période du 1er novembre au 30 avril bénéficie d’un jour de congé supplémentaire. Un deuxième jour de congé supplémentaire est attribué à l’agent lorsque ce nombre est au moins égal à six jours ouvrés.
L’agent qui fractionne ses congés annuels en au moins trois périodes d’au moins cinq jours ouvrés chacune bénéficie d’un jour de congé supplémentaire. »