13 juin 2014 – L’ANFH propose des formations gratuites…pourquoi l’occulter ?

Nous constatons que les salariés de nombreux établissements sont très peu informés de leurs droits en matière d’accès à la formation. Cela se ressent notamment lors des informations régulières de l’ANFH (Association Nationale pour la Formation Permanente du Personnel Hospitalier). L’ANFH collecte et gère les fonds consacrés par les établissements adhérents au financement de la formation professionnelle continue. Mais, l’ANFH met en place également de nombreuses actions de conseil ou de formation pour les établissements.

Les DRH (Direction des Ressources Humaines) des établissements sont régulièrement informées, par exemple, sur des formations gratuites dont peuvent bénéficier leurs agents. Alors que certaines DRH sont très friandes de ce type de formations et en font bénéficier leur établissement et leurs agents, d’autres ne font jamais circuler ces informations. Nous regrettons vivement que les agents n’en soient pas informés. Pouvoir bénéficier de formations gratuites, qui parfois peuvent atteindre plusieurs milliers ou dizaines de milliers d’euros est une chance pour les agents, mais c’est également une chance pour les établissements. La possibilité d’améliorer les compétences de ses personnels est louable et bénéficie aux établissements ainsi qu’aux salariés.

Des formations de quelques jours (comme la gestion du personnel de la Fonction Publique Hospitalière, le travail de nuit, ou l’accompagnement pluri-disciplinaire de la personne âgée) sont proposées. Mais, il existe également des formations qualifiantes (comme agent de stérilisation, maîtresse de maison ou technicien d’information médicale). Ce sont des formations de quelques jours par mois pendant une année environ, avec un diplôme à la clé.

Pour rappel, les formations proposées pour 2014 sont les suivantes :

Management, Ressources Humaines et Pilotage Financier :

* La gestion du personnel de la Fonction Publique Hospitalière
* La retraite du personnel hospitalier
* Accompagnement dans le reclassement professionnel et la reconversion
* Être tuteur de contrats Emplois d’Avenir
* Qualité du dialogue social dans les établissements relevant de la Fonction Publique Hospitalière
* Achat public : construire et piloter un plan d’action achats / optimiser son rôle d’acheteur
* Marchés publics adaptés aux établissements sociaux et médico-sociaux
* Fiabilisation du bilan et impératifs documentaires à la certification des comptes
* Comment mettre en place une méthodologie dans le cadre de la certification ANESM
(agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux)
* Décliner la GPMC en démarche projet (Gestion Prévisionnelle des Métiers et des Compétences)
* Accompagner les réticences aux changements
* Notions de compétences et entretien professionnel dans une démarche GPMC
* Prospectives métiers dans le cadre d’une mise en place d’une démarche de GPMC

Renforcement des Compétences et Adaptation à l’Environnement :

* Comment construire un programme de DPC
* Formation d’animateur : formateurs d’actions de DPC
* Le travail de nuit
* Accompagnement pluri-disciplinaire de la personne âgée
* Animer le travail en équipe : qualité de travail, qualité de vie au travail
* Construction d’un projet de chirurgie ambulatoire
* Gestion des risques associés aux soins en équipe dans les établissements sanitaires et médico-sociaux de la fonction publique hospitalière
* Impact de l’architecture sur l’organisation et les conditions de travail

Formations Diplômantes, Qualifiantes ou Certifiantes :

* Certificat d’aptitude aux fonctions d’ASG (Assistant de Soins en Gérontologie)
* Titre professionnel de maîtresse de maison
* Titre professionnel de surveillant de nuit qualifié

Modalités de Prise en Charge / Inscriptions :
Pour toute inscription, veuillez vous rapprocher du service formation de l’établissement qui fera un retour groupé de toutes les inscriptions à l’ANFH.

Pour plus de précisions, n’hésitez pas à nous contacter.

12 juin 2014 – Avec la CGT, prenez vos affaires en main !

D’un côté, les grands groupes font leur marché à coup de milliards en achetant et dépeçant des fleurons industriels comme Alstom. Ils organisent l’évasion fiscale et sociale en s’installant en Suisse, en Angleterre ou ailleurs. Leurs actionnaires se distribuent les dividendes.

De l’autre côté, le pays produit moins de richesses par habitant qu’en 2007. Nous assistons à un effondrement productif. Des usines ferment, les suppressions d’emplois se succèdent, le chômage de masse, la précarité et la pauvreté s’étendent. Le pouvoir d’achat diminue pour l’immense majorité d’entre nous. Chaque jour, dans des entreprises de nombreuses villes de France, des salariés se rassemblent et s’organisent pour lutter, résister et gagner ensemble. Tous, nous voulons travailler, créer, vivre dignement de notre travail.

Pour consulter « le 4 pages » complet, CLIQUER ICI

10 juin 2014 – La réanimation et la santé en état d’urgence : à Manosque…et dans toute la région PACA

Le Collectif « pour une réa à Manosque » est aux avant postes d’un mouvement d’ampleur régionale. Des attaques sans précédent se préparent contre la santé en PACA avec de nombreux projets de restructurations et fermetures de services. Ce sont les patients et les personnels hospitaliers qui vont en faire les frais. La CGT se place en première ligne pour dénoncer cette politique, la méthode employée (sans concertation) et les conséquences désastreuses.

Pour agrandir et lire l’article complet de La Marseillaise du 7 juin 2014 sur les réanimations et la santé en PACA (édition régionale), cliquer sur les liens ci-dessous.

429. (1) Photo 1ère page

429. (2) Page régionale (haut)

429. (3) Page régionale (bas)

7 juin 2014 – Arrêté du 3 juin 2014 fixant la date des élections pour le renouvellement général des CAPL, CAPD, CAPN et CTE

La date des élections pour le renouvellement général des commissions administratives paritaires locales et départementales du personnel des établissements mentionnés à l’article 2 de la loi du 9 janvier 1986 susvisée, autres que celles compétentes pour l’Assistance publique-hôpitaux de Paris, des comités techniques d’établissement des établissements mentionnés à l’article 2 de la loi précitée, des commissions administratives paritaires nationales de la fonction publique hospitalière et des comités consultatifs nationaux institués par l’article 25 de la même loi, est fixée au jeudi 4 décembre 2014 pour l’ensemble du territoire de la République française.

Il est mis fin au mandat des représentants des personnels des comités techniques et des commissions administratives paritaires mentionnés en annexe du présent arrêté le 31 décembre 2014. Le mandat des nouveaux représentants des personnels au sein de ces instances débute à compter de la date d’entrée en vigueur de l’acte les nommant, et au plus tard, le 2 février 2015.
Le renouvellement des représentants des personnels au sein des comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail intervient, conformément aux dispositions de l’article R. 4615-10 du code du travail, dans un délai de trois mois à compter du renouvellement du comité technique d’établissement.

Pour consulter ce texte , CLIQUER ICI

5 juin 2014 – Salariés : il est où le « beau travail » ?

Quelle malchance ! Au moment même où, unis comme toujours, le gouvernement et le Medef se lancent dans une campagne télévisée de promotion du « beau travail », deux études publiées, ce jeudi 22 mai, par la CGT des Ingénieurs Cadres et Technicien-ne-s (CGT-UGICT) viennent déconstruire le message enchanteur déjà mis à mal par le 9e Baromètre Edenred-Ipsos sur le bienêtre et la motivation des salariés européens, rendu public en début de semaine.

« Les travailleurs de France sont plus mécontents au travail que leurs homologues européens », révélait, mardi 20 mai, cette étude, soulignant que « non seulement ils sont plus nombreux à se déclarer démotivés, mais ils se disent aussi plus souvent insatisfaits de la reconnaissance de leur travail, de la considération qu’on leur montre, ou encore de la rémunération fixe qu’ils perçoivent. »

Les deux nouveaux sondages rendus publics, ce 22 mai, par la CGT-UGICT, lors d’une conférence de presse à laquelle participait le Secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon, confirment s’il en était encore besoin que ce mécontentement est particulièrement ressenti chez les cadres et professions techniciennes et intermédiaires.

A travers ces études, conduites par Viavoice auprès de plus de 2 000 personnes en avril 2014, l’ensemble des sondé-e-s expriment une insatisfaction très forte sur plusieurs déterminants de leur vie au travail qui quantifient la reconnaissance professionnelle.

D’une manière générale, le sentiment d’être reconnu-e dans son travail s’est dégradé de dix points depuis mars 2009 (33 % contre 43 %), chez les professions techniciennes et intermédiaires : « Aujourd’hui, 56 % des sondé-e-s ne s’estiment pas reconnu-e-s dans leur travail. Dans ce contexte de travail tendu, 42 % des sondé-e-s estiment ne pas pouvoir faire un travail de qualité…. Ce résultat témoigne de l’attachement des professions techniciennes et intermédiaires à vouloir travailler en respectant les règles et l’éthique professionnelle, même dans un contexte défavorable ».

Même insatisfaction chez les cadres qui considèrent que leur carrière stagne (49 %), déplorent une charge de travail qui explose, un temps de travail de plus en plus difficile à maîtriser, et une sphère privée absorbée par la vie professionnelle, et estiment, au total, que « tous les indicateurs sont au rouge en matière de reconnaissance salariale ». Les mêmes se disent lucides sur l’origine de la crise et sur les moyens pour en sortir : l’enquête révèle ainsi que pour les cadres français « ce n’est pas en alimentant la financiarisation de l’économie que l’on sortira de la crise ».

Et voilà ruinée la belle campagne de communication du gouvernement et du Medef !

Le principe de réalité est là : il y a bien une crise du travail, une fracture ouverte, entre les aspirations à bien faire son travail, à oeuvrer pour l’intérêt général et des modes d’organisation, des méthodes de directions qui sacralisent le « ni fait, ni à faire », la rentabilité financière, le « courtermisme ». Si l’on ajoute la déclinaison, sur tous les tons, du credo libéral sur le « coût du travail » qu’il faut réduire, on obtient désengagement et désenchantement.

Le monde du travail, le pays tout entier, attend bien autre chose que des clips vidéo sur le « beau travail ». Le monde du travail aspire à bien travailler, et que les moyens lui soit donnés de bien le faire.

Pour la CGT, un gouvernement et un patronat, qui dévalorisent le travail en le présentant comme un coût et non pas une richesse, ne permettent pas de construire l’avenir. Les salariés veulent travailler, créer, être reconnus. Leur qualification et leur engagement sont un levier indispensable à la compétitivité des entreprises car porteurs de qualité et d’efficacité.

Nous avons besoin de transformer le travail pour sortir de la crise et penser le progrès social. La CGT est engagée dans ce combat de la reconnaissance des situations de travail et de leurs transformations, car la sortie de crise ne se fera pas en sacrifiant le travail et les travailleurs.

C’est cette dynamique qui devra être au centre de la future Conférence sociale et non l’application d’un « Pacte de responsabilité » qui ne va qu’accentuer le « mal travail ».

4 juin 2014 – 1336 jours de lutte – SCOP T.I C’EST PARTI – UNE VICTOIRE SYNDICALE DE GRANDE PORTÉE

Dans notre assemblée générale du dimanche 25 mai, les Fralibs ont décidé à l’unanimité d’approuver la signature d’un protocole d’accord avec le groupe UNILEVER.
Cet accord a été signé hier en fin d’après-midi à l’issu d’une ultime réunion de négociation à Paris. Il permet d’ouvrir de réelles perspectives de construction de notre SCOP.
Le ministère du Travail et la Présidence de la République se sont investis dans la dernière ligne droite et ont participé à la réalisation de ce protocole d’accord par leur engagement.

Cet accord s’inscrit dans un processus de lutte puissant et organisé par les salariés et l’ensemble de la CGT qui a recueilli une solidarité populaire massive développée par leur Comité national de soutien.
Solidarité dans laquelle de nombreuses personnalités, organisations politiques et associatives se sont retrouvées.
Cet accord consolide les acquis arrachés au cours des 1 336 jours de lutte et en engrange de nouveaux.
Les trop nombreuses tergiversations et l’acceptation explicite de quelques dogmes patronaux affichée par certains, n’ont pas toujours contribué à faire avancer nos revendications et nos propositions. Il aura fallu de la persévérance et de l’opiniâtreté de la part des salariés en lutte pour agir pour le maintien de l’emploi, le maintien et le développement de l’outil industriel et de l’économie de nos territoires.

Le bilan de cette phase du combat de plus de 3 ans et demi confirme que seule l’action paie.
Pour rappel :

* Appropriation publique des terrains et bâtiments,
* Appropriation publique à l’euro symbolique des installations administratives et industrielles du site pour transfert à la SCOP des salariés,
* Soutien financier au démarrage et au développement du plan alternatif des salariés en sécurisant les acquis obtenus et en ouvrant des perspectives sérieuses notamment par :
– Diverses mesures contribuant au développement commercial. Il s’agit notamment de la recherche de débouchés de production, la construction d’une marque, le renforcement de l’appareil commercial et administratif, une étude de marché.
– Une contribution conséquente au fonds de roulement
– Le financement d’une formation pour les salariés de la SCOP
– La participation à la remise en état, au développement, à la modernisation et à la diversification de l’outil de travail.
– Maintien des institutions représentatives du personnel pendant une période suffisante permettant la maîtrise du dossier jusqu’à la création officielle de la SCOP,
* Obtention d’une prime substantielle de préjudice pour chaque salarié en lutte venant s’ajouter aux indemnités légales,

Ces acquis ont été obtenus par une lutte efficace et courageuse des Fralibs, un soutien sans faille de toute la CGT et une solidarité populaire et militante large.

Les résultats concrets de cette victoire syndicale sont des points d’appui solides et encourageants à la constitution et au développement de notre SCOP.

Une nouvelle étape de la bataille s’ouvre. Nous nous y engageons avec détermination, comme nous l’avons fait depuis le début du conflit pour gagner les moyens nécessaires au démarrage, au développement et à la pérennité de SCOP TI.
Les pouvoirs publics, les collectivités territoriales, les structures de l’économie sociale et solidaire ont des moyens conséquents.
Les Fralibs et toute la CGT ne manqueront pas de leur rappeler leurs engagements et leurs responsabilités dans le respect des prérogatives de chacun.

Alors que les conflits se multiplient, que les fermetures et les licenciements s’accélèrent, notre lutte exemplaire est un succès pour tous les travailleurs de notre pays et démontre que rien n’est jamais joué d’avance. La lutte continue.

Amicalement les ex-salariés de FRALIB et futur SCOPTISTES !!!

Los Fralibos…. Les ouvriers de FRALIB chantent leur lutte
Pour voir la vidéo :
CLIQUER ICI

2 juin 2014 – Bonjour, je voudrais connaître le contenu du dossier administratif de chaque agent ?

Aux termes de l’article 18 de la loi n°83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires :

Le dossier du fonctionnaire doit comporter toutes les pièces intéressant la situation administrative de l’intéressé, enregistrées, numérotées et classées sans discontinuité.
Il ne peut être fait état dans le dossier d’un fonctionnaire, de même que dans tout document administratif, des opinions ou des activités politiques, syndicales, religieuses ou philosophiques de l’intéressé.

Ainsi, le dossier administratif ne doit comprendre que des pièces à usage administratif ou d’origine administrative. Par exemple :

* Les diplômes, les documents liés à l’état civil du fonctionnaire, les extraits de liste d’aptitude à la suite de la réussite à un concours, les arrêtés de nomination, de titularisation et de reclassement, les décisions d’affectation, la notation et les appréciations afférentes, les arrêtés de promotion et de position (mise en disponibilité, détachement…), les documents relatifs à la formation professionnelle et stage…

Il ne rend compte que de la manière de servir de l’agent dans les différents postes où il a exercé ses fonctions.

Ainsi, doivent être retirés tous documents relatifs aux opinions et activités politiques, syndicales religieuses ou philosophiques mais également tout document relatif à la vie privée de l’agent.

Quant au principe d’intangibilité du dossier administratif, il implique que l’administration ne peut pas, à loisir et à l’insu de l’agent, retirer ou ajouter des pièces dans son dossier. En revanche, ce principe n’interdit de retirer à la demande de l’agent des documents qui ne peuvent légalement être inclus.