19 février 2013 – La participation de l’USDS 04 aux assises de la discrimination

Les assises sur la discrimination organisées pas la Fédération CGT Santé se sont déroulées le 7 février 2013 à Montreuil en présence de Bernard Thibault, d’un président d’université, d’une défenseure des droits, de l’association Lesbienne Gay Bi Trans (LGBT)……..de Marc Lavoine et de nombreux invités.
350 personnes ont assisté a cette journée très bien organisée et fort enrichissante. De nombreux témoignages plus marquants les uns que les autres confirment la nécessité de notre lutte dans ce domaine.
Nous étions 4 de la CGT de notre département à présenter à cette occasion le film que nous avons réalisé sur une discrimination spécifique faite aux femmes lors de leur grossesse.
Notre intervention à la tribune a permis de faire prendre en compte cette sorte de discrimination qui malheureusement se banalise mais qui rappelons le n’est qu’un choix réalisé par chaque établissement.
Le gel de la note durant la période de grossesse impacte directement l’avancement d’échelon et de grade dans la carrière des femmes, leur salaire, leur prime de service et le montant de la pension de retraite et dans les entreprises privées la grossesse est encore vécue comme un handicap dans l’emploi.

Ci-joint un résumé de la participation de l’USDS 04, pour le lire, cliquer ici

Ci-joint 3 photos des collègues du 04 lors de ce congrès, qui ont pu discuter avec Marc Lavoine, Bernard Thibaut, ainsi qu’à la tribune.

Photo 1

Photo 2

Photo 3

12 février 2013 – Le congé de solidarité familiale (deux décrets du 18 janvier 2013 en fixent les modalités d’attribution)

Références :

Décret n° 2013-67 du 18 janvier 2013 relatif au congé pour solidarité familiale et à l’allocation d’accompagnement des personnes en fin de vie pour les fonctionnaires relevant de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires

Décret n° 2013-68 du 18 janvier 2013 relatif au congé pour solidarité familiale pour les agents non titulaires des fonctions publiques de l’Etat, territoriale et hospitalière

La loi n° 2010-209 du 2 mars 2010 visant à créer une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie.

Décret n° 2013-12 du 4 janvier 2013 relatif au montant de l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie

1/ Le congé de solidarité familiale, c’est quoi ?
Il s’agit d’un congé d’accompagnement d’une personne en fin de vie.

2/ Qui peut en bénéficier ?
Les fonctionnaires et les agents contractuels.

3/ Pour qui ?
Ce proche peut être un ascendant ou un descendant, un frère ou une sœur, une personne vivant au même domicile (conjoint, concubin, partenaire lié par un PACS…) ou une personne l’ayant désigné comme personne de confiance.

4/ Quelle est la définition d’une personne de confiance ?
Toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ou le médecin traitant, et qui sera consultée au cas où elle-même serait hors d’état d’exprimer sa volonté et de recevoir l’information nécessaire à cette fin. Cette désignation est faite par écrit. Elle est révocable à tout moment. Si le malade le souhaite, la personne de confiance l’accompagne dans ses démarches et assiste aux entretiens médicaux (article L1111-6 du code de la santé publique).

5/ Dans quel état de santé ?
La personne en fin de vie doit souffrir d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital ou est en phase avancée ou phase terminale d’une affection grave et incurable quelle qu’en soit la cause.

6/ Sous quelle forme peut être accordé ce congé ?
Le congé peut être accordé :
* Pour une période continue d’une durée maximale de trois mois, renouvelable une fois.
* Par périodes fractionnées d’au moins sept jours consécutifs, dont la durée cumulée ne peut être supérieure à six mois ;
* Sous forme d’un service à temps partiel dont la durée est de 50 %, 60 %, 70 % ou 80 % du temps de service que les fonctionnaires à temps plein exerçant les mêmes fonctions doivent effectuer. Le service à temps partiel est accordé pour une durée maximale de trois mois, renouvelable une fois.

7/ Quelles formalités doit effectuer le salarié pour obtenir ce congé ?
Le salarié doit informer sa direction de sa volonté de bénéficier du congé de solidarité familiale au moins 15 jours avant le début du congé, par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en main propre contre récépissé, et joindre un certificat médical établi par le médecin traitant de la personne qu’il souhaite assister, attestant qu’elle souffre d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital.

NB 1 : Le congé de solidarité familiale est de droit : Il ne peut ni être reporté, ni être refusé.

NB 2 : En cas d’urgence absolue indiquée sur le certificat médical, le congé de solidarité peut débuter dès réception ou remise de la lettre.

8/ Quelles formalités doit effectuer le fonctionnaire pour obtenir l’allocation journalière d’accompagnement ?
Le fonctionnaire remplissant les conditions mentionnées à l’article 1er du décret 2013-67 adresse à son employeur une demande de versement de l’allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie comportant les indications suivantes :

8-1) L’indication du nombre de journées d’allocation demandées dans la limite maximale fixée à l’article 6 du présent décret, selon qu’il est en congé de solidarité familiale ou à temps partiel pour cause de solidarité familiale ;

8-2) Les nom et prénom, le numéro de sécurité sociale, l’attestation du médecin ainsi que le nom de l’organisme de sécurité sociale dont relève la personne accompagnée ;

8-3) Le cas échéant, le nom des autres bénéficiaires de l’allocation d’accompagnement et la répartition des allocations journalières entre chacun des bénéficiaires.

Dans les 48 heures suivant la réception de la demande de congé et d’allocations, l’administration informe l’organisme de sécurité sociale dont relève la personne accompagnée afin qu’il donne son accord pour l’attribution d’allocations d’accompagnement.

En l’absence de réponse pendant plus de 7 jours à compter de la réception de l’information faite par l’administration, les allocations journalières sont considérées comme accordées.

Les allocations journalières sont versées à la fin du mois pendant lequel intervient l’accord de l’organisme de sécurité sociale de la personne accompagnée.

Si la personne accompagnée décède avant la fin du délai de réponse de 7 jours, l’allocation est versée pour les jours compris entre la date de réception de la demande de l’agent et le lendemain du décès.

9/ Quelles formalités doit effectuer l’agent contractuel pour obtenir l’allocation journalière d’accompagnement ?
L’agent contractuel doit simplement faire une demande écrite pour une durée de trois mois, renouvelable une fois. Les éléments ci-dessus ne sont pas repris car l’allocation est versée dans les mêmes conditions que pour les salariés de droit privé. La durée de ce congé est prise en compte pour la détermination des avantages liés à l’ancienneté. Elle ne peut être imputée sur la durée du congé annuel.

10/ Quand prend fin le congé ?
Le congé prend fin au terme de ces périodes, dans les trois jours qui suivent le décès ou la demande du fonctionnaire ou de l’agent contractuel.

11/ Quel est le montant de l’allocation journalière ?
Le bénéficiaire du congé de solidarité familiale perçoit de son administration une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie. Cette allocation est versée dans les conditions suivantes :
Si cessation d’activité = 54,17 euros par jour = pendant 21 jours maximum
Si temps partiel = 27,09 euros par jour = pendant 42 jours maximum
En cas de temps partiel, le montant de l’allocation est le même quelle que soit la quotité de travail choisie.

5 février 2013 – Le Droit Individuel à la Formation (DIF)

Décret n° 2008-824 du 21 août 2008 relatif à la formation professionnelle tout au long de la vie des agents de la fonction publique

1°) C’est quoi le DIF ?
Le Droit Individuel à la Formation est un acquis annuel d’heures que chaque agent peut utiliser à son initiative pour des formations selon certaines modalités. Il est mis en œuvre à l’initiative de l’agent en accord avec l’établissement.
Le DIF est un droit reconnu à chaque agent à demander une formation dans le cadre d’un contingent d’heures attribué annuellement.

2°) Qui peut bénéficier du DIF ?
Tous les agents sont concernés.
Les contractuels ainsi que les contrats aidés peuvent prétendre au D.I.F.

3°) L’établissement peut-il imposer un choix de formation à l’agent ?
Non, le DIF est effectué à la demande du salarié.

4°) Quelles formations sont concernées par le DIF ?
Le DIF concerne les actions de formation visant :
• à garantir, à maintenir ou à parfaire les connaissances et la compétence des agents en vue d’assurer leur adaptation à l’évolution prévisible des emplois (2b) ou le développement de leurs connaissances ou compétences et l’acquisition de nouvelles connaissances ou compétences (2c)
• à préparer les examens et concours (3)
• à s’inscrire pour un Bilan de Compétences (7)
• à s’inscrire pour une Validation des Acquis de l’Expérience (8)

5°) Comment se calculent nos droits au DIF ?
Les droits pouvant être acquis sont de 20h par an pour un agent à temps plein. Ils sont cumulables jusqu’à 120h et anticipables à hauteur des droits déjà acquis.
Une fois ce plafond atteint l’agent n’acquiert plus de droit mais conserve les heures acquises. En revanche, chaque heure consommée est déduite du quota, qui se reconstitue au rythme de 20 H/an et dans la limite des
120 H.

6°) Que représente le compteur DIF d’un agent au 1er janvier 2013 ?
Le DIF est entré en vigueur depuis le 1er juillet 2007.
Le compteur DIF au 1er janvier 2013 = 110 H, pour un agent à temps plein (depuis juillet 2007) : 10 H de 2007 + 20 H de 2008 + 20 H de 2009 + 20 H de 2010 + 20 H de 2011 + 20H de 2012

7°) Quel calcul pour les temps partiel ?
Pour l’agent à temps partiel : la durée est calculée au « prorata temporis »
Exemple : pour un mi-temps, le nombre d’heures acquises sera de 20 H x 50 % = 10 H/an.

8°) Si l’agent est recruté dans l’établissement en cours d’année ?
Le quota DIF est également proratisé pour les agents recrutés en cours d’année.
Exemple : l’agent est embauché au 1er avril 2012, le nombre d’heures acquises sera de 20 H x 9/12 mois = 15 H au 31/12/2012.

9°) Peut-on dépasser notre quota d’heures DIF pour une formation ?
Oui. La différence peut être prise par anticipation si autorisée, mais l’agent s’engage à servir jusqu’à épuisement des droits acquis par anticipation.

10°) Quand peut-on utiliser son DIF ?
Le DIF est mobilisable pendant ou hors temps de travail.
La mobilisation du DIF hors temps de travail donne droit au versement d’une allocation de formation dont le montant est égal à 50 % du traitement horaire de l’agent (base des 12 mois précédant le début de la formation) correspondant au nombre d’heures du D.I.F. utilisées.

11°) Quelle est la procédure classique ?
L’agent formule une demande écrite datée et signée, mentionnant l’intitulé de l’action, sa durée en heures, le programme et les dates, au Directeur des Ressources Humaines de l’établissement, sous couvert de son supérieur hiérarchique.
Une réponse lui est adressée dans les 2 mois suivants. L’absence de réponse de l’établissement dans un délai de 2 mois vaut acceptation du choix de la formation au titre du DIF.

12°) L’employeur a-t-il une obligation d’information ?
Oui. L’employeur a l’obligation d’informer chaque salarié, par écrit et annuellement, du total des droits qu’il a acquis au titre du DIF.

13°) L’employeur peut-il refuser une formation dans le cadre du DIF ?
Oui. Mais, si au terme de 2 exercices civils consécutifs, aucun accord ne se concrétise, pour la même action, l’agent peut obtenir la prise en charge du DIF par l’ANFH qui étudie prioritairement alors la demande dans le cadre du CFP (Congé de Formation Professionnel) au regard de ses règles et priorités de prise en charge de ce congé.

14°) Les droits au DIF sont-ils transférables lorsque l’agent quitte son établissement ?
Oui. Les droits sont transférables dans un autre établissement de santé, voire auprès d’une autre administration.
Pour le moment aucun transfert n’est prévu du public vers le privé.

29 janvier 2013 – Peut-on interdire les relations sexuelles aux patients d’un hôpital psychiatrique ?

La cour administrative d’appel de Bordeaux a donné raison à un patient du centre hospitalier de Cadillac qui demandait l’annulation du règlement de son unité de soins interdisant les relations sexuelles entre patients.

Le règlement intérieur d’un hôpital psychiatrique qui interdit de manière générale et absolue aux patients d’avoir des relations sexuelles, indépendamment de toute considération concernant la pathologie et le traitement propre à chaque patient, constitue une atteinte excessive au droit et au respect de la vie privée (Cour Administrative d’Appel de Bordeaux, 6 novembre 2012, M.B., req. n° 11BX01790).

26 janvier 2013 – CGOS – Prestation Enfant handicapé 2013

La prestation Enfant handicapé est versée pour les enfants à charge fiscale de moins de 20 ans, ayant un taux d’incapacité supérieur ou égal à 50 %.

Tant en 2011 que 2012, de nombreux agents ont indiqué n’avoir pas pu adresser leur demande complète dans les délais, notamment du fait des délais de transmission des pièces nécessaires par les Maisons du Handicap.

La date limite d’envoi de la demande a donc été repoussée.

Pour obtenir cette prestation, l’agent devra, impérativement, avant le 30 septembre 2013 :

* constituer son dossier 2013 et le renvoyer dans l’enveloppe retour,

* adresser, parallèlement, sa demande de prestation Enfant handicapé au C.G.O.S de sa région à l’aide du formulaire spécifique prévu à cet effet.

Le montant de base sera fixé par le conseil d‘administration d’octobre 2013, en fonction du budget et du nombre de demandes reçues dans les délais. Un montant forfaitaire minimum sera prévu.

La prestation sera versée courant novembre 2013 sur le compte des agents.

22 janvier 2013 – Fermetures de maternités : peut-on encore continuer ainsi ?

Nous sommes passés de 1369 maternités en 1975, à 679 en 2001 et 535 en 2010.

Quelles sont les conséquences de cette fermeture régulière des maternités depuis plus de 30 ans ?

Près d’un quart des femmes sont à plus de 30 minutes de la maternité (dont 1 sur 3 se situent à plus de 45 minutes)

Il nous parait évident que l’accès aux soins est trop compliqué pour beaucoup de français pour des raisons territoriales, auxquelles s’ajoutent des raisons économiques et sociales.

Il ne semble pas que ces fermetures de maternité se fassent dans un souci d’équité et d’intérêt général. La raison invoqué ? C’est la qualité des soins. Pourtant, mettre des femmes enceintes en difficulté en situation d’isolement géographique ne semble pas aller dans ce sens.

Des évènements tragiques, comme la mort d’un bébé le 19 octobre 2012 dans le département du Lot vient nous rappeler les risques encourus par les futures mamans.

La CGT ne cesse de rappeler les risques suite à la fermeture des maternités et des structures de soins de proximité plus généralement.

La Coordination nationale pour la défense des hôpitaux et maternités de proximité demande un moratoire sur les fermetures de maternités. Selon son président Michel Antony, «les deux tiers des maternités ont fermé depuis 20 ans, et aujourd’hui les regroupements sont néfastes de part l’éloignement et les difficultés d’accès».

L’association UFC-Que Choisir demande également un moratoire sur la désertification médicale, qui toucherait selon ses enquêtes 3,7 millions de personnes.

Il nous semble nécessaire de réaliser un bilan, d’autant que lorsqu’un service est fermé, les autres professionnels de santé de la zone partent…il y a une fuite.

La Cour des comptes a indiqué, que sur le sur le plan économique, le résultat était mauvais. On aurait déplacé les accouchements vers des lieux qui s’avèrent plus onéreux. En terme de sécurité, elle évoque également de mauvais résultats.

Il nous semble qu’il y a un problème d’accès aux soins avec une volonté évidente de tout centraliser dans de grands CHU au détriment des établissements de proximité.

Par exemple, la maternité de la Seyne sur Mer dans le 83 a fermé en 2012, remplacée par un centre de soins palliatifs. Les accouchements se font désormais dans un hôpital plus loin…à Toulon. Ce qui est trop loin. 200 000 habitants sont privés d’un service de santé. C’est ainsi qu’à la Seyne, des bébés sont nés récemment dans une aire de station service et sur un parking.

Les départements les plus touchés par ces difficultés d’accès sont : les Alpes de Haute Provence, l’Ariège, la Creuse, le Gers, la Haute-Corse, la Haute Saône, le Lot et la Lozère.

Pour quoi le gouvernement est-il si timoré sur cette question ? Il veut mener une réflexion pourquoi faire ? Une réflexion sur la création d’une commission qui va évaluer comment on peut éviter des drames et qui donnera naissance à une nouvelle commission évaluant l’intérêt sur le long terme de la prise de mesure ? Et que va-t-il en découler ? Certainement que l’activité n’est pas assez importante dans telle ou telle zone pour justifier l’ouverture d’une maternité. Mais combien de drames se sont joués et combien se joueront demain à cause de statistiques ?

18 janvier 2013 – Le décret du 6 décembre 2012 apporte des modifications sur la prise des congés annuels

Le décret 2002-8 du 4 janvier 2002 relatif aux congés annuels des agents de la fonction publique hospitalière est modifié par le décret 2012-1366 du 6 décembre 2012.

* L’article 2 devient :

« L’autorité investie du pouvoir de nomination ou son délégataire arrête le tableau prévisionnel des congés annuels, après consultation des agents concernés et compte tenu des nécessités de service, et met ce tableau à la disposition des intéressés au plus tard le 31 mars de l’année considérée.

Sur la base de ce tableau, la même autorité organise la prise des jours de congés sur certaines périodes de l’année ou, le cas échéant, au sein des cycles de travail arrêtés en application de l’article 9 du décret 2002-9 du 4 janvier 2002.

Pour cette prise de congés, l’agent peut utiliser des jours de congés annuels ou des jours de réduction du temps de travail. Il peut également y adjoindre des jours accumulés sur son compte épargne-temps.

L’autorité mentionnée au premier alinéa permet à chaque agent de bénéficier de trois semaines de congés annuels consécutives durant la période d’été, sauf contrainte impérative de fonctionnement du service.

Les agents chargés de famille bénéficient d’une priorité pour le choix des périodes de congés annuels. »

* Un article 4-1 est également rajouté :

« Pour l’application du présent décret aux personnels des corps gérés par le Centre national de gestion, les pouvoirs confiés à l’autorité investie du pouvoir de nomination sont exercés par :

Le directeur général de l’agence régionale de santé pour les chefs des établissements relevant des 1°, 2°, 3°, 5° et 7° de l’article 2 de la loi du 9 janvier 1986 susvisée ;

Le représentant de l’État dans le département pour les chefs des établissements mentionnés aux 4° et 6° du même article ;

Le directeur, chef d’établissement, pour les directeurs adjoints et les directeurs des soins. »