9 février 2015 – Philippe Martinez le nouveau leader de la CGT adopte un ton offensif

Philippe Martinez, nouveau secrétaire général de la CGT

Philippe Martinez, ancien de chez Renault, dirigeant de la fédération de la métallurgie, vient d’être élu secrétaire général de la CGT, succédant à Thierry Lepaon.

Il est proche du terrain et adopte un ton offensif. Les syndiqués et militants sont satisfaits, veulent tourner la page. Philippe Martinez propose une action nationale au mois de mars.

Pour sa première interview, Philippe Martinez s’est prononcé pour une semaine de 32 heures de travail afin de créer des emplois.
Réduire le temps de travail « est un passage incontournable si on veut créer des emplois », a-t-il déclaré sur France Inter, lors de sa première interview en tant que numéro un du premier syndicat du pays.

Il ne faut pas avoir peur d’être à contre-courant. A l’heure, où certains syndicats disent oui à tout, et que le code du travail n’a jamais autant été en danger, il faut se positionner clairement, c’est cela qu’attendent les militants et les salariés.

Etre à contre-courant, c’est offrir des perspectives à des salariés qui sont mal dans leur travail et à qui on demande toujours plus.

A l’heure où le MEDEF et Mr Gattaz n’en ont jamais assez, au détriment du pouvoir d’achat, des droits des salariés, des conditions de travail et du service public, il est important d’avoir une CGT forte, ambitieuse et force de propositions.

Mr Gattaz a réitéré, il y a quelques jours sur France 2, sa demande d’un « sous-smic » pour les jeunes et les chômeurs de longue durée. Quand le journaliste lui a parlé de contrepartie en terme d’emplois, Mr Gattaz lui a répondu qu’on verra plus tard. Les 41 milliards d’euros du pacte de responsabilité ne lui suffisent donc pas.

Sortons du marasme dans lequel on essaie de nous confiner et de la morosité ambiante, renforçons notre vision politique des problèmes sociétaux, soyons ambitieux et faisons en sorte que la CGT reste un puissant outil au service des travailleurs afin d’améliorer leurs conditions de travail, de rémunération et d’évolution professionnelle !

4 février 2015 – Congrès de l’union locale de Manosque du 9 février 2015 – La Santé à l’offensive

Tous les syndiqué(e)s du bassin Manosquin sont invité(e)s à participer au Congrès de l’Union Locale CGT de Manosque qui se déroulera le 9 février 2015 de 9h à 16h, salle des Tilleuls (à côté du foyer de L’OMPA) à Manosque.
L’objectif sera de travailler à la cohésion et à la convergence revendicative de l’ensemble des salarié(e)s de notre champ territorial. Il faudra débattre afin d’améliorer notre outil CGT de proximité pour en faire un outil de luttes efficaces aidant à la construction du rapport de force nécessaire à la réponse aux besoins sociaux. Cela fera l’objet d’un des thèmes principaux de notre congrès.
Afin de préparer notre congrès et nous aider dans nos débats, le document d’orientation a été envoyé à tous les syndiqué(e)s. Par ailleurs, et pour ceux qui ne l’auraient pas eu, ce document sera remis à chaque participant(e) inscrit(e) avant le 29 janvier 2015.
Nous comptons sur la présence du plus grand nombre afin de participer à ce moment fort de démocratie où la parole sera donnée à chaque syndiqué(e).

La Partie 14 du document d’orientation est intitulée « La santé à l’offensive » :

« En 2009, sous l’ère Sarkozy, la loi Hôpital/patient/santé/territoire (HPST), dite « Loi Bachelot », ouvre grande la porte des restructurations hospitalières, de la privatisation de l’hôpital public, accentuant ainsi les difficultés d’accès aux soins. L’esprit coût/efficacité et les coupes budgétaires du PLFSS (projet de loi de financement de la Sécurité Sociale) du gouvernement Hollande ne font qu’empirer la situation. Et le projet de loi santé en cours renforcera inexorablement cette logique libérale.

Il faut arrêter la destruction de l’hôpital public et de la santé publique. Arrêtons la mise en cause des RTT, des règles d’avancement, des remplacements (départs et maladie), le non renouvellement des contractuel(le)s, la généralisation des 12 heures et les fermetures de services.

Stoppons la spirale perverse de l’austérité qui débute avec la baisse des tarifs dans le cadre de l’enveloppe fermée de l’ONDAM (objectif national des dépenses d’assurance-maladie).

Des centaines d’hôpitaux sont malades de l’endettement et les mesures proposées ne font que creuser les déficits.

Faire le choix de la rigueur c’est étrangler davantage les hôpitaux, remettre en cause nos droits et notre statut et par la même augmenter la dégradation des conditions de travail et la souffrance des personnels.

Dans l’intérêt des personnels d’autres choix sont possibles.

A l’hôpital de Manosque, la CGT, syndicat majoritaire et les salarié(e)s, ont remporté deux belles victoires en 2014 : l’arrêt de la mesure visant à supprimer les temps partiel à 80% de non droit et la fin de la discrimination envers les femmes enceintes lors de la notation pénalisant lourdement leur avancement de carrière.
Sans oublier la mise en place d’un CHSCT pugnace, l’étouffement dans l’œuf de la volonté de modifier les WE, l’attribution de la NBI à des salarié(e)s qui en étaient injustement privé(e)s, la réattribution de la NBI qui avait été supprimée à 3 militant(e)s syndicaux(cales) en représailles en 2012. Cette mesure avec effet rétroactif vient d’être réparée ce mois ci. Des tribunaux administratifs gagnés.

Ces bons résultats, la dynamique de travail du syndicat CGT de l’hôpital et la détermination sans faille pour faire appliquer le droit syndical a permis de dégager les militants notamment pour participer activement à la vie syndicale de l’UL, de l’UD, de l’USD Santé et dans de nombreux autres domaines.

Enfin, le syndicat ne se contente pas d’adopter une démarche défensive face aux attaques subies, mais se positionne à l’offensive sur de nombreux dossiers comme celui de la réanimation. »

2 février 2015 – Forum régional Santé et Action Sociale PACA du 12 février 2015 à Marseille

Tous les syndiqués du secteur de la santé et de l’action sociale de la région PACA sont invités au forum du 12 février 2015 qui se déroulera de 9h00 à 16h00 à la bourse du travail (au RDC) à Marseille.

Du 23 au 27 mars 2015 se tiendra le congrès national de notre fédération de la santé et de l’action sociale à Reims. C’est le congrès de tous les syndicats et de tous les syndiqués. Il est important que chaque syndiqué puisse avoir la possibilité de prendre la parole et de pouvoir enrichir les débats. C’est pour cela que 11 forums régionaux sont organisés afin de préparer au mieux ce congrès. C’est dans cette démarche démocratique et constructive que sera organisé le 12 février à Marseille le forum de la région PACA.

Dans cette période difficile (sur tous points de vue), nous avons besoin de nous rencontrer pour débattre dans un premier temps du document d’orientation du congrès, et dans un second temps, de réfléchir à la façon de rendre plus efficace notre organisation, d’être encore plus en phase avec les aspirations des personnels, et d’améliorer notre rapport de force pour être davantage à l’offensive.

Le forum du 12 février sera articulé autour de deux thématiques :

* Le matin, pour les 11 forums régionaux, les débats porteront sur le document d’orientation du prochain congrès.
Ce document est construit en deux parties :
– La première à partir de nos priorités revendicatives autour de la qualité de vie au travail et d’un retour à une vision ambitieuse d’un service public de qualité et au service de tous, avec notre proposition d’un grand service public de la santé et de l’action sociale.
– La deuxième sur les conditions à mettre en place pour parvenir à créer le rapport de force indispensable, avec une organisation syndicale qui bouge pour s’adapter aux nouvelles réalités des salariés et contrer les stratégies du patronat qui réorganise en permanence nos secteurs.

Pour consulter le document d’orientation, CLIQUER ICI

* L’après-midi, les débats porteront sur un thème spécifique choisi par chaque région. Pour la région PACA, il s’agira de débattre sur le thème : « Quelle CGT pour demain ? ». Cette thématique sera construite en deux sous-thèmes :
– Quel syndicalisme voulons-nous ? Faut-il se réformer ? Et si oui, dans quelle direction ?
– Quel fonctionnement pour la CGT ? Que devons-nous améliorer dans notre fonctionnement afin d’être plus efficace, plus audible, plus visible, plus nombreux et permettre à chaque syndiqué de prendre pleinement sa place?