17 mars 2014 – PROMU – PROMOUVABLES : discussions en cours au ministère

Le 11 Mars 2014, dans les suites du conseil supérieur de la F.P.H, un « groupe de travail » était réuni au Ministère pour aborder les ratios promu-promouvables.

Lors de cette réunion, le Ministère a remis une nouvelle fois ses propositions sur table, celles-ci concernant les filières administratives, ouvrières et soignantes (la filière socio-éducative doit encore attendre !!!).

Pour rappel, il s’agit pour le ministère de revoir les quotas d’accessibilité aux grades supérieurs.

Pour la CGT, celles-ci s’inscrivent sans surprise dans la droite ligne de la politique salariale menée par le gouvernement, dans son objectif de réduire les coûts du travail.

Après le gel du point d’indice, ce sont des miettes qui seraient accordées aux salariés dans un contexte de baisse constante du pouvoir d’achat.

La CGT a réaffirmé son exigence de suppression des quotas et la mise en œuvre de grilles de salaires linéaires pour toutes les catégories de personnel.

Le ministère s’est engagé à finaliser ses propositions rapidement dans l’objectif de publier un arrêté durant le mois d’avril.

Dès la parution au Journal Officiel des textes validant ces ratios, l’application se fera avec effet rétroactif au 1er janvier 2014.

Plus que jamais, l’action est à l’ordre du jour pour obtenir des grilles correspondant à nos revendications.
Le 18 mars 2014 est un moyen pour les salariés de la F.P.H de se faire entendre.
DE NOTRE MOBILISATION DÉPENDRA L’ISSUE DE CES « NÉGOCIATIONS » !

Ci-joint le tableau des taux de promotion qui devrait être publié (sous toutes réserves) CLIQUER ICI

14 mars 2014 – Les agents ne sont pas des fainéants et les médecins ne sont pas des tricheurs

Plutôt que de parler d’arrêt de travail de complaisance et de faire des raccourcis rapides sans aucune analyse, parlons plutôt de rappels sur les repos, de management autoritaire, de surcharge de travail, de burn out, de non reconnaissance au travail, de répression permanente… de conditions de travail difficiles tout simplement.

Quelles sont les causes du nombre important d’arrêt maladie ?

Pourquoi chercher à mettre la pression en culpabilisant les agents et en stigmatisant les médecins. Quand les agents sont malades, les médecins font leur boulot, ils les soignent. Le rôle d’une direction est de veiller à donner les moyens nécessaires à chaque agent pour pouvoir réaliser ses missions, et de se préoccuper de la bonne santé physique et mentale des salariés. Chacun sa compétence.

Plutôt que de s’interroger sur les causes réelles des arrêts maladie qui obligeraient à chercher du coté de l’organisation, les directions cherchent à minimiser le coût des arrêts maladie en multipliant menaces ou contrôles. Chacun comprendra qu’il s’agit une fois encore d’une logique purement financière assortie d’un management autoritaire et d’une conception que la CGT ne peut partager.

Ainsi, on focalise l’attention sur un ou plusieurs « boucs émissaires » sans donner de solutions positives aux dossiers et réels problèmes…

Le discours stigmatisant, agressif et mensonger provenant du MEDEF contre les fonctionnaires et la médecine du travail est déjà bien assez choquant et source de division, ne l’introduisons pas dans nos établissements !!!

« Contre la souffrance au travail, je prescris le plus souvent une bonne dose de syndicalisme » Francis March – Médecin généraliste

13 mars 2014 – Appel à une mobilisation massive le 18 mars 2014

Face à la situation sociale vécue par les salariés du privé et du public, les privés d’emploi et les retraités de notre pays, elles décident de faire du 18 mars une journée interprofessionnelle de mobilisation massive. Elles les appellent à prendre toute leur place dans cette journée d’action tant sur leur lieu de travail que dans les territoires.

Elles invitent à rechercher l’unité d’action la plus large pour exiger des mesures urgentes en faveur des salaires, de l’emploi, de la protection sociale et du service public.

La stagnation du SMIC et le gel du point d’indice des fonctionnaires sont intolérables et handicapent gravement la relance économique. L’augmentation des salaires dans le public comme dans le privé est donc une priorité.

Les entreprises reçoivent plus de 172 milliards d’aides publiques sous la forme d’allègements ou d’exonérations fiscales et sociales, sans aucune conditionnalité ni évaluation de l’efficacité de ces aides en matière d’emploi et d’investissements, et sans contrôle. L’ensemble de ces aides doit être remis à plat et évalué économiquement et socialement.

La relance de l’emploi passe par un plan socialement utile, d’investissements industriels, de sécurisation de l’emploi pour les salariés, de création d’emplois de qualité, de relance du pouvoir d’achat et de développement des services publics.

Nos organisations considèrent que les annonces liées au « Pacte de responsabilité », et en particulier les 50 milliards d’euros d’économies programmées, répondent d’une logique inacceptable d’austérité et attaquent inévitablement le financement des services publics, de la protection sociale et de la solidarité nationale alors que les besoins sociaux augmentent.

Nos organisations réaffirment que la protection sociale est un droit universel. Celle-ci est partie intégrante du salaire socialisé. Supprimer la cotisation des entreprises à la branche famille conduit de fait à le diminuer. Elles s’opposent au transfert du financement de la branche famille des entreprises vers la fiscalité des ménages (y compris par la fiscalité locale). Elles réaffirment leur attachement aux droits familiaux financés par la branche famille de la sécurité sociale. C’est un des éléments qui concourt à l’égalité entre les femmes et les hommes en favorisant l’accès au travail des femmes.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires appellent l’ensemble des salariés, chômeurs et retraités à se mobiliser et à participer massivement aux actions interprofessionnelles de manifestations, rassemblements et grèves du 18 mars.

Pour consulter le tract de l’USD 04, CLIQUER ICI

11 mars 2014 – Nouveau statut des sages-femmes : Premières victoires… mais le gouvernement peut mieux faire !

Pour rappel, cela fait près de dix ans que la CGT lutte aux côtés des sages-femmes pour obtenir une revalorisation de la profession.

En mai 2011 et sous l’impulsion de la CGT, l’Intersyndicale avec les associations de sages-femmes (membres aujourd’hui du Collectif pro-PH) a fait monter la pression par deux fortes mobilisations. Le mot d’ordre de l’époque : « Une femme, Une sage-femme ! ». Cependant, en octobre 2013, le Collectif composé essentiellement d’associations corporatistes (et de la CFTC) a tenté le coup de force en proposant un statut de praticien hospitalier et une sortie de la fonction publique hospitalière. Cette proposition en trompe l’œil a été immédiatement dénoncée par la CGT. Il ne pouvait en résulter qu’une perte des acquis sociaux.

Finies les 35 heures au profit d’un décompte jour médical aléatoire. Perte de l’affiliation à la CNRACL pour l’invalidité et la retraite. Augmentation des statuts précaires. Autant de reculs inacceptables pour les sages-femmes. Marisol Touraine y a vu une belle opportunité de division de la profession et un affaiblissement du mouvement. Au lieu de trancher, la Ministre a donc lancé quatre groupes de travail, dont l’un sur le nouveau cadre statutaire qui pourrait être proposé. Ce groupe a été piloté par Édouard Couty. En clair, il s’agissait de faire le tri entre les avantages et les inconvénients de quitter la Fonction publique hospitalière.

Mi-février, E. Couty a rendu ses conclusions et la Ministre le 4 mars dernier lors d’une conférence de presse a annoncé les mesures cadrant l’organisation future de la profession.

Notre analyse : la Ministre a repris certaines propositions de la CGT mais a laissé de nombreuses zones de flou.

La mise en place d’unités fonctionnelles est une des revendications fortes de la CGT depuis des années. La Ministre a répondu à cette attente en indiquant que de telles unités pourront être créées. Cependant ,la CGT a toujours réclamé que ces unités soient obligatoirement placées sous la responsabilité d’une sage-femme. Or, la Ministre ne l’envisage que comme une « possibilité ». Cela signifie que la décision incombe aux établissements.

La CGT déplore la timidité de la Ministre sur ce point et demande qu’une évaluation soit intégrée dans la mise en œuvre de ce dispositif. Si la proportion de sages-femmes en responsabilité est trop faible et que les établissements ne jouent pas le jeu, la CGT demandera que l’obligation soit imposée par décret……

Pour consulter ou télécharger l’intégralité du 4 pages consacré à l’arbitrage du 4 mars 2014 par la ministre, et l’analyse CGT, CLIQUER ICI

10 mars 2014 – Loi Stage : La CGT salue de premières avancées

Les députés ont adopté, lundi 24 février 2014, une loi pour réglementer les stages en entreprise. Cette loi fait suite aux batailles menées par la CGT et son UGICT avec les organisations de jeunesse depuis plus de 10 ans pour dénoncer les abus dont sont victimes les stagiaires.

La loi reprend plusieurs propositions de la CGT et permettra notamment de :

*Interdire les stages de plus de 6 mois et ceux qui ne s’inscrivent pas dans un cursus *pédagogique ;
*Limiter le nombre de stagiaires par entreprise ;
*Limiter le nombre de stagiaires suivis par tuteur professionnel.

La CGT avait adressé aux parlementaires de nombreuses propositions d’amendements, dont certaines ont été reprises, ce qui a permis d’améliorer le texte sur les sujets suivants :

*Les stages de plus de 2 mois devront ouvrir aux stagiaires les mêmes droits que ceux accordés aux salariés (50% de prise en charge transport et accès aux chèques déjeuner ou à la restauration de l’entreprise) ;
*Les stagiaires ne pourront plus pratiquer de travaux dangereux ;
*Le nombre de stagiaires suivis par enseignant devra être limité ;
*Le traitement des recours aux prudhommes sera accéléré en allant directement au bureau de jugement ;
*Le temps de travail est limité à la durée moyenne de travail des salariés dans l’entreprise (contre 48h maximum prévues dans le projet de loi initial) ;
*La ministre s’est engagée en séance à ce que le décret étendant l’obligation de gratification aux étudiants des formations du social soit appliqué à la rentrée 2014 et a débloqué une enveloppe de 5,3 millions d’euros à destination des structures d’accueil.

Cette proposition de loi doit néanmoins être complétée, et la CGT appelle les sénateurs à faire le même travail d’amendement que celui réalisé par les parlementaires.

Il convient notamment de :

*Limiter strictement le temps de travail à 35h et rendre exceptionnel le travail de nuit et le dimanche ;
*Généraliser l’obligation de gratification aux étudiants en santé qui sont désormais les derniers à en être exclus, ce qui constitue une rupture d’égalité inacceptable ;
*Prévoir les cas de requalification du stage en contrat de travail et renforcer les mentions devant figurer dans le registre unique du personnel ;
*Instaurer une gratification à 50% du SMIC dès le 1er jour de stage et en augmenter le montant en fonction du niveau de qualification du stagiaire.

Enfin, de nombreuses dispositions sont renvoyées à des décrets : la CGT et son UGICT demandent donc à être consultées pour leur rédaction. Les stagiaires ont attendu 10 ans pour avoir une loi, la publication des décrets est donc particulièrement urgente.

(Communiqué commun de la CGT et de l’UGICT CGT)

8 mars 2014 – Journée de la lutte des femmes

Cette année la déclinaison du 8 mars dans le 04 est différente des autres années.
Pas de pétition, pas de banderole, pas de drapeaux, pas de petite douceur, pas de discours

C’est la crise direz-vous ?… oui mais pas celle des patrons et de la finance
c’est la CRISE la vrai,

La colère des femmes et de la CGT
qui en ont assez des discriminations en tout genre faites aux Femmes
gel de note en cas de grossesse, temps partiels attaqués, moindre reconnaissance des métiers à prédominance féminine, non reconnaissance de la pénibilité au travail, difficultés à concilier vie au travail et vie privée, modifications des plannings, rappels sur les repos, difficultés à poser les congés souhaités …..
la liste est longue

La CGT 04 combat depuis bientôt 10 ans le gel de la note infligé aux femmes lors de leurs congés maternité.

La CGT 04 a organisé hier une conférence de presse pour que les articles paraissent aujourd’hui 8 mars jour de la lutte des femmes contre toutes les inégalités et les violences.

La CGT dénonce auprès des Présidents des conseils de surveillance la position de leur représentant notamment lors des dernières CAPL de l’hôpital de Manosque le 21 février 2014.

La CGT dénonce la fragilité de la mesure transitoire (arrêt du gel du 1/4 de point pour 2013 seulement) arrachée de haute lutte par la CGT de l’hôpital de Digne.

La CGT des hôpitaux de Digne et Manosque envoient ce jour la copie de ce courrier aux
différentes ministres concernées, à l’ARS , au défenseur des droits.

La journée du 8 mars n’est pas la journée des femmes, encore moins celle de la femme
(a qui on peut offrir un petit cadeau, et le reste de l’année un salaire de misère)
mais la journée de lutte des femmes.
Pour la CGT, l’égalité femmes / hommes est un enjeu majeur de société
et nous devons encore mener de grands combats pour qu’elle soit effective.

Pour consulter l’extrait des Cahiers de la Vie Fédérale numéro 83 de février 2014 (sur l’hôpital de Manosque), CLIQUER ICI

Pour consulter l’article de Haute Provence Info du 8 mars, CLIQUER ICI

Pour consulter l’article de La Marseillaise du 8 mars, CLIQUER ICI

Pour consulter, l’article de La Provence du 8 mars, CLIQUER ICI

Pour consulter la lettre ouverte au Maire de Manosque, CLIQUER ICI

Pour consulter la lettre ouverte au Président du Conseil de Surveillance de l’hôpital de Digne, CLIQUER ICI

8 mars 2014 – Collection Regards de Provence : Femmes en Provence et en Méditerranée

A l’occasion de la journée de la femme, il nous semble intéressant de faire un rappel sur une expo en cours qui célèbre les femmes.

Le Musée Regards de Provence met à l’honneur l’exposition «Femmes en Provence et en Méditerranée», issue de la collection de la Fondation Regards de Provence. Cet événement est construit autour d’un axe double ; celui des arts visuels : peinture, dessin, sculpture, photographie et celui de l’écriture : roman, essai, poème. Le premier témoignage s’inscrit dans l’image, le second se lit dans les mots.

De ces deux expressions distinctes et complémentaires, celle de l’image est proposée à l’homme : peintres, sculpteurs, photographes et celui de l’écrit à la femme : romancière, poète, artiste.

Le visiteur ne cherchera pas une corrélation entre les œuvres et les textes même s’il est possible, ici et là, d’en proposer des rapprochements. Les deux entités sont à savourer séparément.

Les abords et l’intérieur du musée bénéficient d’aménagements appropriés pour les visiteurs individuels ou en groupes à mobilité réduite, assurant ainsi un accueil de qualité.

L’accès au Musée Regards de Provence se fait par :
Métro 1 : Station Vieux-Port/Hôtel de Ville
Métro 2 : Station Joliette
Tramway T2 : Arrêt République/Dames ou Joliette
Bus : n° 82 (Arrêt Littoral Major ou Fort Saint Jean)
et n° 60 (Arrêt Fort Saint Jean/Capitainerie)
Voiture : Parking Vieux-Port/Mucem (Sortie Major/Regards de Provence)

Exposition
Du 14 Octobre 2013 au 4 mai 2014
Tous les jours de 10h à 18h

7 mars 2014 – Une surcharge de travail des infirmier(e)s fait augmenter la mortalité hospitalière

Le risque de mourir des suites d’une chirurgie courante est plus important lorsque les patients sont pris en charge dans des hôpitaux où les infirmier(e)s ont une charge de travail importante, selon cette étude conduite dans neuf pays européens et publiée la semaine dernière dans le « Lancet ».

À chaque fois que l’on ajoute un patient à la charge de travail moyenne des infirmièr(e)s, le risque de décès dans les 30 jours est augmenté de 7 %. C’est le résultat obtenu par Linda Aiken de l’école d’infirmière de l’université de Pennsylvanie et ses collègues européens.

« Les mesures d’austérité et les réformes des systèmes de santé visant à réduire les dépenses hospitalières ont des conséquences sur les patients », estiment les auteurs dans leur introduction. Ils ont analysé les données de plus de 420 000 patients hospitalisés au moins deux jours pour un acte de chirurgie générale, vasculaire ou orthopédique dans 9 pays européens ayant participé à l’étude RN4CAST (la France n’en faisant pas partie).

Le but premier de RN4CAST était de fournir un support d’information à la politique à mener vis-à-vis de la dotation en infirmier(e) des établissements de santé. Des questionnaires remplis par plus de 26 500 infirmier(e)s ont permis de quantifier le nombre moyen de patients par infirmier(e)s ainsi que leur niveau de formation.

Cette étude montre également que la mortalité hospitalière est également directement impactée par le niveau moyen de formation des infirmier(e)s. Pour chaque tranche de 10 % supplémentaire d’infirmiers ayant l’équivalent d’une licence dans un établissement, le risque de mourir dans les 30 jours qui suivent l’hospitalisation diminue de 7 %.

6 mars 2014 – FPH : indemnité exceptionnelle pour CSG

Depuis le début de l’année, plusieurs agents sont venus nous interroger sur le fait que leur fiche de paye comporte un versement qu’ils ne remarquent pas habituellement qui est intitulé indemnité exceptionnelle. Certains agents avaient 20 euros en plus d’autres 40 euros, d’autres 150 euros etc…

L’indemnité exceptionnelle a été instituée par le Décret n°97-215 du 10 mars 1997. Il ne s’agit pas ici d’une prime qui serait attribuée dans la grande générosité de l’administration mais d’une compensation de la perte de rémunération qui pourrait découler du transfert de la cotisation d’assurance maladie vers la contribution généralisée.

Le droit à l’indemnité exceptionnelle est seulement ouvert aux fonctionnaires civils, militaires à solde mensuelle et magistrat, nommés en cette qualité avant la date du 1er janvier 1998, ainsi qu’aux agents non titulaires en poste à l’étranger, recrutés en cette qualité avant cette date.

L’assiette de cette indemnité comprend : le traitement indiciaire brut, l’indemnité de résidence, le supplément familial de traitement et les primes.

Le versement s’effectue par acomptes mensuels de 90% de l’indemnité attendue qui est soldée en fin d’année. Si l’indemnité est inférieure à 200€, elle est versée en totalité en janvier N+1.

Exemple :

rémunération en 2012 : 28.000€ (TIB 21.000€ + primes 7000€)

rémunération nette selon taux 1996 : 28.000€ – [(21.000€ x 6.05% sécu) + (28.000€ x 0.95% x 2.40% CSG de 1996)] = 26.091€

rémunération nette selon taux 2012 : 28.000€ – [( 28.000€ x 0.97%) x 7.50% CSG)] = 25.963€

indemnité exceptionnelle : 26.091€ – 25.963€ = 128€ (inférieur à 200€ sera versée janvier N+1)

Cette indemnité peut varier jusqu’à son annulation si la situation de l’agent a changé (perte SFT, indemnité résidence,…)

5 mars 2014 – Lamentable !!! Les étudiants infirmiers pris en otage par la FHP

Les Organisations Syndicales CFDT, CGT et CGT-FO dénoncent avec fermeté le chantage odieux et la prise en otage des étudiants-es infirmiers-ières !

Se sentant « maltraitée » par rapport aux hôpitaux, la Fédération de l’Hospitalisation Privée a décidé de suspendre l’accueil des étudiants-es infirmiers-ières.

Plus de 30 000 stagiaires pris en otages par cette Organisation Patronale. « Cette route barrée » faite aux étudiants-es est la remise en cause de la carrière de milliers de futurs-es salariés-es.

Pour ceux-ci, l’enjeu est de taille. Déjà dans les entreprises, leurs stages ne sont plus planifiés. Les élèves se posent donc aujourd’hui, la question de la validation de leur année.

La Fédération Nationale des Etudiants en soins infirmiers s’est d’ailleurs indignée de l’annonce de la FHP dans un communiqué en date du 5 février dernier.

Non contente de percevoir le montant du CICE et de la baisse programmée des cotisations patronales, la FHP en demande toujours plus.

Alors que l’hospitalisation privée a toujours choisi, avec l’accord des tutelles, d’investir uniquement les activités les plus rentables, elle voudrait aujourd’hui continuer à rémunérer grassement ses actionnaires en oubliant au passage ses propres salariés-es.

Pour arriver à ses fins, elle n’hésite pas à mettre en péril une année d’étude pour une partie des 30 000 élèves. Ce chantage n’est pas digne d’une Organisation Syndicale Patronale qui par ailleurs rappelle à qui veut l’entendre ses besoins en matière de professionnels qualifiés !

QUELLE IDÉE SE FORGE LES STAGIAIRES DE NOTRE SECTEUR AU REGARD DE CE QUI LEUR ARRIVE ?
EST-CE LÀ, L’ATTRACTIVITÉ DU SECTEUR ?

Quant à la rémunération des salariés-es de la branche, elle est soumise à une grille des salaires non réévaluée depuis 2002 avec un grand nombre de salariés-es rémunérés au SMIC.

La FHP a une volonté toujours plus grande de réduire la masse salariale au détriment des conditions de travail et de la qualité des soins. Constat fait par les salariés-es dans la plupart des entreprises.

LA QUALITÉ DES SOINS ET LA SÉCURITÉ DES PATIENTS NE SONT PLUS UNE PRIORITÉ POUR LA FHP. LES ORGANISATIONS SYNDICALES APPELLENT LA FHP À PLUS DE RESPONSABILITÉ EN CESSANT IMMEDIATEMENT CE CHANTAGE.