5 mars 2014 – Lamentable !!! Les étudiants infirmiers pris en otage par la FHP

Les Organisations Syndicales CFDT, CGT et CGT-FO dénoncent avec fermeté le chantage odieux et la prise en otage des étudiants-es infirmiers-ières !

Se sentant « maltraitée » par rapport aux hôpitaux, la Fédération de l’Hospitalisation Privée a décidé de suspendre l’accueil des étudiants-es infirmiers-ières.

Plus de 30 000 stagiaires pris en otages par cette Organisation Patronale. « Cette route barrée » faite aux étudiants-es est la remise en cause de la carrière de milliers de futurs-es salariés-es.

Pour ceux-ci, l’enjeu est de taille. Déjà dans les entreprises, leurs stages ne sont plus planifiés. Les élèves se posent donc aujourd’hui, la question de la validation de leur année.

La Fédération Nationale des Etudiants en soins infirmiers s’est d’ailleurs indignée de l’annonce de la FHP dans un communiqué en date du 5 février dernier.

Non contente de percevoir le montant du CICE et de la baisse programmée des cotisations patronales, la FHP en demande toujours plus.

Alors que l’hospitalisation privée a toujours choisi, avec l’accord des tutelles, d’investir uniquement les activités les plus rentables, elle voudrait aujourd’hui continuer à rémunérer grassement ses actionnaires en oubliant au passage ses propres salariés-es.

Pour arriver à ses fins, elle n’hésite pas à mettre en péril une année d’étude pour une partie des 30 000 élèves. Ce chantage n’est pas digne d’une Organisation Syndicale Patronale qui par ailleurs rappelle à qui veut l’entendre ses besoins en matière de professionnels qualifiés !

QUELLE IDÉE SE FORGE LES STAGIAIRES DE NOTRE SECTEUR AU REGARD DE CE QUI LEUR ARRIVE ?
EST-CE LÀ, L’ATTRACTIVITÉ DU SECTEUR ?

Quant à la rémunération des salariés-es de la branche, elle est soumise à une grille des salaires non réévaluée depuis 2002 avec un grand nombre de salariés-es rémunérés au SMIC.

La FHP a une volonté toujours plus grande de réduire la masse salariale au détriment des conditions de travail et de la qualité des soins. Constat fait par les salariés-es dans la plupart des entreprises.

LA QUALITÉ DES SOINS ET LA SÉCURITÉ DES PATIENTS NE SONT PLUS UNE PRIORITÉ POUR LA FHP. LES ORGANISATIONS SYNDICALES APPELLENT LA FHP À PLUS DE RESPONSABILITÉ EN CESSANT IMMEDIATEMENT CE CHANTAGE.

4 mars 2014 – Quelques secondes pour soutenir les Chemins de Fer de Provence

Le Syndicat CGT des Chemins de Fer de Provence lance un appel à tous les syndiqués et usagers :

Suite à l’accident du 8 février, les services de l’Etat n’envisagent pas de retour à une exploitation normale avant 6 mois. Ce délai est intolérable, et peut mettre en péril la nouvelle Régie Publique qui gère la compagnie depuis le 1er Janvier. Des solutions existent pour accélérer le processus, et doivent être mis en œuvre au plus vite.

Le Syndicat a mené une action mercredi 26 février à 14h00 devant la préfecture de Digne, conjointement à l’action menée par les usagers de la route nationale 202 qui est toujours fermée à ce jour.

Pour soutenir les salariés des Chemins de Fer de Provence qui luttent pour une réouverture rapide de leur réseau, et pour répondre aux besoins des usagers ainsi qu’à la préservation de l’environnement :

signez la pétition:

CLIQUER ICI

Merci pour eux…

3 mars 2014 – Constituer vite votre dossier CGOS 2014

Le dossier C.G.O.S 2014 est un document indispensable pour pouvoir bénéficier en 2014 des prestations et actions du C.G.O.S. Lisez les informations suivantes pour ne pas rater cette étape !

Devez-vous constituer un dossier C.G.O.S 2014 ?

Que vous soyez titulaire, stagiaire, contractuel* (y compris assistante maternelle et travailleur salarié dans le cadre de l’accueil familial thérapeutique), emploi aidé* ou apprenti*, vous devez constituer un dossier C.G.O.S 2014. Il ouvre vos droits à l’action sociale, pour vous et les membres de votre famille.
Un couple d’agents ne doit constituer qu’un seul dossier.

* Si vous êtes employé à temps plein ou temps partiel avec 50 % minimum d’activité, vous pouvez bénéficier du C.G.O.S à partir de 6 mois d’ancienneté effective dans un établissement adhérent.

Comment obtenir un dossier C.G.O.S 2014 ?

1. Vous avez bénéficié du C.G.O.S en 2012 ou 2013 ?
Vous recevez votre dossier C.G.O.S 2014 pré-imprimé, courant décembre, directement à votre domicile, sous enveloppe portant la mention « Personnel et confidentiel, contient votre dossier C.G.O.S ». Il contient vos données personnelles utiles au C.G.O.S pour qu’il gère au mieux vos demandes. Il est important que vous contrôliez ces informations, les mettiez à jour ou les complétiez.Si vous ne recevez pas votre dossier, demandez un « kit » dossier C.G.O.S au correspondant C.G.O.S de votre établissement.

2. Vous n’avez pas constitué de dossier C.G.O.S au cours des deux dernières années ?Demandez un « kit » dossier C.G.O.S au correspondant C.G.O.S de votre établissement. Ce kit, présenté sous film plastique transparent, contient un dossier C.G.O.S 2014, son mode d’emploi et une enveloppe retour. Votre correspondant C.G.O.S pourra vous apporter son aide pour bien constituer votre dossier.

Comment bien constituer votre dossier C.G.O.S 2014 ?

Relisez attentivement votre dossier et ajoutez-y uniquement les informations manquantes ou erronées.

Important :
• Renvoyez votre dossier impérativement dans l’enveloppe retour fournie, suffisamment affranchie, en envoi simple. Ne mettre qu’un seul dossier par enveloppe, accompagné le cas échéant des photocopies des justificatifs. L’enveloppe retour ne doit rien contenir d’autre. C’est essentiel pour que votre dossier soit enregistré !
• N’oubliez ni les justificatifs ni de signer votre dossier ! Avant de fermer votre enveloppe retour, contrôlez bien que vous avez signé votre dossier en page 1 et que vous y avez glissé vos justificatifs. Ils sont listés en page 1 du mode d’emploi joint à votre dossier. Surtout, ne transmettez aucun justificatif original, mais des photocopies sur papier blanc de format A4.
• Donnez au C.G.O.S le moyen de vous informer efficacement. Pensez à indiquer ou mettre à jour votre adresse e-mail et votre numéro de téléphone dans le cadre 1 de votre dossier C.G.O.S.
• Utilisez le cadre « correspondance », situé en page 4, si vous souhaitez apporter une précision concernant votre dossier (pas de courrier, post-it ou autre papier joint).
• Mentionnez bien toutes les personnes vivant à votre foyer. Dans le cadre 6 de votre dossier, précisez leur nom et si elles sont à votre charge fiscale ou pas. Avec le C.G.O.S, même vos enfants non à charge fiscale (agents séparés ou divorcés) bénéficient des offres Escale Vacances, des activités culturelles, sportives et de loisirs, de la billetterie et de certaines prestations s’ils sont âgés de moins de 21 ans au 31 décembre 2014.

Pourquoi joindre la photocopie de votre avis d’impôt à votre dossier ?

A des fins d’équité, les montants de certaines prestations proposées par le C.G.O.S dépendent de votre quotient familial, calculé annuellement. Pour bénéficier de ces prestations, vous devez joindre à votre dossier 2014 :
• la photocopie de votre avis d’impôt 2013 sur les revenus de 2012 et reporter votre revenu fiscal de référence dans le cadre 5 de votre dossier.
• celle de l’avis d’impôt 2013 sur les revenus de 2012 de votre concubin, daté et signé, s’il a son propre avis d’impôt (même en cas de non-imposition), et reporter son revenu fiscal de référence dans le cadre 5 de votre dossier.

Sachez cependant que, si votre quotient familial dépasse le quotient familial maximum ou si vous n’avez pas communiqué le montant de vos revenus au C.G.O.S, la majorité des prestations et actions du C.G.O.S vous est ouverte !

Comment demander les prestations Études-éducation-formation ?

Votre dossier C.G.O.S 2014 sert également à demander les prestations Etudes-éducation-formation. Si vous avez des enfants à votre charge fiscale scolarisés du primaire aux études supérieures, cochez OUI sous « Demande de prestations Études-éducation-formation » en haut du cadre 6.

Renvoyez votre dossier au plus tard le 30 avril 2014, le cachet de la Poste faisant foi, accompagné de votre avis d’impôt et :
• d’un certificat de scolarité 2013-2014 pour votre enfant de plus de 16 ans, de moins de 16 ans s’il est lycéen, ou pour votre enfant handicapé scolarisé en IME, IMP ou IMPRO quel que soit son âge ;
• d’une facture d’internat ou une quittance de loyer de l’année 2013-2014 pour votre enfant scolarisé en lycée/enseignement général ou professionnel ou en études supérieures dans un établissement situé à plus de 30 kilomètres de son domicile.

Vous avez un enfant handicapé ?

Si votre enfant handicapé a moins de 20 ans et un taux d’incapacité de 50 % minimum, mentionnez-le sur votre dossier C.G.O.S 2014. Pour bénéficier de la prestation Enfant handicapé, adressez une demande de prestation au C.G.O.S de votre région avant le 30 septembre 2014 (cachet de La Poste faisant foi).

Comment savoir où en est votre dossier C.G.O.S ?

Pour savoir si votre dossier est enregistré, consultez votre Espace Client.

Vos courriers ou demandes de prestations doivent uniquement être adressés au C.G.O.S de votre région. N’utilisez en aucun cas l’enveloppe retour fournie avec le dossier pour ces demandes. Elles ne seraient pas prises en compte.

28 février 2014 – Sages-femmes hospitalières : toujours pas de consensus

Après 4 mois de conflit et de grève avec réquisitions, les organisations (CGT, CFDT, FO, SUD, Unsa) ont pressé la ministre de se prononcer.

Ils voulaient que Mme Touraine tranche à l’issue de la réunion de ce groupe de travail, prévue le 19 février, et ouvre des négociations salariales dans la foulée. La ministre devait arbitrer une première fois le 20 décembre, mais elle a prolongé les travaux jusqu’à fin mars, faute de consensus entre syndicats hospitaliers et collectifs des sages-femmes qui veut sortir ces professionnelles de la fonction publique et obtenir un statut sur le modèle des médecins (praticien hospitalier).

Les syndicats de la fonction publique sont hostiles à cette hypothèse, synonyme selon eux de précarité. Des consultations organisées dans les hôpitaux vont dans leur sens, avec « entre 80 et 96% des sages-femmes (qui) ont voté pour rester dans la fonction publique hospitalière ».

La réunion sur le statut des sages-femmes hospitalières s’est tenue ce 19 février, mais les discussions n’ont pas abouti à un accord. L’arbitrage de Marisol Touraine est attendu rapidement.

27 février 2014 – Encore un drame à l’hôpital…en faudra-t-il combien ?

Une patiente est décédée à Paris aux urgences de l’hôpital Cochin où elle avait été admise pour une plaie au pied. Elle a été retrouvée morte sur une chaise après 6 heures d’attente. Après la fermeture des urgences de l’Hôtel-Dieu, celles de l’hôpital Cochin sont davantage sollicitées. La CGT avait prévenu qu’il allait y avoir des morts. Réduire le nombre de sites, accroître les délais d’attente aux urgences, c’est augmenter le taux de mortalité. Tout cela est très choquant. Mais ce qui est tout autant inacceptable, c’est que ce choix de politique sanitaire met non seulement en danger les patients mais également les personnels. Car cette situation dramatique risque de retomber sur l’infirmière d’accueil et d’orientation. Des choix politiques et des directions augmentent la charge de travail des soignants, dégradent en permanence leurs conditions de travail, et mettent en danger leur diplôme et l’exercice de leur fonction. Car il faut toujours trouver un bouc émissaire sans tenir compte que les personnels ne sont plus en mesure d’assumer leurs missions correctement.

L’hôpital public est en danger. Qui n’en a pas fait l’expérience ? Des urgences débordées. Des délais d’attente à n’en plus finir. Des médecins et des personnels soignants qui travaillent à flux tendu : les signaux deviennent alarmants sur les sous-effectifs, la désorganisation et, au final, le manque de sécurité pour les patients. Paradoxe de cet hôpital public à la française : il peut réunir en son sein les meilleurs spécialistes mondiaux d’une discipline et fonctionner parfois avec des bouts de ficelle.

26 février 2014 – Appel à la grève et à la mobilisation le 18 mars 2014

Les Fédérations CGT, FO, Sud, du secteur de la santé et de l’action sociale, réunies le 10 février 2014, refusent les politiques d’austérité que le gouvernement et les employeurs continuent d’imposer aux salariés.

Aucun secteur n’est donc épargné par les politiques de restriction qui impactent les conditions de travail et nos missions de service public.

Au nom de la baisse des dépenses publiques, le gouvernement avec son « pacte de responsabilité » fait un nouveau cadeau de 30 milliards aux entreprises, en volant notre salaire différé, nos cotisations sociales.

Cette situation devrait s’aggraver avec les préconisations de la Cour des comptes « pour enrayer la spirale de la dette sociale », qui devrait passer selon elle « par un effort accru de la maîtrise des dépenses de santé », pour nos différents secteurs. C’est d’ailleurs l’objectif que le gouvernement s’est fixé dans la recherche de 50 milliards d’euros d’économies d’ici 2017 dans les services publics. Soit, selon le rapport de la Cour des comptes et le JDD du 9 février dernier, 15 milliards sur la santé, dont près de 5 milliards sur l’hôpital public.

Cette politique d’austérité, voulue par le gouvernement, s’inscrit totalement dans la continuité des gouvernements précédents.

Il s’agit d’une attaque contre la Sécurité Sociale, les établissements et services de santé, du secteur social, et médico-social.

A plusieurs reprises, les fédérations CGT, FO, SUD du secteur de la santé et de l’action sociale ont tiré le signal d’alarme.

C’est pourquoi elles appellent à la grève, à la mobilisation, à des manifestations interprofessionnelles le 18 mars 2014, sur des revendications claires telles que nous les avions développées contre l’ANI et contre la contre-réforme des retraites, pour :

* l’augmentation générale et rattrapage des salaires pour mettre fin à la situation de gel, tant dans le public que dans le privé,

* l’embauche sur des emplois statutaires dans la Fonction publique et des CDI dans le privé,

* l’opposition totale à l’austérité,

* la défense et l’amélioration de notre système de protection sociale,

* le maintien et l’amélioration des garanties conventionnelles et statutaires,

* l’arrêt des restructurations, des fermetures de lits et de places, des suppressions de postes

* l’abrogation de la loi HPST

24 février 2014 – Déclaration liminaire CGT lors des CAPL du 21 février 2014

Monsieur le Président,
Mesdames les membres de l’administration,
Cher(e)s Collègues et Camarades,

Cette CAPL se réunit dans un climat social et économique plus que dégradé. Dans cette morosité ambiante, les salarié(e)s ont besoin de repères dans l’organisation du travail en harmonie avec leur vie familiale, de sérénité dans la gestion des équipes, de reconnaissance et de valorisation de leur travail. Les CAPL représentent un moment capital pour les salarié(e)s qui nous ont élus. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons honorer avec le plus grand sérieux et dans le respect de la règlementation cette mission que les salarié(e)s nous ont confiées.

Or depuis quelques années, à l’hôpital de Manosque, cette instance est réduite à un fonctionnement inique, basé sur l’absence de controverses ou de délibérations puisque les prises de décisions en sont exclues. Tout est joué d’avance. Cette instance rendue fantomatique voire symbolique s’éloigne de son essence même, à savoir…Débattre

Cependant, nous notons une amorce fragile en matière de respect des délais de convocation aux instances qui augure malgré les nombreux dysfonctionnements, d’une volonté d’améliorer l’organisation institutionnelle du centre hospitalier de Manosque au travers des instances.

La mise en exergue des points de dérégulation sous la forme d’une énumération facilitera à tous l’évaluation de la teneur de la situation en terme de non observance de la réglementation. En effet, nous témoignons de différentes défaillances à savoir:

– L’absence de mise à jour du document officiel qui régit l’instance
– L’absence de constitution d’un règlement intérieur avec les organisations syndicales
– De nombreuses erreurs ou approximations dans la répartition et l’élaboration des documents relatifs à la CAPL.
– Le manque de désignation d’un secrétaire adjoint, pour chaque séance, au sein de la commission parmi les représentants du personnel.
– La rédaction de PV peu fidèles aux débats
– La distribution de la prime avant la réunion des CAPL sur les révisions de note
– L’absence d’un calendrier annuel des différentes réunions des CAPL
– L’absence de la note moyenne des grades des salariés de l’établissement
– L’opacité dans la règle d’harmonisation de la notation pour les salariés recrutés par mutation ou changement de grade
– L’absence de rétroactivité dans le paiement des astreintes lors de changement d’échelon ou de grade.
– L’impossibilité de dissocier les congés de maladie et de maternité pour les absences lors de la période de stage
– Les discussions défaillantes sur la discrimination subie par les femmes remettent en question l’égalité professionnelle et salariale. C’est ainsi que, ces dernières subissent un gel de note, soit 1/4 de point non attribué par enfant en raison de leur absence pour congé maternité. Triste particularité Manosquine dans les Alpes de haute Provence qui résulte exclusivement d’une volonté conduite par la direction.

La CGT réclame depuis 2005 que la grossesse et le gel de la note ne soient plus une entrave au déroulement de carrières des femmes, encore moins une pénalité sur les salaires. Nous savons toutes et tous ici que le gel de la note a une incidence directe sur le paiement de la prime annuelle de service, le déroulement de carrière (notamment pour l’accès à la classe supérieure et exceptionnelle) et implicitement sur le calcul du montant de la pension de retraite.

Le 5 février 2014, nous avons rencontré Monsieur Le Maire, Président du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier de Manosque. Il a affirmé être attaché à l’idée que la maternité ne saurait être considérée comme une maladie ainsi qu’au respect des principes posés par la loi de 2008 et au suivi des directives ministérielles actuelles qui écartent tout gel de la notation des agents hospitaliers lors de la notation. Il va de soi que les salariées du Centre hospitalier après ce soutien sans équivoque attendent beaucoup des décisions qui seront prises à la suite de ces commissions paritaires dans ce domaine.

Nous attirons également votre attention sur la rapide application du décret sur les changements d’indice pour ne pas pénaliser les salariés qui subissent le gel du point d’indice depuis 4 ans.

Pour conclure, le recrutement d’une directrice chargée des ressources humaines nous permet d’espérer que la réunion de ces CAPL constituera un réel changement dans le fonctionnement et le déroulement de cette instance autour de débats participatifs et constructifs. Nous vous remercions pour votre attention.

21 février 2014 – << DÉMOCRATIE ZÉRO6 >> questionne les fondamentaux de la démocratie représentative.

Résumé du film (et des faits) :

Trois villages d’une vallée isolée du Sud-Est de la France, frontalière de l’Italie, décident en commun de consulter leur population sous forme de référendum consultatif concernant leur rattachement administratif à la CARF, Communauté d’Agglomération de la Riviéra Française, dont l’avenir est d’intégrer la métropole de Nice, la toute première créée en France.

Le préfet Drevet, soutenu par le président de la métropole Christian Estrosi et le président du conseil général Eric Ciotti, déclare illégal et interdit ce référendum en menaçant élus et associations de 6 mois de prison et de 7500€ d’amende s’ils participent à sa mise en place, alors que partout ailleurs en France ce genre de référendums a lieu sans obstruction.

C’est en partant de l’examen de cette situation locale et l’analyse des moyens utilisés par les pouvoirs en place pour créer une métropole, que ce film pose la question de l’exercice de la démocratie représentative sur l’ensemble du territoire.

Cette situation a quelque chose d’universel parce qu’elle révèle les travers de l’exercice démocratique.

« Étant dans l’impossibilité de filmer les responsables politiques de la majorité départementale, j’ai donc filmé les gens qui m’ont autorisé à le faire. Les trois maires de la Roya, les associations, le collectif et les habitants qui se sont mobilisés contre les menaces du préfet pour faire entendre leur voix et défendre la démocratie. En tant que simple citoyen, je me suis dit qu’il fallait témoigner de l’exercice de la démocratie dans ce département. J’ai donc produit et financé ce film seul parce que, pris dans l’enchaînement des événements, je n’ai pas eu le temps de trouver un producteur ni un financement. »

« Je ne milite dans aucun parti, je ne suis inscrit nulle part et j’ai une culture politique plus que moyenne. Je dois être naïf, mais j’ai du mal à réaliser que de telles pratiques soient encore possibles dans un pays comme la France.
Lorsque de simples citoyens, associations et élus, de droite comme de gauche, s’unissent et s’organisent pour résister et faire entendre leur point de vue sur leur avenir, et qu’ils ont en face d’eux un tel déni qui les réduit non pas au silence, mais à l’inexistence citoyenne parce qu’on tord les fondamentaux de la démocratie représentative, on peut comprendre le découragement, le désintérêt croissant voire le dégoût de la vie politique.
Et paradoxalement, tous ces gens qui se battent malgré tout pour faire vivre la démocratie telle qu’elle est inscrite dans la Constitution, toute cette énergie déployée, me laissent entrevoir que les combats pour la liberté ne cesseront jamais.

J’ai produit, tourné et monté ce film seul, je n’ai pas gagné un sou en le faisant, je l’ai fait parce qu’il m’apparaissait nécessaire et évident de le faire. Je le considère comme un acte citoyen. Le cinéma est indéfectiblement lié à la vie, au regard que pose celui qui filme sur ce qui l’entoure. DÉMOCRATIE ZÉRO6 est un regard à un temps T sur la vallée dans laquelle je vis depuis presque 5 ans. C’est un point de vue extrêmement focalisé. Et c’est ce qui a toujours été pour moi l’essence du cinéma : partir d’une situation tout ce qu’il y a de plus ordinaire et singulière dans un lieu qui a son histoire et ouvrir par le biais de cette singularité une fenêtre sur des questions universelles. J’ai la prétention de croire que ce film y parvient. » (Michel Toesca)

Pour voir la bande annonce, CLIQUER ICI

20 février 2014 – La Prime de service

La prime de service est versée à tous les agents titulaires et stagiaires non médicaux de la fonction publique hospitalière. Cette prime n’est pas attribuée aux médecins hospitaliers. Concernant les agents contractuels, le Conseil d’Etat a tranché le débat dans un arrêt du 23 mars 2009 leur refusant la prime de service.

La prime de service est une enveloppe globale qui représente 7,5 % de la masse salariale brute de l’établissement. Elle est répartie par agent en fonction de son indice (salaire), de sa note et de son temps de travail. Il en résulte des variations dans les montants versés aux agents, Tous les agents ayant une note au moins égale à 12,5 pourront bénéficier de la prime de service.

La prime subit un abattement de 1/140 ème du montant par jour absence sauf accident du travail, maladie professionnelle et congés de maternité.

En cas de mutation, la prime est payée proportionnellement à la durée des services accomplis dans chaque établissement, compte tenu de la note chiffrée arrêtée par l’établissement ayant procédé à la notation.

Certains responsables d’établissements militent pour le versement d’une prime au mérite. Pour la CGT, la mise en place de ce critère serait subjectif (mérite, comportement, performances, etc…), et générateur de divisions dans les équipes. Les politiques de rémunération individuelle sont utilisées par les directions comme un outil de gestion de la main d’œuvre pour faciliter une plus grande flexibilité. De plus, elles contribuent à la casse des statuts de la fonction publique.
La CGT propose un 13ème mois pour tous les salariés(e) titulaires et contractuels (les).

Textes de référence :

-Arrêté du 24 mars 1967 modifiant les conditions d’attribution de primes de service aux personnels de certains établissements d’hospitalisation, de soins ou de cure public (modifié par l’arrêté du 5/2/69, l’Arrêté du 21/5/70, l’Arrêté du 8/4/75 et l’Arrêté du 12/1/83 )

– Circulaire n° 362 du 24 mai 1967 sur les conditions d’attribution de la prime de service aux personnels de certains établissements d’hospitalisation, de soins ou de cure publics.

– Circulaire n°436 du 16 novembre 1967 relative aux modalités d’attribution de la prime de service.

– Circulaire du 29 Février 1996 : Les congés maternité et d’adoption sont pris en compte dans l’avancement. Ils ne sauraient avoir d’influence sur la notation et l’appréciation générale.

– Loi n° 2008-496 du 27 mai 2008 art 2 « toute discrimination directe ou indirecte en raison de la grossesse y compris du congé maternité est interdite »

18 février 2014 – Le Maire de Manosque soutient la CGT dans le dossier sur la discrimination liée à la maternité

« Ce mercredi 5 février, Bernard Jeanmet-Péralta, maire de Manosque et président du Conseil de surveillance du Centre hospitalier Louis Raffalli, a reçu dans son bureau de l’hôtel de ville une délégation CGT de représentants du personnel de l’hôpital de Manosque.

Les représentants syndicaux étaient venus solliciter son soutien concernant leur opposition au gel du point d’indice des agents hospitaliers en congé maternité.
Bernard Jeanmet-Péralta a rappelé qu’il restait attaché à l’idée que la maternité ne saurait être considérée comme une maladie ainsi qu’au respect des principes posés par la loi de 2008 et au suivi des directives ministérielles actuelles qui écartent tout gel de la notation des agents hospitaliers lors des congés maternité.

Il réaffirmera cette position lors de la prochaine Commission paritaire et souhaite également que des discussions reprennent ente la direction du centre hospitalier et les représentants du personnel. »

(Communiqué de presse du Maire de Manosque)

Pour consulter le communiqué du Maire, Cliquer ici

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