14 janvier 2014 – Le syndicalisme rassemblé et la CGT

Lé débat sur le « syndicalisme rassemblé » revient régulièrement sur le devant de la scène. Le grand principe de la CGT est que : « l’union fait la force ». Le syndicalisme rassemblé est une des priorités de la CGT, dès lors que toutes les actions envisagées le sont dans l’intérêt des salariés.

Cependant, les faits nous interrogent en permanence. Tout d’abord le positionnement de certaines organisations occasionnant un recul des droits des salariés, comme la position de la CFDT sur l’ANI de janvier 2013. Ensuite, la CGT ne peut pas être freinée sur des dossiers importants par des syndicats qui seraient dans un rapport de soumission vis à vis du patronat, et qui feraient en sorte que le mouvement ne prenne pas l’ampleur nécessaire afin d’obtenir une victoire pour les salariés.

Un exemple d’actualité est assez parlant, c’est celui des grèves au sein de la RTM (Régie des transports de Marseille). En 2012 se sont déroulées des grèves unitaires (avec les autres syndicats) pendant plusieurs mois pour des résultats très décevants. Fin 2013, la CGT conduit seule une grève de 14 jours : avec des résultats à la hauteur de nos exigences. Entre les deux une prise de conscience progressive que l’on ne combat pas le libéralisme et les attaques contre les services publics avec des « compromis » plus ou moins négociés à l’avance avec les patrons.

La lutte n’a pas été facile. Au dépôt de la Capelette où la CFDT majoritaire a tout fait pour combattre la grève tout comme au dépôt de La Rose avec FO. Les « piquets de grève » ont été malmenés alors que beaucoup d’adhérents CFDT et de FO faisaient grève avec la CGT, réunissant ainsi 65 % de grévistes !

Au final, tous les salariés vont profiter de primes obtenues par le fruit d’un travail de qualité, le poing serré renfermant un juste mélange d’humanisme et de détermination, et surtout un positionnement clair.

Bertolt Brecht disait : « Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu. » Et cela, les salariés de l’hôpital de Manosque l’ont bien compris. Encore 3 nouveaux syndiqués nous ont rejoint la semaine dernière.

Le management par les menaces, la dégradation des conditions de travail, le refus du dialogue social des directions, la rentabilité mis en avant au détriment des patients et des personnels, font que la CGT reste le seul recours pour beaucoup d’agents qui sont dans le dilemme suivant : « Est-ce que je reste alors que tout va mal ou bien je pars ailleurs sachant que je n’ai aucune garantie que ce sera mieux? ».

Pour la CGT, la réponse est claire : rester et lutter sans accepter l’inacceptable afin d’améliorer les conditions de travail, la santé et le bien être des salariés !

13 janvier 2014 – Se syndiquer oui… mais…

La CGT est ouverte à tous les salariés, femmes et hommes, actifs, privés d’emploi et retraités, quels que soient leur statut social et professionnel, leur nationalité, leurs opinions politiques, philosophiques et religieuses.

Son but est de défendre avec eux leurs droits et intérêts professionnels, moraux et matériels, sociaux et économiques, individuels et collectifs.

Ceci étant de nombreux salariés se posent des questions quand à leur adhésion ou non à une organisation syndicale. Nous allons tenter d’y apporter quelques réponses.

« Il y a trop de syndicats, je ne sais pas lequel choisir ! »

C’est vrai, c’est une caractéristique française. Mais la CGT recherche toujours l’unité d’action. Ton choix ne doit pas être un frein. À la CGT, ce sont tes idées qui comptent et tu apporteras ta contribution au syndicat.

« Où va l’argent de ma cotisation ? »

L’action collective nécessite des moyens et ta cotisation permet l’expression de la CGT par les tracts, affiches, réunions, formation syndicale…
1% de ton salaire net mensuel permet le financement solidaire des structures de la CGT et ouvre droit à une déduction d’impôt de 66% du montant de la cotisation.
Pour ex : sur une cotisation de 10 € / mois, 6,6 € seront déduits de tes impôts et ta cotisation effective est de 3,4€ par mois.

« J’aurai le droit à quoi ? »

D’abord à la liberté d’agir individuellement et collectivement pour faire valoir tes droits sur le code du travail, sur ta convention collective, sur les accords dans ton entreprise, sur ton statut et puis aussi le droit aux informations particulières de nature juridique ou autre.

« Est-ce qu’on m’écoutera ? »

La CGT, ce sont les adhérents qui décident… chacun compte pour un !
Ce sont les propositions de la base qui remontent vers les responsables nationaux et non les directives qui arrivent d’en « haut ».

« Est-ce que j’aurai ma place dans le syndicat ? »

C’est la place que tu auras envie de prendre selon ta disponibilité et ton investissement. Mais sache que tous les salariés ont leur place dans le syndicat !

« Est-ce que je pourrai bénéficier d’une formation ? »

La CGT ambitionne la participation de tous les syndiqués à la formation syndicale dès leur adhésion. Plusieurs types et niveaux de formation de caractère général ou spécifique sont proposés.

« Le patron décide de tout dans la boîte »

Rien n’est inéluctable. On peut faire changer les choses grâce à l’action collective car le syndicat est le lieu naturel pour que les salariés débattent, s’organisent et agissent pour leurs droits et leurs revendications. Être syndiqué, c’est ne plus être isolé !

« Les syndicats sont trop politiciens et loin de mes préoccupations »

La CGT défend les intérêts des salariés qui sont généralement différents de ceux des patrons. Et pour être efficace, il ne faut rien s’interdire : propositions, négociations et luttes. L’action de la CGT n’est pas subordonnée à l’influence de partis politiques ou d’associations. Mais la CGT entend bien représenter les salariés dans la société car ils ont un rôle d’acteur social.

« Temps syndical » ne signifie pas « congé syndical » à la CGT.
Les salariés nous accordent leur confiance en votant pour nous et nous honorons nos mandats avec le plus grand respect de ce choix. C’est pourquoi chaque heure syndicale est une heure de travail.

10 janvier 2014 – Elections professionnelles du 4 décembre 2014 : Interview de Jean-Claude Ghennai

Interview de Jean-Claude Ghennaï, secrétaire général du syndicat CGT de l’hôpital de Manosque et ses maisons de retraite.

1/ C’est le lancement officiel de la campagne électorale au sein de l’établissement ?

Oui. C’est le coup d’envoi !

Les élections professionnelles dans la fonction publique hospitalière sont fixées au 4 décembre 2014.

Pour la première fois, les trois fonctions publiques, Etat, territoriale et hospitalière, voterons le même jour.

La loi du 10 juillet 2010 relative à la rénovation du dialogue social et ses décrets d’application ont harmonisé à quatre ans la durée des mandats des instances de représentation du personnel au sein de la fonction publique, conduisant à organiser à une date unique le renouvellement des mandats de ces instances.

Cette harmonisation s’est effectuée en deux étapes : la première en 2011, regroupant les élections au sein de la FPE et de la FPH ; la seconde prévue durant la première quinzaine de décembre 2014 et incluant la FPT, ce qui constituera le premier renouvellement général inter-fonctions publiques.

2/ C’est un moment fort pour le syndicat ?

Ce sera un moment important pour notre syndicat CGT de l’hôpital de Manosque et ses maisons de retraite.

Ce sera un moment important pour tous nos militants et adhérents.

Mais, c’est également un moment fort pour l’ensemble des salariés et pour la démocratie sociale.

C’est à partir de ces résultats que s’exercera notre représentativité dans les établissements publics : au niveau local, départemental, régional et national.

Plus la CGT sera forte, plus nous pèserons sur les décisions qui touchent à la défense des revendications des personnels de l’établissement.

La CGT doit être à nouveau majoritaire dans toutes les instances, pour garantir et défendre les droits des agents hospitaliers. Des agents sui se sentent bien au travail : c’est un meilleur service rendu aux patients. La qualité des conditions de travail est notre préoccupation première.

Cette élection fait partie de notre vie syndicale.

La CGT sera au rendez vous !!!!!!!!!

A nous de tout mettre en œuvre pour renforcer la représentation de la CGT.

Plus les adhérents et les sympathisants seront nombreux plus la CGT sera entendue et légitime face à notre employeur…

N’hésitez pas à nous rejoindre, à nous soutenir ou à nous contacter !!! Et bien sur à voter utile!!!

9 janvier 2014 – Nouvelles grilles applicables aux agents de la catégorie C

Le Conseil Supérieur de la Fonction Publique de l’Etat s’est prononcé le 6 Novembre dernier sur les nouvelles grilles applicables aux agents de la catégorie C.

Ce sont 1.6 millions de fonctionnaires qui sont concernés et se verront attribués un à dix points d’indice, soit 4.60 à 46 euros par mois ! On est très loin de compenser les pertes de pouvoir d’achat dues au gel du point d’indice.

Après avoir affirmé que l’année 2013 serait l’année de la catégorie C, le gouvernement est passé en force avec des dispositions qui ne répondent pas aux exigences d’une situation catastrophique, salariale et déroulements de carrière, et par ailleurs provoquent des distorsions avec les catégories A et B.

La CGT ne peut cautionner un dispositif qui reste marqué du sceau de l’austérité et qui, de plus, déséquilibre encore davantage la grille indiciaire.

Pour les trois versants de la Fonction Publique, la date d’effet est fixée au 1er février 2014. Elle a été annoncée en séance ce qui permet aux bénéficiaires de percevoir la GIPA pour 2013. La CGT avait protesté sur une application avant le 31 décembre 2013 (annoncée le 21 octobre en commission statutaire), ce qui aurait eu pour effet de rendre pratiquement nul des gains déjà faibles.

Le gouvernement a reculé de janvier à février ce faible gain indiciaire, prenant prétexte de la situation financière des collectivités locales, qu’il a lui-même organisé avec la baisse des dotations de l’Etat.

Nous vous informons donc que la date d’application des nouvelles grilles concernant la catégorie C ne sera applicable qu’à compter du 1er février 2014 et non le 1er janvier 2014 comme indiqué dans le tract « Catégorie C – La grande arnaque »

Cette décision a été prise suite au dernier Conseil Commun de la Fonction Publique à la demande des organisations syndicales afin que les agents concernés par la GIPA, puissent en bénéficier avant le changement de grille.

8 janvier 2014 – Notation des fonctionnaires hospitaliers : arrêt de l’expérimentation à l’hôpital de Loches en Indre et Loire

Retour sur la lutte contre l’expérimentation d’un nouveau système d’évaluation et de notation qui devait servir pour la mise en place d’un nouveau système national en 2014.

C’est une victoire pour le syndicat CGT l’hôpital de Loches mais également pour toute la CGT.

Le contexte : la direction du centre hospitalier de Loches s’est inscrite en 2010 dans une expérimentation sur l’évaluation/notation. Dès le début les élus CGT se sont opposés à cette mesure et revendiquaient un 13ème mois. Malgré le vote négatif en CTE, l’expérimentation a débuté en 2011.

L’expérimentation consistait à faire remplir à l’agent une grille en amont. Puis suivait un entretien avec le cadre qui pouvait durer plus de 3 heures. Résultat en 2012 : 48% des agents ont vu leur expérience professionnelle dévalorisée et leur prime de service diminuée jusqu’à 1000 euros de moins pour certains. Des agents qui comptaient 20 ou 30 ans d’ancienneté professionnelle perdaient tout d’un coup leur efficacité, leurs compétences.

Malgré un sentiment d’isolement, les élus CGT de l’hôpital de Loches n’ont jamais baissé les bras.

Après 3 ans de lutte, la ténacité de la CGT a porté ses fruits grâce à une détermination sans faille, à grands renfort de tracts, de rassemblements, de pétitions, de courriers officiels, de RDV… L’expérimentation d’une nouvelle notation est abandonnée par la direction de l’établissement après avoir tout tenté pour discréditer la CGT à grands renforts de notes d’information.

Lors de la rencontre de la CGT avec le directeur de l’ARS Centre, ce dernier demande à la direction de l’établissement d’arrêter ce système. La direction n’entend rien et décide de faire une enquête auprès des agents pour appuyer leur expérimentation pensant que le résultat serait favorable pour continuer cette méthode et court-circuiter l’action de la CGT.

Le résultat de l’enquête a été communiquée en novembre 2013 : 63% des agents veulent revenir à l’ancien système.

Ce qui a permis à la CGT lors d’une nouvelle rencontre avec l’ARS de demander une enveloppe financière pour combler la perte de prime des agents ainsi que l’arrêt des nouvelles notations pour les contractuels et une prime de service annuelle pour ces derniers.

La volonté de certains dirigeants d’établissements, favorables à des méthodes ultra libérales, est inquiétante et destinée à modifier le statut. La mise en concurrence des salariés, la fragilisation de l’organisation et des conditions de travail s’inscrivent dans une logique de productivité et de rentabilité similaires à celle d’une usine de fabrication.

La CGT pour sa part, continue de revendiquer de bonnes conditions de travail pour les salariés dont le centre d’intérêt professionnel est le patient. L’arrêt de cette expérimentation est le résultat d’une mobilisation exemplaire.

Cette victoire est la preuve que la lutte n’est jamais vaine.

7 janvier 2014 – Des déceptions, des victoires et des luttes à mener

Le PLFSS 2014 a été définitivement adopté le 3 décembre par 316 voix contre 233 après que le sénat ait rejeté le texte le 28 novembre. L’objectif de réduire le budget de la sécurité sociale : maladie, retraite, famille de 3,4 milliards d’euros par rapport à 2013 sans surprise à été maintenu, nous étions trop isolé pour exercer la pression. Lors des lectures successives, les députés ont révisé le volet sur la taxation de l’épargne, ajouter un geste pour la complémentaire santé des retraités… Du détail pour nous professionnels de la santé et de l’action sociale par rapport aux prévisions d’économie avec un taux historiquement bas de l’ONDAM global à 2,3%, bien en dessous des estimations de la simple reconduction des moyens estimé à 3,8% par la commission des compte de la sécurité sociale. En dessous de 3,2% on sait que l’on supprime des emplois. La vote de la loi a donc entériné une répartition de l’ONDAM à 2,6% pour l’hôpital sous T2A, 1,3% pour les établissements hors T2A soit les soins de réadaptation et la psychiatrie, 2,9% pour les établissements pour personnes âgées, 3,1% pour les établissements pour personnes handicapées.

L’économie sur l’hôpital sera de 440 millions d’Euros, donc une nouvelle année d’austérité. La poursuite de réduction des capacités de soins et d’accueil dans nos établissements, encore rien pour améliorer nos conditions de travail, nos salaires, nos pensions, nos déroulement de carrière et des suppressions d’emplois qualifiés en perspectives.

Nous avons travaillé pour faire entendre la nécessité d’une autre approche politique que celle de l’austérité, celle de l’investissement social et humain répondant aux besoins des travailleurs de notre secteur et à l’amélioration de la qualité et de l’accès aux soins. Nous avons souvent été seuls, mais nous avons fait et le bilan des initiatives de notre semaine d’action du 18 au 22 novembre est intéressant, avec des actions dans de nombreuses régions.

Au-delà du PLFSS, nous poursuivrons nos luttes pour pérenniser et améliorer la prise en charge des usagers de nos services.

Et nos luttes payent, elles sont parfois longues et nous demandent beaucoup d’énergie.

– la réouverture « des lits portes » à l’Hôtel Dieu et la démission de la très libérale directrice de l’APHP.
– le maintien du service d’urgence à l’Hôpital de WATTRELOS,
– le déblocage d’une aide de 29 million d’€ pour moderniser l’hôpital de Bastia,
– l’abandon par la direction de l’hôpital de Loches de son expérimentation de notation au résultat des agents en fonction de l’atteinte d’objectifs.
– au CH de Chalon sur marne, ou le directeur a été contraint de retirer son plan de réorganisation du SAMU.

On savoure nos victoires.

Les raisons de ces réussites tiennent beaucoup à notre capacité de mobiliser le personnel et la population.

Des luttes se poursuivent, nous les envisageons gagnantes.
Nous recensons beaucoup d’établissements de la psychiatrie en lutte. Mais vu l’ONDAM de misère attribué en 2014, la totalité de ses établissements seront en difficulté et devront mener des luttes.

Nous pouvons citer quelques exemples : Clermont de l’Oise, St Egrève, Montfavet, Fleury les Aubrais. Dans le privé la clinique de Clairval à Marseille.

Notre persévérance et notre détermination ne pourront que déboucher sur des acquis, et la bataille d’idée que nous menons dans les situations de luttes font grandir l’exigence d’autres choix.

On ne lâche rien, on résiste, on propose des alternatives, on élargit la mobilisation, on établit les solidarités à l’extérieur et enfin on interpelle les politiques pour les mettre devant leur responsabilité.

6 janvier 2013 – Syndiqués, prenez la parole !

La CGT lance une grande consultation auprès de ses adhérents. Pourquoi ?

Avec le baromètre annuel sur l’image des syndicats que produit l’institut de sondage Harris, nous savons ce que pensent les françaises et les français de la CGT, ce qu’en pensent les salariés.

Rien de plus normal donc pour la CGT de savoir ce que pensent les syndiqués de leur organisation.

C’est pour vous l’occasion d’exprimer vos attentes, vos besoins, vos satisfactions ou vos insatisfactions à l’égard de votre syndicat, la CGT. Un moyen pour les organisations de la CGT d’apprécier avec vous ce qu’il convient de conforter ou de faire bouger dans la CGT pour que vous puissiez y prendre toute votre place.

Cette enquête a également pour objectif de vérifier avec vous l’accessibilité et la qualité des informations CGT à travers sa presse, sa communication, son site Web.

Dans la continuité du baromètre annuel, cette enquête en direction de tous les syndiqué-e-s de la CGT est organisée avec le concours de l’Institut Harris Interactive.

Elle se déroulera du 6 au 19 Janvier 2014.

L’institut Harris Interactive garantit l’anonymat et la confidentialité des réponses.

Pour répondre au questionnaire, nous vous invitons à vous connecter sur le site :

www.consultationcgt.fr

Les motifs d’insatisfaction voire de colère et les raisons d’agir ne manquent pas. L’intervention des salariés sur les affaires qui les concernent est indispensable pour changer la donne. Car rien ne se fera sans eux.

Pour ce faire, nous avons besoin du concours, de l’engagement, de la participation, de chaque adhérent-e de la CGT à l’activité du syndicat, sur chaque lieu de travail.

Car au quotidien, les forces de la CGT c’est vous, c’est nous, près de 700 000 syndiqués !

Première organisation syndicale française, la CGT recueille une grande confiance chez les salarié-e-s ; elle entend mettre toutes ses forces en mouvement. Mais les offensives patronales, l’alignement du gouvernement sur les exigences du MEDEF, le matraquage idéologique contre le soit disant « coût du travail » nourrissent aussi des doutes sur les possibilités de faire autrement.

Pour gagner cette mobilisation, il est essentiel d’avoir des syndicats qui permettent aux syndiqués de s’engager, d’être formés et informés, de puiser les arguments nécessaires et les propositions de la CGT dans ses publications et ainsi être à l’aise pour engager le débat avec leurs collègues de travail.

Les organisations de la CGT sont conscientes des efforts à faire pour vous permettre d’être un-e véritable acteur-rice de l’action syndicale, quelque soit votre situation, votre type d’entreprise, votre catégorie socio professionnelle, que vous soyez une femme ou un homme, jeune syndiqué-e ou adhérent-e depuis de nombreuses années.

Alors oui, vous avez la parole et vos réponses nous seront précieuses. Elles nous guideront pour améliorer nos modes de fonctionnement à tous les niveaux ainsi que nos outils de communication afin de permettre à toutes les adhérentes et tous les adhérents CGT d’être à l’aise dans leur syndicat pour s’engager et favoriser l’engagement du plus grand nombre.

Naturellement, nous diffuserons les résultats de cette enquête dans votre journal «Ensemble».

Et maintenant, à vos ordi ! Et pour celles et ceux qui n’en ont pas, empruntez celui de votre voisin, de votre collègue, de votre syndicat. Merci d’avance pour votre expression.

Pour participer à l’enquête « consultation adhérents CGT»,
rendez-vous sur le site : www.consultationcgt.fr

3 janvier 2014 – Une occasion manquée pour élever le niveau de qualification des salariés

L’élévation du niveau de qualification est une nécessité pour les salariés, pour assurer le progrès social, la dynamique de l’emploi et le développement économique.

La lettre de cadrage du gouvernement sur la négociation formation professionnelle était extrêmement précise et contraignante. Elle fixait le principe, les objectifs à atteindre et la durée de la négociation.

Volontairement, pour préparer un projet de loi, d’autres sujets étrangers à l’objet de la négociation ont été mélangés : financement du paritarisme, financement du syndicalisme, représentativité patronale toujours pas tranchée.

La CGT s’est investie dans cette négociation en prenant en compte la nécessité de plus de formation, en faisant le lien entre formation, qualification et salaire.

Notre approche s’inscrit dans le droit fil d’une éducation permanente, d’une sécurité sociale professionnelle à conquérir avec des droits attachés à la personne, opposables et transférables, quel que soit le statut du salarié. Cette problématique a été au cœur des accords précédents, tout comme la mutualisation, notamment pour les salariés des TPE-PME ainsi que la prise en compte de solidarité nécessaire entre salariés dans l’emploi et salariés privés d’emploi. Dans ce cadre, la mutualisation est un acte essentiel.

L’accord soumis à la signature des organisations syndicales proposé par le MEDEF, ne prend que très partiellement en compte les besoins de mutualisation et de sécurisation des parcours des salariés. Il n’assure pas les financements nécessaires, indispensables à leur mise en œuvre concrète.

Les grandes entreprises auront des obligations moindres vis-à-vis des PME-TPE dont elles sont pourtant les principales donneuses d’ordre et utilisatrices.

Le texte crée, de fait, des dispositifs sans garanties de financement. Ils restent donc virtuels.

De l’avis de la Direction confédérale, la baisse des obligations de formation pour les grandes entreprises et des droits dans le texte sans financement ne permettent pas une signature de cet accord par la CGT.

C’est sur cette base que les organisations de la CGT seront consultées.

En tout état de cause, il appartient désormais au législateur de créer les conditions d’un droit effectif visant à l’extension des qualifications et la sécurisation des salariés dans leurs parcours professionnels.

1er janvier 2014 – Bonne année 2014 !!!

Au nom de tous les syndiqués, le syndicat CGT de l’hôpital de Manosque et ses maisons de retraite vous présente ses meilleurs vœux pour 2014!!!

L’année 2013 a été dynamique. Le nombre de syndiqués a augmenté, le nombre de militants qui refusent la fatalité et qui se sont engagés a également progressé. Le nombre de dossiers traités et de problèmes solutionnés s’est considérablement amélioré.

Il n’y a pas de hasard, c’est le fruit d’un travail de proximité de chaque instant (travail de tous militants dans toutes les instances locales, départementales, régionales et nationales). Les militants reçoivent toutes les formations indispensables pour mener à bien les dossiers. Ils préparent chaque instance avec sérieux et constance.

Certains pensent que le syndicat CGT ferait obstacle au fonctionnement de l’hôpital ? Au contraire nous estimons qu’il est un partenaire constructif dont les seuls objectifs sont la défense de tous les salariés et la préservation d’un grand service public de santé et d’action sociale.

Les salariés de toutes les catégories administratifs, soignants ou techniques ne se trompent pas, ils sont de plus en plus nombreux à venir nous rencontrer.

Agir ensemble, collectivement, pour construire un avenir meilleur pour chacun d’entre nous, n’est pas seulement un vœu, mais une exhortation à prendre ses affaires en main.

Nous avons toutes les raisons de revendiquer la reconnaissance des qualifications, les exigences en matière de salaire, d’emplois, de conditions de travail, de protection sociale, de service public.

De nombreuses luttes gagnantes, un syndicat CGT fort, rassembleur et représentatif seront les gages d’une bonne année 2014.