L’accès de la population à des soins urgents en moins de trente minutes est une priorité du nouveau Président et du nouveau Gouvernement.
L’Instruction DGOS du 3 juillet 2012 relative au temps d’accès en moins de trente minutes à des soins urgents précise la méthodologie pour atteindre cet objectif.
L’objectif est qu’une réponse au besoin de soins urgents de la population soit proposée sur tout le territoire, en s’appuyant sur l’ensemble des « effecteurs » de médecine d’urgence (structure des urgences, SMUR, le cas échéant organisation d’un réseau de médecins correspondants du SAMU) et en recherchant toutes les solutions qui peuvent être déployées localement, dans le respect des exigences de qualité et de bonnes pratiques.
Pour répondre à cet objectif, il convient d’abord d’identifier les territoires et la population situés à plus de trente minutes d’accès de soins urgents et de dresser un état des lieux des solutions qui sont déployées localement. L’ensemble des solutions qui pourront être mobilisées, y compris celles relevant de dispositifs innovants qui nécessiteraient une modification des textes, seront expertisées par le niveau national afin de déterminer leur faisabilité et potentiel de déploiement puis seront concertées avec les différents acteurs.
La démarche s’inscrit dans le calendrier suivant:
1. une phase d’identification et d’état des lieux (juin/octobre 2012)
2. une phase de concertation organisée au niveau national (octobre /décembre 2012)
3. une phase de mise en œuvre (2013/2015).
La présente instruction s’inscrit dans la première phase et consiste à : identifier les territoires dont la population est située à plus de trente minutes d’effecteurs de soins urgents (structure des urgences, SMUR, le cas échéant médecins correspondants du SAMU) ; identifier les solutions mises en place ou à mettre en place dans les territoires situés à plus de trente minutes d’effecteurs de soins urgents (médecins correspondants du SAMU; médecins exerçant en un hôpital local ou dans une maison de santé pluri professionnelle et formés à l’urgence).
Cette démarche nous parait assez contradictoire, puisque d’un côté les ARS (Agences Régionales de Santé) participent à la fermeture régulière d’hôpitaux de proximité. Et d’un autre côté, elles vont devoir lister les territoires et populations éloignés, puis rechercher des solutions.
La CGT 04 dénonce depuis longtemps le délai supérieur a 30 minutes pour l’accès aux soins dans le département et cible l’inégalité de chances de traitement pour les citoyens du 04.
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