10 mars 2019 – Revalorisation des indemnités de déplacements et autres dans la fonction publique (pour formation, mission…)

L’agent appelé à se déplacer pour les besoins du service hors de sa résidence administrative et hors de sa résidence familiale peut prétendre à la prise en charge de ses frais de transport dans les conditions prévues par le décret du 25 juin 1992. Cela concerne les déplacements pour formation, pour des missions, pour participer ) des instances représentatives du personnel (CAP, CHSCT…).

Les taux qui étaient applicables aux 3 fonctions publiques étaient ceux de la fonction publique d’Etat (arrêtés de 2006). Deux arrêtés du 26 février 2019 viennent les modifier et légèrement les revaloriser.

– sur les indemnités kilométriques, la hausse est très faible, voir le tableau ci-dessous :

Indemnités kilométriques FPH 2019

– sur les indemnités de missions, on déjeune/dîne avec la même somme en 2006 qu’en 2019, soit 15,25 euros en quelque lieu du territoire métropolitain (taux de base) mais on peut mieux se loger pour la nuit puisque le taux est sensiblement relevé, voir tableau ci-dessous :

Remboursement frais d'hébergement FPH 2019

Références :


Pour consulter l’arrêté du 26 février 2019 fixant les taux des indemnités kilométriques
: CLIQUER ICI


Pour consulter l’arrêté du 26 février 2019 fixant les taux des indemnités de mission : CLIQUER ICI

6 mars 2019 – Fermer les maternités, les petites structures, dans un souci de sécurité ne crée-t-il encore plus d’insécurité ?

Ministère de l'individualisme et de la santé de la finance

Fermer les maternités, les petites structures, dans un souci de sécurité ne crée-t-il encore plus d’insécurité ? C’est une question de plus en plus légitime. A notre connaissance, il n’y a aucune étude qui démontre que les petites structures sont plus dangereuses que les grandes.

Lors de l’émission d’Envoyé Spécial, diffusée il y a quelques jours, à laquelle a participé la ministre Buzyn :
On voit la ministre qui justifie la fermeture de certains services par la sécurité des structures et la sécurité des professionnels. Mais en même temps, on voyait un recul de la sécurité de proximité tout au long du reportage. On voyait la femme enceinte inquiète, on voyait son compagnon extrêmement inquiet, on voyait l’ambulancier inquiet, on voyait des pompiers qui se formaient à traiter l’accouchement pas du tout rassurés, des urgentistes qui disaient qu’ils allaient être en difficulté… Et donc, il y avait un éloignement de la sécurité par rapport aux territoires. Donc on a d’un côté, une sécurité des établissements mais d’un autre côté on a une insécurité vis à vis de la grossesse et de l’accouchement.
Quand on regarde plusieurs territoires qui ont connu une fermeture de leur maternité, il y a un phénomène assez nouveau : on constate un solde naturel négatif en démographie qui commence à marquer ces populations. Ainsi, il y a plus de décès que de naissances dans ces zones.

Il nous semble que cette logique de fermeture de services ou d’établissements, pour des logiques financières, et en mettant en avant l’argument de la sécurité qui passe mieux, montre de plus en plus ses limites.
Pourtant, le projet de loi santé Buzyn en cours veut aller encore plus loin et encore plus vite dans cette logique de regroupements et de fermetures des petites structures.

Mais que reste-t-il du principe d’égalité de traitement des citoyens quelque soit leur situation sociale ou leur situation géographique ?

3 mars 2019 – Contre-réforme des retraites : si ça vient de Macron, c’est que c’est pas bon !

Défendons notre système de retraite

Oui, si ça vient de Macron, c’est que c’est pas bon, les personnels l’ont très bien compris.
Si Macron veut casser notre système de retraites par répartition, ce n’est pas pour aller vers du mieux.
Notre système basé sur la solidarité est à défendre, sa réforme basée sur le travailler plus pour gagner moins est à combattre !

Quand les salariés viennent nous voir au local, ils viennent en général avec deux questions sur cette thématique : A votre avis, quand pourrais-je partir ? Et avec combien pourrais-je partir ? Jusqu’à maintenant, on pouvait leur répondre.
Avec le système à points Macron, s’il passe, on ne pourra plus leur répondre à ces deux questions.

Avec ce « régime universel par points », chaque travailleur amasserait individuellement au cours de sa carrière un capital de points dont la valeur évoluerait chaque année au gré des politiques gouvernementales (on image bien dans quel sens). On ne comptera plus les annuités, toute référence à la durée de cotisation est censée disparaitre. Tout dépendra de la valeur du point.
Pour le Patronat, au delà de faire les poches aux travailleurs, il s’agit de trouver un moyen pour inciter les salariés à travailler au delà des 62 ans.

Actuellement, c’est très compliqué de parler avec un gouvernement qui négocie à coups de flashballs ou d’Ordonnances.
Cependant, soyons prudent avec la multiplication des journées d’actions classiques et avec peu d’impacts.
Premièrement, il faut bien avoir à l’esprit que c’est souvent quand tout est bloqué que la situation se débloque. Donc, la question de la grève générale risque de rapidement se poser. Deuxièmement, il nous faut davantage réfléchir, non pas à quel mode d’action on a besoin, mais de quel mode d’action les salariés ont besoin. Troisièmement, il faut avoir conscience que la mobilisation doit partir à l’intérieur des boîtes.